Cassiopeia N. Baranovski
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 |  Sujet: Cassiopeia N. Baranovski - Et le petit loir s'éveille d'un long sommeil...  Sam 5 Sep - 18:49 | |
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ft. Cintia Dicker | CASSIOPEIA NYMPHADORA BARANOVSKI dite le petit loir"Les hommes sont si nécessairement fous, que ce serait être fou, par un autre tour de folie, de n'être pas fou."
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2) Vous voilà bien attrapé ! Vous avez tardé à rentrer et vous voilà maintenant perdu au beau milieu du labyrinthe dans l'obscurité, faiblement éclairé par le croissant de lune. Comment allez-vous vous sortir de cette situation cauchemardesque ? Qui allez-vous rencontrer ?
Il parait que la vie ne ressemble jamais à celle qu'on prévoit lorsqu'on est enfant, et je pense que c'est vrai. Toute notre vie, on se dit que telle ou telle chose va se passer ainsi et au final, il n'en est rien. On peut être agréablement surpris, ou pas. Aujourd'hui, alors que je suis coincée au beau mieux de ce labyrinthe, je fais le bilan de ma vie comme si j'avais déjà plus de cent ans et que mes dernières heures étaient en train de se passer. Ce qui est peut être le cas si je ne trouve pas très vite comment sortir. Je n'aime pas être seule, je n'aime pas le noir, et je n'aime pas être perdue. Dans ces trois cas, je suis obligée de réfléchir et de me parler à moi-même, de penser, de penser à ce que je suis, ce que j'étais et ce que je veux être. Et ces trois personnes-là, je ne les aime pas vraiment. Elles me font rire parfois, ces trois personnes mais souvent elles se prennent la tête et hurlent dans tous les sens ce qui me rend folle...
Il parait que tous les chemins mènent à Rôme, mais ce soir si tous les chemins pouvaient déjà me mener chez moi ce serait plutôt pas mal. Je ne sais pas vraiment ce qui m'a pris de me balader ainsi alors que je voyais bien le soleil qui était en train de descendre dans le ciel. Je savais bien que j'allais finir par me perdre dans cette nuit noire, dans ce monde étrange et pourtant je n'ai pas rebroussé chemin. Pourquoi ? Aucune idée... C'est surement elle' ou elle'' qui m'a poussé à le faire. En ce moment, elles aiment me contredire. Habituellement, je suis de nature peureuse. Je l'avoue sans problème. Je ne suis pas le genre de personne qui vous dira qu'elle n'a peur de rien juste pour faire bonne figure. Je ne mens jamais. Je ne me vante jamais. Je suis une trouillarde. Il en a toujours été ainsi et il me semblait que ça ne changerait jamais. Néanmoins, je grandis et je crois qu'en grandissant j'apprends à contrôler mes angoisses qui éclatent souvent et qui sont incontrôlables à cause, encore une fois d'elles. Les gens autour de moi sont affolés quand je le fais, c'est pour ça que j'essaye de me contrôler et d'extérioriser mes angoisser quand je suis seule, comme ce soir par exemple.
Il parait que tous les gens qui sont restés une nuit dans ce labyrinthe en sont ressortis fous, mais moi, ne le suis-je pas déjà un peu ? Déjà, pour écouter une personne qui voulait se perdre dans un labyrinthe comme celui-ci, il ne faut pas être tout net. La folie est un mot bien fort. Il vrai que je n'ai peut être pas toute ma tête mais je suis certainement moins folle que la plupart des gens qui habitent ici. Après tout, c'est vraiment qu'on est trois ou quatre habitants dans ma tête mais je ne suis pas encore totalement folle.
Il parait que des gens pas très fréquentables trainent la nuit ici, et si c'était ça que je recherchais ou plutôt qu'elle cherchait, de la compagnie ? Oh, et puis non, j'ai déjà des amis, ce n'est pas ça. J'ai Elzear et Zephir, les deux meilleurs. Mes amis sont géniaux, même s'ils sont peu nombreux. Je suis une personne qui se renferme facilement, je passe pour quelqu'un de mystérieux alors qu'il n'en est rien. Je n'aime pas beaucoup parlé mais j'aime la compagnie, c'est simple, non ? Si je suis seule, c'est trois saletés de commères ramènent leurs fesses. En fait, c'est peut être tout simplement par stupidité que je me suis perdue. Les gens me trouvent bête parfois. Ils ont peut être raison...
Mais attendez, taisez-vous, oui toi aussi ! J'entends un bruit... Oui, j'en suis sûre je vous dis. Tenez, regardez, il y a quelque chose qui bouge derrière ce buisson. J'ai le cœur qui bat si vite que j'ai l'impression qu'il va éclater. Je ne les entends même plus parler. Ça se rapproche... Attendez ça vient de sortir de sa cachette ! Oh, c'est un chat... Je n'aime pas les chats, il n'a pas intérêt à s'approcher sinon je lui tire un coup de pied. Avant, j'aurais détalé devant lui mais maintenant j'ai appris à contrôler ma peur qui s'est transformée en haine. Je hais les chats... Et les trois autres aussi.
CASSIOPEIA - Ne m'approche pas, saleté de chat sinon, je n'aurais aucun mal à te blesser...
LE CHAT - Avant, tu avais peur de moi, qu'est-ce qui s'est passé dis-moi ?
CASSIOPEIA - J'ai grandi, comme chaque chose il me semble.
Sans attendre, une réponse, je changeai de chemin. Je tournai les talons et ma chevelure rougeoyante virevolta au gré du vent. Dans le nuit, tous les mouvements semblent être au ralenti. Le noir à quelque chose de rassurant, d'apaisant, peut être comme la mort. Ce sont les ombres, les ombres des choses qui font peur. Quelqu'un à dit : "Alors que le reste de la race humaine descend du singe, les roux descendent du chat." Je pense que cette personne était un idiot, ou peut être pas en fait. Avant j'avais peur de ce que j'étais, j'avais peur des chats. Aujourd'hui, je ne les aime pas, et je n'ai pas beaucoup plus d'estime pour moi. Il avait peut être raison en fait. Mais en même temps, comment un loir peut-il descendre d'un chat ?
Quoiqu'il en soit, cela fait maintenant un bon moment que je erre, seule, à la recherche d'une sortie. Si ça se trouve, cela fait déjà plusieurs heures. On perd la notion du temps dans le noir. Je mis alors à courir. Ben oui, logique, le temps passerait plus vite, non ? J'espérais de tout cœur que ce pot de colle de chat n'allait pas me suivre, si ça se trouve il pensait que je le fuyais alors que pas du tout.
Tiens, un bruit. Oh, il se rapproche et je crois pas que ce soit le Chat... Il vaut bien que je trouve une sortie si je ne veux pas me faire attaquer par quelque chose de louche. Ah, c'est pas la sortie là-bas ? Siii, t'as raison numéro 2 ! Ouf, je commençais à vraiment avoir peur. En tout cas, on ne m'y reprendra pas à trainer dans ce fichu labyrinthe !
Et derrière le masque, qui se cache ?
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COMMENT AVEZ-VOUS CONNU LE FORUM : Il y a fort longtemps maintenant... Sur un forum, si ma mémoire est bonne.
COMMENTAIRE ? : Partir pour mieux revenir, me revoici.
Dernière édition par Cassiopeia N. Baranovski le Lun 7 Sep - 21:16, édité 2 fois | |
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Cassiopeia N. Baranovski
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Domitille U. MacLeod
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Elzear J. Sorensen
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Cassiopeia N. Baranovski
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| | Sujet: Re: Cassiopeia N. Baranovski - Et le petit loir s'éveille d'un long sommeil... Lun 7 Sep - 21:20 | |
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| | Sujet: Re: Cassiopeia N. Baranovski - Et le petit loir s'éveille d'un long sommeil... Mer 9 Sep - 18:32 | |
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Cassiopeia N. Baranovski
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| | Sujet: Re: Cassiopeia N. Baranovski - Et le petit loir s'éveille d'un long sommeil... Dim 20 Sep - 16:10 | |
| Et beh quel changement petit loir. Tu es re-validée. Tu connais le chemin.  |
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Cassiopeia N. Baranovski
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| | Sujet: Re: Cassiopeia N. Baranovski - Et le petit loir s'éveille d'un long sommeil... | |
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Bisous !
