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| | | I'm frightened by night, can I sleep with u ? [Astrid] |  |
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![I'm frightened by night, can I sleep with u ? [Astrid] Empty](https://2img.net/i/empty.gif) |  Sujet: I'm frightened by night, can I sleep with u ? [Astrid] ![I'm frightened by night, can I sleep with u ? [Astrid] I_icon_minitime](https://2img.net/s/t/10/84/46/i_icon_minitime.gif) Lun 13 Avr - 15:10 | |
| Cela faisait plusieurs heure que Rosemary se demandait pourquoi cette étrange petite créature bleue électrique s'évertuait à la provoquer. Après tout, elle semblait plutôt chétive et peu apte à se défendre contre les deux gorilles qui encadraient la jolie reine. Pourtant elle enchainait les gestes obscènes, les grimaces douteuses et s'arrachait les poils du menton compulsivement. Quelque peu déstabilisée devant ce spectacle, la jolie brune avait d'abord demandé à ses hommes de main de faire sortir la bestiole de sa salle de bain mais il n'y avait rien à faire, elle leur échappait sans cesse. Elle avait donc entreprit de faire sortir ces deux incompétents et, retroussant ses manches, s'était mise elle-même en chasse. L'animal était coriace et Rosemary ne savait pas vraiment comment s'y prendre. Si jamais elle s'approchait trop, la boule de poils bleue menaçait de lui cracher une substance verdâtre à la figure ... et elle portait la dernière création de chez Chloé alors fallait pas déconner. Alors qu'elle allait enfin l'attraper par surprise, la chose fit volte face et comme prévu, se mit à vomir des flots verts fluo. Sa vision se brouilla et elle eut le tournis un instant puis ses yeux s'ouvrirent grand.
Elle était dans sa chambre, entortillée dans ses draps de soie pourpre. Il lui fallut quelques secondes pour réaliser qu'il s'agissait là d'un énième rêve loufoque. Surtout que la nouvelle pièce Chloé qu'elle portait n'était pas encore sortie. Totalement loufoque. Décidément, ce foutu pays avait plus d'influence sur elle qu'elle ne voulait le croire. Elle se redressa non sans difficulté et passa une main dans ses cheveux. Il faisait encore nuit et elle était seule : Zadig était parti en expédition avec Narcisse dans les bois. Au début, elle avait été moyennement d'accord, son frère étant connu pour se taper treize filles à la minute mais il lui avait promit de rester sage alors elle avait cédé. En plus ils avaient également emmené William avec eux. La jeune femme avait soupçonné Zadig de le lui ordonner pour le martyriser. Et du coup elle était toute seule maintenant avec ses rêves stupides. Elle réajusta le bretelle de sa nuisette bleue marine et se mit à scruter le moindre recoin de sa chambre ridiculement immense. Elle était totalement réveillée maintenant et il lui serait impossible de se rendormir avant des heures. Elle décida donc de quitter son lit puis enfila un léger peignoir en soie doré et s'extirpa de sa chambre.
Une fois dans le couloir, elle resta un moment immobile, en proie à de vives réflexions telles que ses projets pour la nuit. Elle pouvait très bien descendre dans la salle commune, faire marcher la platine vinyle à plein régime et tous les obliger à se lever en plein milieu de la nuit. C'était une idée magnifiquement égoïste mais la reine ne se sentait pas d'humeur joueuse cette fois. Elle décida tout simplement de faire quelques pas jusqu'à la chambre la plus proche et frappa trois petits coups. En principe, elle était tout à fait en droit d'entrer sans autre forme de cérémonie et d'exiger qu'on la reçoive le mieux du monde. Mais là c'était différent. Cette chambre était la seule qui soit au même étage que la sienne et pour cause, y vivait sa petite préférée. Astrid était une privilégiée, Rosemary la considérait non pas encore comme son égale, mais comme celle qui pourrait un jour le devenir. Elle avait tous les atouts pour réussir, elle en était convaincue. La jolie reine se décida enfin à entrer lorsqu'elle entendit du bruit de l'autre côté. |
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| | Sujet: Re: I'm frightened by night, can I sleep with u ? [Astrid] Jeu 16 Avr - 19:42 | |
| L’enfant dort, son visage innocent repose en paix. Le souffle régulier, voilà une douce rêverie qui s’annonce. Ses longues mèches dorés éparpillées sur les beaux draps d’un rose tendre et légers, masque en partie ce minois tant redouté. Avec une attitude telle que celle-ci, on ne pourrait que songer à la douceur et la naïveté de ce petit ange tombé dans la marmite brulante. Pourquoi ici, que fait t’elle dans un endroit pareil? Elle rêve, elle espère, et surtout, elle joue. S’amusait demeure son unique occupation, après peut être celle de plaire, de plaire, et encore et toujours d’attirer les regards. On doit l’aimer, l’aduler. Elle doit surprendre et distraire. Jolie princesse, aux pieds d’une sublime déesse. Après tout, de quoi pourrait t’on encore avoir besoin ? De rien, en effet. Le prince charmant malgré tout n’est pas là. Il s’est enfuis sur son cheval blanc dans une forêt lointaine. Poursuivit par un affreux cerbère. Ou serait-ce le roi lui-même ? Ses grand yeux lui apparaissent, et la regardent dans la pénombre, avec une tendresse presque douloureuse. Oui peut être, mais après tout, ce n’est qu’un songe. Elle peut se le permettre, elle, de contrôler ses rêves. Etrangement, ce doit bien être la seule chose qu’elle s’est faire, sans que cela ne lui coûte véritablement.
La chambre, bien trop grande pour un si minuscule lit, tend à l’écraser de sa toute puissance. Astrid n’en a que faire, car elle le sait, elle est en sécurité. Elle le sera toujours, il paraît. La fenêtre, d’où l’on aperçoit quelques branches d’arbres nerveuses, fait apparaître d’angoissantes formes, des monstres fait de piques et de tiges. Toutefois, les yeux de la belle, sont merveilleusement fermés, et semblent, il est vrai, bien verrouillés. Plongeant à corps perdus dans son miraculeux délire, l’immensité d’une prairie fait s’écarquiller son regard noisette. Courant à en perdre haleine, qu’il est bon de sentir la fraicheur caressait cette peau si fragile, qu’elle en devient presque translucide. Enfin, elle le voit, il lui sourit. De cette rangée de dents terriblement machiavélique et arrogante. C’est ce qu’elle aime chez lui, car au fond, ce que reflète son corps, ne fait qu’ obstruction à son être. Soudain, tout s’écroule, il se met à disparaitre, son adoré, son Will qu’elle adore tant contrarier, comme si avec une gomme, on venait à le retirer. Le somptueux soleil s’efface pour laisser place à un honteux orage, qui s’immisce sans demander l’accord de la Reine du lieux. Fronçant les sourcils, son petit nez rond se met à bouger. Serrant les poings, voilà que la petite Astrid est prête à crier. Malheureusement, il apparaît que le semeur de trouble n’en a pas fini avec elle. Levant ses yeux vers le détestable personnage, elle commence à distinguer, dans la brume qui l’entour, un horrible visage. Ou disons si sublime, qu’il semble lui poser problème. Le Roi de cœur ? Est-ce vraiment cela ? Zadig… Il sourit et se met à la viser avec finalement l’air imperturbable. Les éclaires jaissent de toutes parts, sautant, courant, dégringolant. Dans son monde, c’est la panique. Et William n’est pas là, comme il lui avait auparavant promis.
Un bruit retentit, et met fin au vacarme qui se mettait à l’assaut de son crâne endolorie. D’abord réfléchissant, ou du moins, essayant. C’est finalement en s’extirpant de son cauchemar, qu’elle fut surprise de se retrouver si vite face à ce qui s’appelle, ma chère, l’odieuse réalité. La secousse violente du réveil étrange, la fit s’écraser prodigieusement sur le sol dure et froid. Dommage, une chute fait toujours mal. Poussant un gémissement avant de s’assoire comme elle le put et d’allumer sa petite lampe en forme de… De quelque chose que l’on ne peut pas vraiment déterminer. La porte entrouverte marque une trainé de lumière supplémentaire. Arrêtant son trajet juste devant les pieds de la mini effrontée. Ne bougeant pas d’un centimètre, mais ne pouvant se retenir de pencher son chétif corps sur le côté, pour apercevoir qui pouvait donc bien entrer. Enfin, les cheveux qu’elle aimait tend observer était bel et bien de l’autre côté. Telle une enfantine créature, elle ne put refouler ce large sourire qui alors, se mit à embraser cette frimousse tout bonnement à croquer.
-« Viens ! Viens ! Tu as fait un cauchemar ? »
Finit t’elle par chuchoter, alors qu’elle aurait tout aussi bien pu le hurler. La petite poupée de porcelaine dans sa nuisette jaune poussin, attendant agitée, la venue de son divin modèle. |
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| | Sujet: Re: I'm frightened by night, can I sleep with u ? [Astrid] Sam 18 Avr - 14:55 | |
| Elle ne pu s'empêcher de sourire à la vue de sa petite protégée, qui semblait se tortiller sur le sol pour deviner qui venait lui rendre visite à une heure pareille. Rosemary referma doucement la porte derrière elle et traversa la vaste chambre d'un pas agile avant de s'installer sur le lit. Elle tendit sa main à Astrid pour l'aider à se relever tout en essayant de contenir son fou-rire. Elle était la seule capable de l'amuser sans qu'elle ne ressente nulle pitié ni mépris. Astrid était spéciale et la jolie reine en ignorait la raison mais c'était un fait. Elle adorait cet équilibre parfait entre la séduction, la naïveté et la candeur mesurée. La petite n'avait pas idée du pouvoir qu'elle exerçait sur les autres. Elle-même était tombée sous le charme.
- Non, tu sais bien que les cauchemars, c'est moi qui les fait naitre, dit-elle en souriant. A vrai dire il s'agissait plutôt d'un de ces rêves excentriques qui me mettent hors de moi. C'est souvent le cas lorsque Zadig m'abandonne pour quelque escapade stupide avec mon crétin de frère, ajouta t-elle, son ton affectueux contrastant avec ses propos. Je ne sais même pas ce qu'ils fabriquent d'ailleurs, mais les initiatives suicidaires de Narcisse ne me plaisent qu'à moitié. Si j'apprends qu'il l'a trainé dans un bordel sordide, je l'étripe.
Elle parlait toujours peu tendrement de son frère mais en réalité ces deux-là étaient on ne peut plus complices. Ils étaient liés tous deux par ce besoin irrationnel de contrôle et d'amusement aux dépends des autres. Et puis elle devait reconnaitre qu'elle était plutôt admirative. Même s'il se révélait souvent imprudent et trop impulsif, être la petite sœur d'un être si beau et si libre l'emplissait toujours d'une immense fierté. Elle adressa un léger sourire à la petite brune. Ils avaient aussi embarqué son chevalier servant. Autrefois le favoris de Zadig, il n'était maintenant plus un secret pour personne : le petit blond n'avait plus qu'une envie, c'était de se tirer loin et pour toujours ... mais pas sans sa belle. Rosemary savait qu'ils vivraient probablement heureux tous les deux mais elle était bien trop égoïste pour le laisser mettre ses plans à exécution. Astrid avait l'étoffe d'une reine et qui plus est, elle était la seule qu'elle jugeait réellement précieuse. Il n'avait pas le droit de la lui enlever et tant qu'il ne tentait rien de stupide, les deux souverains s'engageaient à ne pas toucher à un seul de ses jolis cheveux blonds. La jeune femme s'allongea un peu plus confortablement et laissa son esprit vagabonder un instant vers des contrées inconnues. Après un moment silencieux, elle reposa ses prunelles sombres sur sa petite protégée.
- J'espère que je ne t'ai pas réveillée au moins. Je m'en voudrais d'avoir pu être responsable d'une quelconque ecchymose en te faisant sursauter au beau milieu de la nuit, dit-elle en riant. |
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