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 Ferme les yeux, et le monde devient celui que tu veux { Jazz

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Nelchael O. Warrens

Nelchael O. Warrens


Messages : 343
Date d'inscription : 21/07/2009
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Ferme les yeux, et le monde devient celui que tu veux { Jazz Empty
MessageSujet: Ferme les yeux, et le monde devient celui que tu veux { Jazz   Ferme les yeux, et le monde devient celui que tu veux { Jazz I_icon_minitimeLun 10 Aoû - 1:30

La belle blonde se tenait rêveuse à l'encadrement de sa fenêtre,
observant sans vraiment y faire attention le petit peuple.
Tout ces gens qui comme elle vivait dans cette endroit excessivement rose.
Tout ces fous qui hurlait avec rage pour provoquer involontairement les éclats de rires des autres, ceux qui longeait les murettes en lançant des regards inquiets autours d'eux, ceux qui chantaient en grignotant des champignons et celui qui comme elle regardait ce petit monde s'agiter.
Celui-là était celui qu'elle croyait connaître le mieux, alors qu'en réalité il lui échappait totalement, c'était son époux et il l'observait de la fenêtre voisine, d'un regard qui lui semblait sournois.
Ils ne partageaient pas toujours le même lit, puisque la Comtesse avait eu le caprice de se faire aménager une chambre à elle seule, de toute façon ce n'est pas comme s'ils avaient déjà partagés plus que les même draps, mais elle s'amusait de l'agacement que cet isolement semblait provoquer chez Ethalidès.
Ce jeune homme à l'apparence supérieur, ce qui d'ailleurs n'était surement pas qu'une apparence, supportait mal le comportement de sa femme à son égard.
A savoir qu'il aimait surement beaucoup la voir hurler contre lui, puisque cela provoquait toujours l'apparition d'un sourire à la commissure de ses lèvres.
Non ce qui l'agaçait réellement c'était les moments où Nelchael l'ignorait tout simplement, il aimait capter son attention et recevoir des preuves de l'intérêt de celle-ci; mais par moment ce n'était pas le cas.

Détournant son regard du visage du jeune homme que lui enviait bien des nobles demoiselles, elle reporta a nouveau son attention sur les fourmis qui grouillaient plus bas.
Encore agité spasmodiquement par le souvenir de la fête du retour de l'été, fête à laquelle elle n'avait d'ailleurs pas participé cette année, puisqu'elle avait été cloué au lit à cause d'une des mauvaises blagues du Comte. Cette petite farce lui était resté en travers de la gorge et depuis son rétablissement elle n'avait pas réintégré le lit conjugal.
Un sourire effleura ses lèvres lorsqu'un jeune homme observa sa demeure,
un jeune homme qui n'habitait assurément pas la banlieue rose pour être encore surprit par la maison "inhabituelle".
Enfaite il pouvait même être étrange de trouver ce manoir, puisqu'il était une des seules demeures de la banlieue à être plus commune. Immense, il s'étendait plus en hauteur qu'en largeur et ses murs blanc étaient colorés par les nombreuses plantes du jardin et la toiture rouge.
Bien que très chic et richement décorée, un certain traditionalisme avait été préservé pour cet endroit, ce qui jurait quelque peu au milieu des maisons poissons et arrosoirs.
Malgré le fait que Nelchael avait fait connaître à son mari son désire de ne pas vivre avec les autres aristocrates, en prétextant préférer un grand domaine plutôt que de se retrouver entasser avec d'autres nobliaux. La vérité était que la demoiselle gardait un goût très coquet et respectait les apparences, pour ce qui était de sa maison et de ses vêtements tout du moins, en dehors de cela elle ne cachait nullement son mauvais caractère et arborait habituellement une mine boudeuse plutôt qu'un visage faussement souriant.

Nelchael descendit de l'encadrement de la fenêtre et la ferma, sachant très bien qu'Ethalidès devait encore la regarder. Elle souriait en se disant qu'il devait enrager, car de toute façon la porte de SA chambre était fermé à clef de l'intérieur et qu'il ne pouvait pas entrer à sa guise.
Il n'y pénétrait que rarement évidemment, puisque c'était pour la blonde un endroit où elle pouvait s'isoler sans risquer de se prendre un seau de peinture rouge en ouvrant la porte, c'était son petit chez-elle et il fallait avouer qu'elle avait mit le paquet pour que la pièce soit la plus belle du manoir.
Une petite victoire intérieur pour elle, mais elle ne vivait que de ces petits moments ou elle clouait le bec à son époux, faible récompense qui l'emplissait pourtant de fierté.
La jeune femme laissa tomber son peignoir sur le sol et s'approcha de l'immense armoire qu'elle remplissait de ses plus beaux vêtements, bien qu'elle n'en avait d'ailleurs que des beaux puisque c'était d'une importance capitale pour elle de toujours paraître très soigné.
Elle se rappelait le visage d'Athénaïs à chaque fois qu'elle voyait sa garde robe, et cela la gonflait d'orgueil de déceler la jalousie dans le regard de sa grande amie.
Elle adorait être envié, mais en réalité c'était elle qui enviait la Duchesse.
Athénaïs et Lysandre avaient toute les deux des mariages réussis, même si la première se bornait à ne pas le croire, elles aimaient leurs époux et ils le leur rendaient allègrement.
Pour elle c'était une toute autre histoire, elle était convaincu que le Comte n'éprouvait pas ce genre de sentiment et au final comme toute femme elle rêvait de vivre avec un homme qui l'aimerait vraiment. C'était presque un miracle qu'elle lui reste fidèle, tant elle le détestait de ne pas tenir d'avantage à elle.
En effet la charmante enfant haïssait son mari pour tout ce qu'il ne lui donnait pas, elle détestait être jalouse de ses amis par sa faute et elle détestait aussi ses parents de l'avoir fait épouser un homme qui ne voyait en elle qu'un jouet cassé.

Sortant de la chambre en verrouillant à nouveau la porte elle serra la clef contre sa poitrine,
en effet la minuscule clef en or de cette porte lui servait de pendentif.
C'était un moyen pour elle d'être certaine que personne n'entrerait sans son accord et puis cela faisait un très jolie collier.
Elle défroissa sa longue robe dorée, le soleil qui la caressait faisait se mouvoir de magnifique reflets sur les murs, sa tenue était certes d'une couleur flamboyante mais elle cachait ses formes plaisantes avec chasteté. Il fallait avouer que la belle n'était pas peu fière de ce vêtement et elle se savait très belle. Son visage d'enfant resplendissait, ses yeux bleus étaient soulignés de noir et sa bouche boudeuse colorée d'un rouge vif. De plus sa longue chevelure dorée cascadait sur ses épaules et sa couleur était souligné par celle de sa tenue.
Aucun détail n'était laissé au hasard, pas même le léger décolleté habillé par la clef de sa chambre.
Elle croisa un des domestiques dans les couloirs qui la regarda avec véhémence.
Elle était crainte autant qu'elle était respecté dans sa maison et un léger sourire éclaira, pendant quelque secondes, son visage.
Finalement elle se retrouva dans le jardin et caressa son chien accordéon qui avait aboyé dès qu'elle était entrée dans son chant de vision. Elle n'aurait pu dire si elle aimait cet animal ou pas, mais une chose était sûr lui la considérait bien comme sa maitresse et la musique produite par son ventre le prouvait.
Elle aurait pu rire de cette affection puisque le canidé était un cadeau, empoisonné, qu'elle avait offert à Ethalidès. Espérant qu'il se lasse vite de la musique que produisait continuellement cette étrange créature. Au final c'était elle qui en était exaspéré puisque le chien la collait dès qu'elle entrait dans son chant de vision.

    Nelchael: Les bêtes sont parfois bien naïve, soupira t-elle.
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