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![Zadig Cartwright, et la perfection bouscule la manipulation. [UC] Empty](https://2img.net/i/empty.gif) |  Sujet: Zadig Cartwright, et la perfection bouscule la manipulation. [UC] ![Zadig Cartwright, et la perfection bouscule la manipulation. [UC] I_icon_minitime](https://2img.net/s/t/10/84/46/i_icon_minitime.gif) Mar 24 Mar - 2:59 | |
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MATHIAS LAURIDSEN | ZADIG CARTWRIGHT dit le ROI DE COEUR."C'est lui l'père de Jésus, toi t'es personne !"
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Hier, c'était votre non-anniversaire. Une grande fête a donc été organisée en votre honneur dans la clairière. C'est vous qui avez décidé de son déroulement, des costumes, des invités et vous vous êtes même offert des cadeaux. Racontez-nous comment ça s'est passé.
« Je suis le roi de cœur et je veux qu’une fête soit organisée en mon honneur, demain soir, dans la clairière. Faîtes preuve d’originalité, et ne me décevez pas. Si toutefois vous pensez en être capable, je ne vous demanderai qu’une chose : surprenez-moi. »
Surprenez-moi. Ces mots résonnaient comme un défi dont la récompense serait de gagner les faveurs du roi. Un défi que les habitants du royaume d’Alice se devaient de relever. Leur bien-être en dépendait. Car comme tout le monde le sait, seul l’opinion du roi et de la reine de cœur a de l’importance dans ces étranges contrées. L’intérêt qu’ils portent à un individu correspond au confort que ce dernier peut espérer disposer. Victime de leurs plans les plus machiavéliques ou heureux privilégiés auxquelles ils ne souhaitent pas toucher ? Ce « surprenez-moi » en dépendait. Alors dans le royaume d’Alice, tout le monde commençait à s’activer. La règle du chacun pour soi commençait à régner, et la pitié disparaissait au même rythme que l’altruisme, pour laisser place à l’imagination et l’originalité. Les costumes se multipliaient, soulignés par un maquillage souvent exagéré. Le tas de cadeaux continuait à s’élever, sans jamais s’arrêter. Un concours de celui qui offrirait le plus gros ne tarda pas à être lancé. Chacun adoptait sa propre technique. Il y avait ceux qui tentaient inlassablement de récolter quelques précieuses informations sur les goûts si particuliers du roi. D’autres qui prenaient le risque de s’investir au cœur de la fête en installant les décorations. Les plus égoïstes s’occupaient de la liste d’invités, afin de rayer les noms des personnes détestées. Et puis il y avait les autres, avec leur interprétation si personnelle de ce « surprenez-moi », qui comptaient tranquillement les nuages sans avoir l’intention de se rendre à cette fameuse fête. Nul doute que de cette façon, le roi serait surpris. Une attitude assez proche des plus curieux, qui réfléchissait tranquillement à la raison de cette fête, et à la signification de ce « surprenez-moi », qui faisait tant de bruit au sein du royaume. Quoi qu’il en soit, le jeu était bel et bien lancé, et beaucoup était prêt à tout pour gagner.
Du côté du château de cartes, les choses étaient bien différentes. Il connaissaient tous la raison de cette fête, et s’amusaient timidement en observant les autres s’activer. Ils ne se lassaient pas de voir l’effet que pouvait avoir le roi et la reine sur l’ensemble du royaume. Chacun allait de son pronostic quant au nombre de cadeaux et d’invités. Et selon leur humeur, ils glissaient aux habitants les plus motivés une information capitale et particulièrement convoitée : le thème de la soirée. Inutile d’espérer pouvoir impressionner le roi si on ne le connaissait pas, tout le monde en était parfaitement conscient. Certains chanceux qui avaient mis la main dessus s’amusaient alors à échanger l’information contre un service. Et le jeu devenait plus intéressant. L’agitation s’élevait d’un cran, et la victoire devenait toujours plus difficile à atteindre. Une question se mit alors à hanter certains esprits : surprendre le roi était-il réellement possible ? Désolé mes grands, mais la réponse est non.
Puis les derniers préparatifs se terminèrent, et les retardataires se dépêchèrent. La clairière perdit sa légendaire tranquillité dont elle savait faire preuve durant la journée, et devint ce qu’elle devenait chaque nuit, lorsque le soleil se cachait derrière les collines. Un lieu de fêtes improbables et inévitablement déjantées. Nul doute que celle-ci n’allait pas échapper à cette règle impitoyable. Les gens savent s’amuser au royaume d’Alice. Et plus que jamais, ils ont bien l’intention de le prouver. La nuit est tombée, la musique se met à résonner, le roi fait son entrée, la fête peut commencer.
Dans sa froideur habituel, sans dire un mot, le roi pris place là où lui seul pouvait s’élever. Au-dessus du monde, au-dessus de tout. Un poste d’observation idéal pour étudier tous ces pions qui se baladaient dans la clairière, au rythme de la musique. Zadig aimait considérer le peuple comme un jeu de cartes, qu’il pouvait manier à sa guise pour mettre au point toute sorte de combinaison afin de remporter la victoire. Et ces deniers temps, les combinaisons ne se multipliaient pas aussi vite qu’il le désirait. Il sentait que certains éléments lui manquaient pour dominer le jeu et remporter la victoire sans la moindre difficulté. Ce peuple, il ne le connaissait plus. Il était temps de faire le point, de découvrir toutes ces nouvelles têtes qu’il n’avait pas encore rencontré, et de décider du destin de chacun. Oui, car ce soir, des dizaines de vies allaient être décidées. Le roi allait faire son jugement. Les victimes allaient être choisies pendant que les heureux élus allaient être sauvées. C’est la vraie raison pour laquelle il avait organisé cette fête, la vraie raison pour laquelle il voulait être impressionné. Une occasion pour lui de les observer, une occasion pour eux d’espérer pouvoir éveiller sa curiosité. Tout est enfin prêt, le jeu peut commencer.
C’est ainsi qu’il s’adonna à son occupation préférée : étudier les gens qui l’entourent pour mettre au point des plans aussi machiavéliques que tordus. La manipulation, sa plus grande passion. Son statut de roi lui permettait un champ de vision proche de la perfection. Toutes les cartes étaient à sa disposition, aussi sages qu’obéissantes. Tout était sous son contrôle, absolument tout. L’endroit jusqu’où il était capable de s’élever suffisait à donner le vertige à tout ces pions forcés de lever la tête pour le regarder. Il était Dieu, ils étaient ses jouets. Il en avait toujours été ainsi, et il en sera toujours ainsi. Entre crainte et admiration, il ne laisse personne indifférent, et si on ne désire pas lui échapper, où rêve inévitablement de le rencontrer. Une chose qu’il n’était pas difficile d’analyser. Certains se faisait discret, et tuer le temps à côté du buffet. Les yeux fixant le sol, une furieuse envie de se tirer d’ici occupait leurs esprits. Nul doute qu’il ne voulait pas rencontrer le roi, et qu’il espérait profondément pouvoir lui échapper. Des victimes parfaites avec qui Zadig allait pouvoir s’amuser. D’autres levait inlassablement la tête, dirigeant leurs regards vers l’objet de tout leurs désirs. A savoir le roi. Ils s’étaient préparés avec soin, portant des costumes soigneusement préparés à la main. Certains d’entres eux avaient eu vent du thème de la soirée, et tous tentaient désespérément de croiser le regard du roi. L’admiration se lisait dans leurs yeux, à tel point que cela en devenait ennuyeux. Et puis il y avait ceux qui se contentait de s’amuser, sans adopter de position particulière. Les plus intéressants d’entres tous, sans aucun doute. Ils avaient souvent le droit aux plans les plus tordus, et étaient sans conteste les plus dur à analyser. Des cartes qui correspond aux têtes. De puissantes cartes permettant une foule de combinaisons intéressantes.
Un léger sourire se dessina sur le parfait visage de Zadig lorsqu’il jeta un regard vers le monstrueux tas de cadeaux. Le peuple n’avait rien perdu de sa docilité, si c’est ne pas merveilleux. Installé là ou personne ne pouvait l’atteindre, il continuait à préparer des plans pour chacun d’eux. Il les observait avec attention, tous sans exception. Son sourire s’agrandissait à chaque nouveau plan prêt à exécution. Les combinaisons se multipliaient de nouveau, jusqu’à ce que son jeu deviennent enfin comme il l’avait toujours été : imbattable. Le jour commençait à se lever, et la fête commençait à se terminer. Bien que beaucoup pensaient qu'elle n’avait pas été convaincante aux yeux du roi, tant il semblait s’être ennuyé de là où il était. Le principal concerné s’était rarement autant amusé. Il avait de quoi s’occuper pour les deux ou trois prochaines années, et se sentait plus intouchable que jamais. Le Dieu s’était encore élevé vers des hauteurs vertigineuses, et définitivement, plus rien ne pouvait l’atteindre. Bienvenue dans l’impitoyable monde du roi de cœur. Inutile de t’échapper, il va bientôt t’attraper.
Vous voilà bien attrapé ! Vous avez tardé à rentrer et vous voilà maintenant perdu au beau milieu du labyrinthe dans l'obscurité, faiblement éclairé par le croissant de lune. Comment allez-vous vous sortir de cette situation cauchemardesque ? Qui allez-vous rencontrer ?
Un roi qui essaye de toucher les étoiles, en compagnie d’une charmante demoiselle occupée à compter le nombre de branches qui peut constituer la haie d’en face. On est tout d’accord pour dire qu’un petit truc déconne. Sans compter que la scène se déroule la nuit, au milieu d’un labyrinthe d’une complexité démesurée. Cette histoire se doit d’être racontée, ne serait-ce que pour découvrir une nouvelle facette de notre roi réputé pour être si froid et inaccessible. La preuve que même les meilleurs peuvent se retrouver dans des situations gênantes, de temps en temps.
L’indémodable « il était une fois » commence en début de soirée, alors que le si respecté roi de cœur eût la surprenante envie de faire une bonne action en aidant les pauvres victimes du labyrinthe infernale, et accessoirement, de jouer un peu avec eux. Une occasion de se balader et de vérifier l’état des pièges. Une chose qu’il tenait à faire lui-même, sans l’aide de serviteurs ou d’autres fourmis qui lui tournaient sans cesse autour. Ce labyrinthe, il en connaissait les moindres recoins, il en était persuadé. C’est ainsi qu’il s’aventura, sans la moindre hésitation, vers tous ces chemins qui se croisaient et se décroisaient sans cesse. Il tourna à gauche, puis à droite, encore une fois à droite, avant de retourner à gauche. Malgré son assurance, il devait admettre qu’il avait la curieuse sensation de repasser régulièrement vers les mêmes chemins, mais n’est-ce pas l’objectif d’un labyrinthe bien construit ? Puis, le roi se lassa. Sa potentielle bonne action fût réduit à néant pour la simple est bonne raison que personne ne s’était perdu. Et il se retrouva comme un con, au milieu de nulle part pendant que la nuit tombait dangereusement. Dépité, il s’adossa contre une haie avant de se laisser tomber sur le sol. Avec des scénarios pareils, faut pas s’étonner qu’il refuse d’être le gentil de l’histoire et qu’il s’évertue à faire le mal. Morale de l’histoire ? Etre un héros, c’est fou ce que ça craint.
Et c’est quand il alluma machinalement une cigarette que l’élément perturbateur fit son apparition sous la forme d’une jolie jeune femme qui courrait désespérément à la recherche d’une inexistante sortie. Finalement, Zadig ne s’était peut-être pas pointé pour rien. Dans sa course folle, l’intéressée trébucha contre les jambes largement étendues de notre roi, avant de se cogner la tête contre le sol. Un choc aussi violent qu’amusant, qui ne manqua pas de déclencher un large sourire au fautif de ce vol plané. Curieusement, la victime se mit à rire à son tour, avant de se rouler sur le sol, en se cognant de haie en haie. Intrigué, le roi observa le visage de ce qui semblait être une folle alliée, et comprit bien vite que la raison de cette attitude grotesque s’expliquait en un simple nom connu de tous : Lysandre Coraline Jefferson. Nul doute que des pilules magiques se cachaient derrière toute cette histoire.
- Champignons ! Champignons magiques !
Rectification. Nul doute que des champignons aux vertus psychédéliques se cachaient derrière toute cette histoire. Et notre junkie en herbe se releva péniblement avant de tourner sur elle-même, les bras tendus vers le ciel. Après un nombre de tour honorable, elle se stoppa net et jeta un coup d’œil vers le roi. Elle lui adressa un sourire béat avant de sortir un champignon de son sac et de le tendre vers lui.
- Champignon magique pour un voyage psychédélique ?
Maintenant qu’il était perdu dans un labyrinthe à la con, autant faire en sorte de voir le bon côté de la situation. Et puis, c’est qu’elle a l’air de s’éclater la petite maintenant occupée à faire la discussion avec un escargot. C’est ainsi que l’histoire devint intéressante. Il grignota, tranquillement, et au fur et à mesure que le champignon disparaissait, les choses qui l’entouraient se déconnectaient brutalement de la réalité. Et la vie devint un cartoon. Les étoiles se mirent à danser, les animaux commencèrent à parler pendant que les haies s’élevaient à des hauteurs vertigineuses. Le tout sur une douce mélodie de Mozart, provenant de nulle part. Comme quoi, la vie d’un roi peut aussi être étrange parfois. Comment pourrait-elle être parfaite, si ce n’était pas le cas ? La vie ne se résume qu’à un seul et unique but : s’amuser. Alors faute de pouvoir manipuler, pourquoi ne pas voyager ? L’aventure psychédélique dans un labyrinthe déjanté peut commencer, et elle n’est pas prête de se terminer. Bienvenue dans le merveileux monde du roi de coeur. Sâchez qu'il est parfait.
Et derrière le masque, qui se cache ?
PSEUDO : Hmm... Ticky ?
AGE : 16 ans
COMMENT AVEZ-VOUS CONNU LE FORUM : Tu le sais aussi bien que moi.
COMMENTAIRE ? : Nop ! =)
Dernière édition par Zadig Cartwright le Ven 27 Mar - 19:35, édité 6 fois |
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