White Rabbit
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 La rage fait naître les plus belles passions { Zaïa

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MessageSujet: La rage fait naître les plus belles passions { Zaïa   La rage fait naître les plus belles passions { Zaïa I_icon_minitimeMar 14 Juil - 0:39

« La beauté est cruelle. Elle oblige celui ou celle qui la porte, à se donner aux autres. Objet de contemplations, ou de douloureuses jalousies. Jamais elle ne fait du bien, car au fond, elle est faite pour détruire. Le drame dans tout cela, c’est que cette étrangeté, ce stupide concept humain, fait autant souffrir son porteur que son observateur. Au même titre que l’amour diront certain. Auraient t’ils tord ? »


    Assis en haut d’un arbre centenaire, le bel apollon pense. Il songe à cette dure journée de labeur qu’il vient d’achever. Son corps fatigué ne réclame qu’une unique petite chose, enfin pouvoir se reposer. Oui, mais ce n’est sans compter sur ce fabuleux délire auquel il vient de se confronter. Car dans le jardin des fleurs, personne ne dors lorsque le soleil fini enfin par se coucher, laissant la place à la divine lune, qui n’attend plus que ça pour jouer. Ombres, lumières, reflets, rien n’est trop beau pour ce magnifique endroit aux couleurs toutes aussi surprenantes les unes que les autres. La nuit offre aux fleurs les plus doux plaisirs. Cachées sous un masque durant le jour, elles se dévoilent finalement aux doux yeux du chasseur désiré, lorsque les étoiles lorgnent leurs escapades pour le moins passionnées, d’un air jalousement renfrogné. Le jeune homme n’a malgré tout pas envie de bouger, car pouvoir dominer cette belle assemblée est un spectacle à ne pas manquer. Affalé contre le tronc de bois, il regarde amusé la valse envoutante de ses muses dorénavant dévergondées. Tout est bon pour attirer l’attention du chasseur, qui rapidement se retrouve lui-même chassé. Oui, mais imaginer avoir la capacité de dompter cet animal sauvage, ce serait une erreur impardonnable. Le jeu est son plus fidèle allié, et lui donner gratuitement la chaire qu’il convoite, serait le priver de tous plaisirs et par là même, le voir s’éclipser. Comme un papillon flânant dans les volutes sensoriels, il est lasse de ce manège. Ou du moins, pour la soirée.

    Après quelques minutes d’absences, Apollon découvrit qu’enfin le timide soleil avait fini par se résoudre à disparaître. Qu’il en soit ainsi, la fête ne faisait que commencer. Des cries s’élevaient d’en bas de ses pieds. Surpris, il fit mine de se redresser. Les sons stridents des hyènes en dessous le mirent en émoi. Serait-ce donc son prénom que l’on s’évertuait prononcer ? Esquissant l’un de ses sourires ravageurs, il ne pouvait décemment pas les ignorer. Dans ce jardin de fleurs, un seul homme pouvait dominer. Il compter bien sur sa personne pour remplir ce pari. Prenant son courage à deux mains, il fit signe de deux doigts aux convives excitées. Mais à dire vrai, aucunes d’elles ne repasseraient de sitôt entre ses mains pour le moment. Son âme recherchait quelque chose de bien plus intense, de bien plus fort, qu’un seul être semblait au jour d’aujourd’hui, capable de lui donner. Où était t’elle d’ailleurs ? Jamais elle n’aurait osé le délaisser ! L’affolement le prit soudain. Pourquoi ce genre de sentiment terriblement agaçant le submergeait alors même qu’il évoquait la possibilité selon laquelle, Zaïa n’était pas là. L’idée même de ne pouvoir baiser ses lèvres, son front, sa nuque… tant de choses dont il était rapidement devenu dépendant, fit apparaître en son profond un trouble sans merci, capable de balayer toute autre chose, toutes convictions, tous savoir vivre. De quoi déchainer les belles de nuits.

    Se penchant finalement, d’une manière des plus dangereuse. Il tenait son corps en équilibre sur une branche, les bras agrippés sur ce même support tremblant. Avançant son torse nu dans le vide, et laissant découvrir la boule de muscles qu’il était, malgré cette apparente longitude.
      -« Belles vénus, puis-je vous demandez une faveur ? »
      Les yeux déjà au ciel, les sourires ne firent que s’élargir quand la voix du beau ténébreux raisonna dans l’immense domaine aux milles étincelles.
      -« Que veux-tu bel Apollon ? Sommes nous en mesure de te satisfaire ? »
      -« Je n’en doute nullement. Mais disons qu’à cet instant, je pensais à plus sérieuses discutions. »
      -« Comment peux tu dires pareilles sottises ! Apollon n’est que plaisir ! »
      -« Oui, mais… Mhh… »

    Ne sachant plus que répondre, le pauvre était rapidement prit à son propre piège. Le chasseur étant une proie, il était difficile d’espérer un instant échapper à cette race malicieusement carnivore, dont il était lui-même le créateur. Laissant le temps faire son effet, il préféra souffler et se laisser de nouveau tomber. Les jambes et les bras pendants, Apollon se coucha, griffant un peu sa peau dorée et brulante. Observant de son regard de lynx le moindre de leurs mouvements, c’est sans le savoir qu’un sourire en coin vint s’insinuer sur son visage d’ange. Etait-ce donc si compliqué de résister ? Lui-même commençait à se le demander. Les tissus jouant de leurs fabuleux aspects, les corps farouches lui annonçant de ravissantes promesses. Certes radieuses promesses, mais qui ne lui laissait aucunes autres sensations que celle de faim. Faim de chaire, faim d’amour, faim de passion enragée. Sa tête devenant de plus en plus lourde, il commençait presque à s’assoupir car le rêve était bien plus doux et supportable, si enfin il voyait son visage.
      -« Za-ïa. »
    Dans un silence, il brisa son secret. Celui qui révélait qu’un cœur dans cette poitrine, se cachait. Alentour, ce n’était qu’une joyeuse démence, ainsi, personne ne distingua le prénom de la Reine absente. Absente pour encore combien de temps ? Etait t’elle déjà là ? Avait t’elle depuis le début guettée cette scène digne d’une des plus grandes pièces de théâtre où le tragique se mélangeait si rapidement au comique, et inversement ? En tous les cas, la fraicheur sur sa peau dénudée, et le bruit de l’eau bourdonnante, eu le don de détendre ce rare spécimen qu’il était et demeurait.
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MessageSujet: Re: La rage fait naître les plus belles passions { Zaïa   La rage fait naître les plus belles passions { Zaïa I_icon_minitimeMar 14 Juil - 2:03

__Il est facile de haïr et difficile d'aimer. Le bien est difficile à accomplir, le mal est facile à trouver.


Le soleil déclinait et c'était là le signal qu'elle attendait, un signal ponctuel qui jamais ne la décevait.
Jour après jour la Lune venait avertir cette sublime demoiselle, fidèle commère qui jamais n'ébruitait de nouvelle désagréable. Elle annonçait simplement le début de ce que tout le pays des merveilles attendait, la nuit, l'obscurité, mais en aucun cas le silence.
Les habitants de la forêt commençait leurs célèbres soirées costumés et ne manquait pas d'y introduire des éléments qui les rendaient encore plus psychédéliques et avouons-le monumentales; ceux de la banlieue rose préparaient sous la discrète lumière d'une luciole des plans pour accomplir leurs desseins; les aristocrates complotaient et manipulaient, à la recherche de pouvoir supplémentaire ou tout simplement d'amusement.
Mais au Jardin des Fleurs la nuit était aussi synonyme de ravissement, de beauté et de rêve.
Les plus belles créatures se réunissaient sous le pâle éclairage de l'astre lunaire, parées de leurs vêtements les plus éblouissants et s'offrait ainsi au plaisir de leur propre magnificence.
En effet chacune ne faisait que rendre sa compagne plus sublime et en ces soirées on ne retrouvait que rarement des hommes, seules les femmes dansaient sous les rayons de la lune.
Seul leur rire cristallins perçait le silence de la nuit de leurs parfaites cascades sonores, en bref la beauté était maitresse, mais rares étaient ceux qui connaissait tel spectacle et pouvait se venter de l'avoir observé.

Alors que les paresseuses créatures de l'imagination débordante de la charmante gamine en jupette bleue allaient se blottir dans leur confortable refuge, des créatures toutes aussi étranges et superbes faisaient leur apparition. Si le jour on disait qu'elles étaient les plus belles, la nuit elles resplendissaient étrangement et triomphalement. Appelant de leur chants de sirènes tout homme plaisant qui s'approchait assez pour être observé à son tour, Ô ceux qui se laissaient entrainés passez la des nuits exceptionnelles et troublantes.
Alors comment résister à ces divines créatures qui s'offraient, souriantes et radieuses, à tous.
Non cela n'était pas possible et on avait jamais entendu parlé de tels êtres.
Alors que même les fougueux taureaux maracas partaient profiter du repos mérité, les fleurs elles s'éveillaient enfin offrant aux yeux chanceux ce qui ne pouvait être vue lorsque le soleil veillait.
Oui car les fleurs semblaient préférées cette ambiance mystérieuse pour s'exhiber et le spectacle n'en était que plus réjouissant, même si un certain septique semblait ne pas vouloir succomber au charmant spectacle.

Zaïa qui regardait songeusement au travers de sa fenêtre le ciel aperçut enfin ce qu'elle attendait, le rayon de lumière blanche qui venait toucher le pays des merveilles et le caresser en un unique endroit. La rivière fleurie était le chanceux amant de l'astre aussi rond que pâle.
La belle Rose Rouge se laissa donc happer par l'obscurité, elle était déjà en retard, mais en aucun cas elle ne s'en inquiétait. Il fallait avouer qu'elle aimait à se donner parfois en spectacle et s'était avec amusement qu'elle soupçonnait déjà l'accueil qu'on lui réserverait.
Sans réellement savoir pourquoi elle était devenue une Reine pour ces resplendissantes créatures qu'étaient les fleurs et en aucun cas elle ne souhaitait perdre cet honneur qu'elle appréciait à sa juste valeur. D'autant plus qu'elle le savait jalousé et convoité.
Cela ne rendait que tout plus intéressant et lorsqu'elle arriva près du fameux court d'eau elle s'immobilisa quelques secondes, le temps d'apprécier les reflets argentés qui couraient à la surface de l'eau.

Elle s'avança et sentit les regards qui peu à peu convergeait vers elle,
sa robe rouge vaporeuse soulignait ses gracieuses courbes et la couleur ne faisait que rappeler son titre, qui lui en aucun cas n'avait été un cadeau des habitants. C'était un titre de naissance qui ne pouvait que lui appartenir et qui n'était que plus célèbre que sa royauté démocratiquement acquérit.
Ses compagnes lui sourires, lui parlèrent quelques peu et finalement attrapèrent ses fines mains.
L'entrainant dans la joyeuse ronde ou chacune riait, dansait et chantait avec entrain.
Le spectacle commençait accompagné par des musiques imaginaires qu'elles étaient les seules à entendre, mais dont elle suivaient le rythme à la perfection avec une aisance qu'on ne pouvait acquérir facilement. La lune elle même semblait éclairé plus spécialement ce cercle mouvant qui s'agitait en son honneur avec un plaisir qui la flattait.

Ses yeux furent attirés un instant par l'endroit d'où lui sembla venir un son, un appel presque silencieux qu'elle n'avait pas réellement entendu, mais plutôt soupçonné.
Son regard de braise croisa celui d'un être ténébreux qui observait la scène en retrait.
Ce n'était pas la première fois que ce jeune homme appréciait ce spectacle, mais pas assez longtemps pour qu'il puisse le trouver laçant.
C'était un étranger, un qui venait depuis peu d'un pays que Zaïa ne se rappelait pas avoir connue un jour. C'était la perfection masculine incarnée qui se tenait ainsi adossé à un tronc d'arbre, observant ce qu'il se passait sous ses yeux.
Elle esquissa un sourire qu'il pouvait savoir à lui, mais qu'aucunes des autres demoiselles n'auraient pu surprendre comme tel. La relation étrange qui les réunissaient n'était pas un secret, mais elle restait incompréhensible et inhabituelle pour ces deux-là, insaisissable pour les autres.

    Zaïa: Apollon, l'appela t-elle sans émettre un son.


Et ses yeux se reposèrent sur celles qui valsaient avec plaisir,
Callisto n'était pas la ce soir, elle ne connaissait la raison de cette absence mais n'était absolument pas d'humeur à s'en inquiéter. Il y avait tant de possibilité qu'elle ne chercha pas à en isoler une en particulier.
Préférant se mouvoir en riant avec les autres, soupçonnant que l'objet de ses convoitises la rejoigne sous peu. Elle souhaitait profiter un peu de l'ambiance merveilleuse et pourtant éphémère de cet instant, s'en imprégner un peu avant d'affronter les tambourinements de son cœur qui manquait à chaque regards, à chaque paroles de sortir de sa poitrine.
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MessageSujet: Re: La rage fait naître les plus belles passions { Zaïa   La rage fait naître les plus belles passions { Zaïa I_icon_minitimeMar 14 Juil - 17:09

    Cries, rires, paroles et chuchotis, voilà ce qui composait la violente mais pas moins passionnée petite mélodie de l’air. Les diaboliques sirènes attiraient entre leurs épines, l’unique proie de l’instant. Oui, mais l’homme, même envouté par ces voix tant aimées et cependant redoutées, demeurait à l’abri, perché sur un compagnon de bataille, qui sembler vouloir le protéger. Préserver sa raison, peut être. Mais en toute vérité, lequel d’entre les belles de nuits et lui, y avait t’il le plus à redouter ? Observant la magnifique valse des corps, des courbes et des matières, Apollon était tel un enfant curieux de découvrir ce que son âge lui interdisait. La lune, de ses rayons d’argent, venait caresser les peaux diaphragmes de l’assemblée, pour n’en sublimer que toujours plus ceux qu’elle arriverait à capturer. Poussant finalement un soupir, qu’il était cruel d’être le spectateur de pareille vision. Dans cette étrange illusion, il lui semblait n’être plus qu’un chat noir, sans aucune raison ni même droit d’être là. Comme ayant presque perdu toutes notions de réalité, avait t’il pu y perdre aussi sa beauté ? Papillons, fleurs, oiseaux, nymphes. Un réel plaisir pour les yeux, un amère goût de poison en bouche. Son regard d’azur fini par lui aussi se perdre à jamais, la jalouse Morphée tentant de s’accaparer à elle seul le bel apollon. Lutins de vapeurs, asticots danseurs, fils de couleurs…

    Soudain une veloute rouge le fit s’extirper des griffes de la fée. Était-ce un sournois tour de sa part, pour lui faire perdre définitivement pied en cette douce soirée ? Il essaya, en vain, d’ouvrir non pas ses yeux, qui l’étaient déjà bien assez, mais d’avantage son bon sens, qui qu’en à lui s’était éclipsé. Était-ce donc son Aphrodite ? Son délicieux vice ? Car dans son monde désenchanté, la rose rouge devait être rouge, comme une jonquille se doit d’être violette. Ou est-ce jaune ? Se relevant avec souplesse, comme un félin fasciné par son prochain jouet. Il appuya plus vigoureusement ses mains sur la branche et releva son crâne aux reflets doré. C’était elle. Il en était sûre maintenant. Ce regard furtif en sa direction, ce sourire secret mais pas moins coquin, rien que pour lui, qui jamais ne pourrait être perçu par autre chose que ses yeux alertes. Apollon sentit son cœur s’accélérer, un tambourinement dans ses tempes le fit chanceler. Sans même prendre garde, il tombait, glissant comme un pantin désarticulé de son joyeux perchoir. Emettant un bruit sourd avant d’heurter le sol, c’est en boule de nerfs qu’il était, que le jeune matou évita e pire et se répercuta sur ses deux pieds nus , les mains agrippant déjà les herbes chatouilleuses du lieu. Sn petit numéro d’acrobate ne devait pas être passé inaperçu, déjà les regards des jolies fleurs étaient posé sur son corps et un air inquiet mais pas moins amusé, parcouru leurs traits.

      - « Aucunes inquiétudes, votre objet n'a rien de cassé. »

    Les mains agrippèrent les siennes, caressant sa nuque, son ventre, ses bras. Des lèvres déposant de fragiles baisées sur ses joues rosées ou son cou saillant. Tout n’était qu’un fouillis, qu’un enivrement parfait. Comment n’avait t’il pu ne imaginer qu’être sur terre était bien mieux que perché comme la chouette admirative, qui sympathiquement gardait l‘endroit sous son œil de doyenne ?

    Se laissant submerger par la vague de sensations et d’odeurs, il fermait les yeux pour ne pas prendre peur. Mais l’envie de la voir était trop forte, elle lui déchirait les entrailles, griffait son cœur à lui en faire gémir de douleur. Suffoquant presque dans cette frénésie tellement aimée, mais qui l’empêchait de la retrouver, il écarquillait son regard, tournant son divin visage de tous côtés. Son sourire était là, il était toujours bien présent. Mais ce n’était que grâce à la fumée que les chenilles recrachaient. Que grâce aux herbes et aux tisanes dont les vapeurs tièdes recouvraient avec ravissement ce petit monde en exaltation. Enfin, il cru voir un morceau de visage, une main familière, des lèvres n’attendant plus qu’à être goutées. Ce n’était qu’une parade, qu’une honteuse chimère, que son esprit fabriquait. La chaleur des corps étaient presque insupportable pour ce charmeur de glace. Par delà les minois séraphins, par delà les muses éprisent de leur apollon, de cet inconnu tombé de nulle part qui ne ravissait qu’encore et à jamais l’endroit de tous les péchés, il cru distinguer celui de l’âme dont il s’était entiché. Zaïa, elle l’appelait, encore et encore, il l’entendait, il le sentait. Comme attiré par un aimant, le chasseur était de nouveau celui que toutes personnes connaissaient. De front, il se faufila comme un poisson, aux travers les vagues déchainées. Sa promise était de dos, laissant sa main baladeuse effleurer sa nuque, et ses lèvres en titiller la chaire. Était-ce au final un crime de se laisser dompter par si sincères attachements ? Sa reine, sa déesse, elle était son opium, sa dépendance. Son instinct lui confiait au creux du profond néant dont il était la victime, que ce serait elle qui pourrait illuminer et fleurir l’endroit de sa démence. A l’instant même où sa bouche se heurta à la folie ardente de sa peau. Plus rien n’y personne ne comptait. L’amour lui transperçait t’il ce cœur que l’on croyait de pierre ?

      - « Oh ma reine, ma douce… » Les chuchotements du bellâtre étaient à peine audibles, comme des plaintes, des prières, qu’il adressait à un dieu imaginaire, à une déesse fictive.
      « J’ai cru… j’ai cru que je ne te verrais pas. J’ai cru que tu m’avais laissé. Za-ïa… Zaïa pourquoi m’infliges-tu cela ? » Les paroles se faisaient plus rapides, la voix s’essoufflant alors même que le bel apollon recouvrait de milles promesses la nuque, les épaules, de sa belle.


    Alentour, tout n’était que mouvements, que turbulences radieuses, tumultes, bourrasques, tornades. La nuit dans le jardin des fleurs était aussi incandescente que farouche.
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MessageSujet: Re: La rage fait naître les plus belles passions { Zaïa   La rage fait naître les plus belles passions { Zaïa I_icon_minitimeMar 14 Juil - 20:16

Sa propre voix raisonnait encore dans ça tête, le prénom qu'elle avait prononcé, l'appel silencieux.
Qu'il était obsédant alors qu'elle le savait tout prêt, qu'elle sentait son regard posé sur elle, elle voulait le voir et lui parler. Profiter de son corps, de son visage, de ses paroles, profiter de lui et pourtant elle se torturait elle-même en se refusant à le rejoindre.
Peut-être un sorte de test dont elle n'avait pas même conscience, encore le sourire qu'elle lui avait adressé, furtif, flottait sur ses lèvres mais laquelle de ses compagnes aurait pu en comprendre la cause? Aucune, et comme toute souriait béatement et riais de bon cœur, le sourire léger de la Reine des fleurs se fondait dans la masse. Formant avec les autres une tapisserie enivrante alors que pourtant il en était si différent.

Son bel Apollon perché sur un immense arbre, allait-il vraiment descendre la rejoindre? Il ne pouvait résister à l'appel des sirènes; mais l'appel même de Zaïa en était plus obsédant, c'était presque un ordre alors qu'elle n'avait qu'articuler avec douceur le prénom de l'être désiré.
Zaïa ce laissa entrainer par la Violette qui semblait particulièrement délurée ce soir, elle avait toujours été une petite boule de nerf ce qui contrastait avec son nom aux sonorités calmes.
Adressant un dernier regard à l'endroit où elle avait aperçut celui qui venait de faire s'affoler son cœur, un léger soupire qui ne fut entendu dans le vacarme de la fête.
C'était une tradition de participer un tant soit peu aux fêtes qui se déroulaient la nuit, elle se faisait donc un devoir d'y rester, quelque peu à contre cœur il fallait l'avouer.

Elle dansait avec les autres, l'orchestre de leur voix si différentes étaient aussi étourdissant que magnifique. Il fallait dire que les fleurs étaient en apparence parfaites et que leur voix se devait de respecter ce critère, évidemment les caractères et le narcissisme détruisait quelque peu cette perfection, mais ne rendait pourtant que plus intéressantes ces créatures.
Son corps se laissait entrainer par la folie de la soirée, mais son esprit restait fixé sur une unique chose. Chose qui si l'on peut le dire ainsi tomba du ciel.
En effet le beau jeune homme dégringola de la branche de son arbre et alors que toutes les demoiselles s'étaient immobilisées pour l'observer il termina sa chute théâtralement.
Son regard inquiet se posa sur ce corps superbe qui se redressa quelque peu chancelant, elle n'était pas au premier et ce ne fut donc pas elle qui avança vers lui.
Une ribambelle de beauté accourut au devant d'Apollon, elle n'en fut pourtant nullement inquiète car elle savait qu'aucune n'oserait avoir une attitude déplacée alors qu'elle était là.

    Apollon: Aucunes inquiétudes, votre objet n'a rien de cassé.
    Jonquille: Alors vient t'amuser avec nous, répondit-elle ravit.


Le beau se laissa entrainer par la belle blonde et bientôt nombre de demoiselles s'approchèrent, elle soupçonnait les baisers, les caresses et les murmures prometteurs, mais ne s'en formalisa pas.
Préférant recommencer à danser, aussitôt imité par les autres demoiselles, en quelques secondes la fête battait à nouveau son plein.
Pourtant cette fois Zaïa n'y était vraiment plus elle attendait seulement de le voir, seul le tambourinement de son cœur raisonnait et elle cherchait vaguement le blond.
Dansant pour ne pas qu'on s'inquiète, il était presque impossible d'avoir un air naturelle alors qu'elle avait perdu son prince dans cette marée, une marée dans lequel bien nombreux auraient été ceux qui se seraient noyés heureux.
Elle se sentait déjà jalouse d'imaginer ses amis, se jeter comme des hyènes sur son cher amant, elle n'avait jamais éprouvé ce genre de sentiment ou du moins pas de cette façon.
Habituellement c'était elle qu'on jalousait et lorsqu'elle l'était elle-même la source de ce sentiment l'était encore plus après. Il fallait dire qu'on la disait Reine et en un sens cela était vrai puisqu'elle se trouvait quelque peu au dessus des autres, veillant à ses biens et à ses amis avec ferveur.

Un frisson parcourut sa nuque alors que des doigts brulant s'y attardaient, caressant avec rage chaque parcelle de la peau dorée de la belle, elle reconnaissait ces caresses sans difficulté et cela augmentait son trouble.
Des lèvres déposèrent bientôt des baisers dans sa nuque et elle se sentit frissonner d'avantage, qu'il était doux de recevoir les lèvres féroces et gourmandes de cet homme qu'elle prisait tant.
Elle se laissa étreindre de dos, n'ayant pas le besoin de le voir pour le savoir là.
Elle en oubliait le reste et la fête elle-même sembla les oublier puisqu'ils se retrouvèrent rapidement hors du cercle nocturne fait de chair et de tissus.
Elle voulut se retourner puis se ravisa passant une main sur le bras qui encerclait à présent sa taille, elle aurait voulut le déchirer pour ne jamais avoir à le partager. Car elle craignait le franc succès qu'il avait, il créait une dépendance étrange chez toute celle qu'il rencontrait, mais elle était là seule à avoir semblé avoir un effet identique sur lui.
Ce n'était pas suffisant, elle n'était pas rassasié et ne serais jamais entièrement contenté; c'était le troublant sentiment qui la brulait, la jalousie était bien mesquine.

    Apollon:Oh ma reine, ma douce…
    J’ai cru… j’ai cru que je ne te verrais pas. J’ai cru que tu m’avais laissé. Za-ïa… Zaïa pourquoi m’infliges-tu cela ?

    Zaïa: Apollon... Apollon.... Comment peut tu penser pareil chose, se lamenta t-elle plaintive.
    Et toi même comment as-tu pu me faire languir ainsi? Préfère tu donc danser avec ses autres alors que je me consume de t'attendre, lui reprocha t-elle dans un soupire.


Se retournant cette fois elle laissa son regard son plonger avec volupté dans l'azur des yeux de l'étranger, voulant emprisonner ceux-ci et être la seule à en connaître tout les secrets, le moindre reflet la moindre nuance elle voulait tout apprendre et tout posséder.
Égoïste beauté qui n'avait la force d'imaginer ne pas être la seule, l'idée la tuait et elle ne supportait pas cette lente agonie.
Passant ses bras autour de la nuque d'Apollon elle s'y cramponna fermement, sans lui faire mal juste pour le posséder un peu plus. Autour d'eux les chansons semblaient n'être que des murmures rageur.
Elle ne voulait plus ce mêler a la foule, juste eux deux seuls et cela serait suffisant. Pourquoi ce tracasser pour ces autres qui ne ressentait pas même une infime poussière du sentiment qui les rendaient à ce moment fou de l'envie de n'être qu'un, de ne pas pouvoir être séparables.
Elle baisa sa joue avec douceur, mais la fougue prenait bien vite le dessus.

    Zaïa: Ô Vilain, pourquoi donc te nomme tu leur jouet? N'es-tu pas à moi et à moi seulement?
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MessageSujet: Re: La rage fait naître les plus belles passions { Zaïa   La rage fait naître les plus belles passions { Zaïa I_icon_minitimeMer 15 Juil - 2:02

    N’en finissant pas de chercher réconfort auprès de ce petit corps tant désiré, le bel Apollon avait même fini par oublier qu’en cette soirée, une plaisante fête se déroulait. Aspirant l’odeur comme un parfum des plus rares, voulant mordre cette peau qui se devait de lui appartenir, cette chaire dont les caresses, le contact lui-même ne suffisait pas, ne suffirait jamais. Il se retenait en son plus fond intérieur, pour ne pas faire éclater la rage qui le consumait. Cette folie issue de la frustration qu’il se découvrait, celle de ne pouvoir faire de cet être tout entier, le sien. Ecoutant d’une oreille bourdonnante la douce voix de sa belle, il se mit à sourire tout en continuant son manège, tellement délicieux et innocent amusement. Chez le jeune homme, toute cette fascination allait rapidement tourner à l’obsession. Le ton qu’elle employait était calme, serein, et à la fois violent, douloureux. Comme un pique que l’on enfoncerait dans le cœur, il ressentait vibrer tout son être par cette affreuse blessure. Sadique cœur qui jamais ne lui avait fait pareil effet, comment osait t’il maintenant se dévoiler à lui. Lui qui ne désirait que se voir plonger dans l’effort charnel le plus vide et désespéré. Avec Zaïa, tout avait changé, et pour cela… Il la détestait passionnément. Dangereux paradoxe diront certains, qu’il en soit ainsi. De toutes manières, le chasseur aime les défis. La façon dont elle arrivait à prononcer ce nom, son nom. Il ne pouvait que s’y perdre, qu’oublier son identité. Elle l’appelait comme une vierge enverrait ses complaintes à un dieu cruel, qui un instant l’aurait délaissé pour une autre, pour un tas d’autres. Etait-ce ce qu’il avait fait. La pensée lui traversa l’esprit, et finalement c’est ce même organe redouté qui se déchira. Eclatant sa poitrine et sans plus savoir se retenir, un gémissement de souffrance. Comment avait t’il pu faire ça ? Comment avait t’il pu lui faire ça ? La perdre serait signer son arrêt de mort, n’est-ce pas ? Il ne répondait rien, car le bellâtre le savait, si il ouvrait la bouche, sa voix se briserait. Et l’orgueil, cette vile maitresse, le tenait prisonnier de ses chaînes invisibles mais diablement persuasives.

    Rêve sans espoir, amour perdu, qu’était-elle ? Cette créature pourtant si fragile, si narcissique, qui devant lui, disparaissait au profit d’une fleur, d’une amante avec qui rien, ou presque, n’avait été pourtant partagé. Le chasseur se serait t’il mu lui-même en victime immonde ? Aucuns pièges n’avaient été placé, alors… Tout cela n’était peut être qu’un stupide mirage, qu’un simulacre odieux, créé de toutes pièces par son âme profondément torturée, qui avait décidé de le faire disparaître pour toujours, avec cette muse qu’il recherchait, qu’il attendait sans jamais trouver. Puis, elle se tourna, et son visage illuminé par les faibles rayons d’argent pu enfin lui apparaître. Elle accrochait ses yeux à son regard. Il ne pouvait plus fuir, il était prie dans la toile, et voilà que le damné eternel sautait tête la première dans l’honteux paradis, que l’on nomme si bien enfer. Le minois de son Aphrodite était torturé, bien trop tourmenté, pour que cela ne le laisse de marbre. Oui, mais pourquoi ? Il ne comprenait pas. Le souffle court, le cœur s’emballant dans une course effrénée sans queue ni tête, sans aucuns sens. Le voilà presque qui semblait vouloir s’échapper de sa place initiale, tentant de percer son torse brulant. Elle passa ses bras autour de sa nuque, ce qui ne fit que la faire encore et encore se rapprocher de son organisme détraqué. Comme il aurait souhaité pouvoir tout simplement l’y enfoncer, l’y fondre pour que plus jamais elle ne puisse s’en séparer. Les danseuses furieuses, les veloutes subtiles, les bruits sordides. A quoi bon écouter pareilles sottises, quand la fureur d’une nuit trop courte vous prend subitement par surprise. Rien ne serait jamais assez long lorsque la belle, venait à retrouver cet inconnu qu’il était. Pourquoi, pourquoi n’était t’il donc pas tombé dans ce monde absurde plus vite ? Le temps aurait t’il aussi cette maladive jalousie en lui, comme trop de choses l’entourant ici. Apollon n’en serait pas étonné. Ecarté de tous mouvements trop brusques, auparavant, sa nature ne l’aurait supporté. A ce moment, bien des choses lui paraissaient mesquines. Ce tourbillon, cette tornade tant aimé en une époque lui semblant trop loin pour avoir un jour existé, devait être une façon pour lui de s’y cacher. D’y masquer la solitude intense qu’il éprouvait, la désertion unique qui jusqu’alors le détenait comme un précieux objet. Le destin souhaitait le préserver, obligeant son esprit à s’agenouiller face au néant. En échange, on lui accordait la capture de nombreux cœurs. Certes ça avait été bon, foncièrement délectable, toutefois, ceci ne suffisait plus, depuis que cette évidence, son idylle, avait naquis sous ses yeux infâmes. La seconde parole de Zaïa le fit tressaillir. Et à la fois calmer sa torture. Elle semblait endurer le même supplice que lui. Le baiser qu’elle avait déposé sur sa joue, se dilatant en une impétuosité immédiate.

      -« Ne dis pas de sottises. Je ne suis leur jouet que parce que c’est toi qui m’y as forcé. M’avoir fait entrer en ces lieux exigeait partage de ta part… » Se taisant et finissant par enfouir son visage dans le creux de son cou, il ramena d’un mouvement sec par le bas de ses reins, le petit corps chétif de la plus piquante des roses. Murmurant d’une voix presque inaudible à son oreille, personne sauf elle ne serait ce secret. Cela, il le jurait.
      -« Mais au fond, comment peux-tu un instant croire que je puis être à une autre ? Je t’ai offert mon être tout entier, au moment même où ton regard m’avait croisé. Mort ou en vie, le chasseur pourrait bien se tuer si cela était le désir du renard qu’il pensait jusqu’alors chasser. »

    Et dire que par ses futiles excentricités, chaque nouvelle journée, il m’était cette promesse en danger, il m’était en jeu cette vacillante réalité. Et ce, dans l’unique but de se persuader, que rien ne pouvait être vrai. Fermant les yeux, les plissant si fort qu’il ne percevait plus une once de luminosité, il fallait que la vision de cauchemar s’efface. Il le fallait tout de suite. Une mimique s’immisçant sur son visage, presque similaire à celle d’un enfant sur le point de s’effondrer. En larmes ou en crise de colère ? Personne n’aurait su le dire, car Apollon demeurait même au pays des merveilles, l’un des plus grands mystères.
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MessageSujet: Re: La rage fait naître les plus belles passions { Zaïa   La rage fait naître les plus belles passions { Zaïa I_icon_minitimeSam 18 Juil - 21:35

Avant même de lui demander s'il préférait donc ces autres fleurs elle savait que la question était mesquine, égoïste et blessante. Elle le savait et c'était peut-être pour cela qu'elle la posa, pour s'assurer d'être bien celle qui le possédait, la seule à avoir un tel pouvoir sur lui.
Elle savait qu'il avait un grand pouvoir de séduction mais elle voulait être la seule à avoir une attraction identique sur lui, la belle et célèbre Rose Rouge se voulait peut-être immortelle et au dessus des autres à cet instant. Elle ne le savait pas elle-même.
Les mots sortir de sa bouche et elle s'étonna du son de sa voix, de ses intonations plaintives, elle n'avait absolument pas imaginer penser ses mots et son cœur se serra en se rendant compte du fait qu'elle était elle-même si vulnérable face à lui.
C'était différent de ce qu'elle avait connu, être attiré par des beaux hommes et fier de les exposer ou de les rejeter; voilà le genre de relations qu'elle avait toujours eu. Des relations éphémère n'étant basé que sur l'attirance et sur rien d'autres.
Uniquement le plaisir des yeux et l'orgueil de partager la beauté d'un homme en pouvant dire qu'il était sien. Elle se rendait seulement compte à présent qu'ils n'avaient été que des décorations qui ne faisait que la rendre plus belle elle.
Elle le défia du regard et son regard pouvait aussi bien reflété la passion que la colère de découvrir cette faiblesse. Elle n'avait jamais été celle qui risquait de souffrir, celle qui se dévoilait sans savoir quoi attendre. Ne se rendant absolument pas compte qu'en réalité ils l'étaient tout deux.
Deux faibles amoureux brûlant de désir et de passion, mais aussi de colère et de fierté.
Voulant posséder toujours plus, mais jalousant toute les relations de l'autre.

Il poussa un gémissement de souffrance qui la fit revenir à elle,
le regardant avec d'autant plus de curiosité que ce son ne pouvait que refléter une souffrance similaire. Son beau Apollon était-il aussi faible finalement?
Non cela ne pouvait être le cas, il était le bel étranger qui avait fait monter en elle tant de sentiments contradictoire. Il avait rendu tout si difficile et semblait prendre plaisir à la torturé, mais en même temps pouvait-elle seulement lui en vouloir? Elle ne s'en trouvait pas la force.
Elle ne voulait que le blesser pour tester ses sentiments, était-ce vraiment grave d'éprouver ce besoin de lui faire du mal? Elle avait toujours été forte, c'est ce qui lui avait permis de devenir la Reine des fleurs, pourtant face au Chasseur la proie se retrouvait s'en défense.
Perdue dans une innocence qu'elle ne se connaissait pas et n'arrivait pas a comprendre,
voulant se battre et en même temps s'abandonner à ce bonheur à porté de main.
Elle l'embrassa sur la joue presque avec violence, pourtant la douceur de ces lèvres rendait ce geste presque innocent. Elle ne prêta pas attention aux murmures qu'elle entendit,
sachant qu'entre la surprise, l'amusement et la jalousie les autres créatures avaient de quoi jaser pendant des lustres. Leur danse semblait plus entrainante et plus envoutant, auraient-elles voulu lui voler son amant? Cet amant qui n'avait jamais même échangé un vrai baiser avec elle, jamais ses lèvres moqueuse n'avaient effleuré la bouche pulpeuse de la Rose Rouge. La trouvait-il repoussante ce cruel homme qui venait bouleversé sans pitié apparente sa vie.
Elle eut l'impression de le sentir défaillir alors qu'elle lui demandait presque à contre cœur s'il ne lui appartenait pas à elle et à elle seulement.

    Apollon: Ne dis pas de sottises. Je ne suis leur jouet que parce que c’est toi qui m’y as forcé. M’avoir fait entrer en ces lieux exigeait partage de ta part…


Elle le regarda avec amertume, était ce donc cela? Si elle se devait de le partager alors elle n'en était qu'une de plus, une de ses stupides et vulnérables maîtresses ne pouvant vivre sans un homme qui ne voyait en elles qu'un jouet; un divertissement.
Elle ne voulait pas être un jouet et alors qu'elle défaisait ses bras pour partir, cacher sa déception, sa jalousie et sa colère qui commençaient à la saisir toute entière elle s'immobilisa brusquement.
Il blottissait son front chaud contre sa nuque, cachant son visage dans son épaisse chevelure blonde. Pourquoi faisait-il cela? Ne venait-il pas de la renvoyer à un rang qu'elle ne pouvait accepter, ne comprenant pas, mais en voulant d'avantage, elle ne bougea plus.
Le laissant la tirer jusqu'à ce que leurs corps brulant soient collés, tout deux incandescents, l'un à l'autre. Elle n'arrivait a comprendre la raison de cette étreinte alors que ses paroles laissaient un goût amère dans sa gorge.
Sa main se posa sur sa nuque sans qu'elle le veille et elle le caressa avec douceur,
se rendant à peine compte de la fête qui semblait s'éloigner pour un nouvel endroit. Laissant les deux amants égarés seuls.

    Apollon: Mais au fond, comment peux-tu un instant croire que je puis être à une autre ? Je t’ai offert mon être tout entier, au moment même où ton regard m’avait croisé. Mort ou en vie, le chasseur pourrait bien se tuer si cela était le désir du renard qu’il pensait jusqu’alors chasser.


Son murmure semblait être un secret douloureux, mais qu'il était apaisant aux oreilles de Zaïa.
Cette promesse la rendait plus importante que toute autre et elle aimait cela, elle se voulait spéciale autant que lui l'était a son cœur. Aussi indispensable que lui l'était à tout son être.
Car à ces mots il lui semblait qu'il ne pourrait vivre sans elle et cela était une pensée que la faisait frémir de plaisir, elle se sentait moins à sa merci que lui ne l'était.
Car la belle n'était pas habituer à être la plus dépendante, bien qu'a cet instant elle le fut peut-être encore.
Elle sentait le souffle chaud et rapide d'Apollon sur sa nuque et alors que les chants disparaissaient en direction des rosiers elle se calmait enfin.
Aspirant un instant le parfum de ses cheveux brun, elle devinait son visage d'enfant rebelle qui lui était masqué par sa propre chevelure et dans une élan d'affection qu'elle ne put contrôler elle le serra contre elle.
Voulant se reprendre et se défaire de cette faiblesse et de cette dépendance qu'elle venait d'afficher elle le força à reculer; avec douceur mais fermeté.
Lui adressant un sourire qui se voulait moqueur alors que ses yeux eux ne reflétait que le désir qu'elle ressentait, elle se détourna un instant.
Observant les lueurs vacillantes qui émanaient du cortège de danseuses, ainsi elle ne ferait plus partie de cette fête ce soir alors qu'elle l'avait presque inventée.

    Zaïa: Alors en ce cas bel Apollon prouve le moi.
    Montre moi que je suis celle dont tu ne pourrais te passer.
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MessageSujet: Re: La rage fait naître les plus belles passions { Zaïa   La rage fait naître les plus belles passions { Zaïa I_icon_minitimeLun 20 Juil - 23:22

Etait-ce donc si compliquer de comprendre une femme dont on était amèrement accro ? Sans savoir pourquoi, le regard du bel Apollon se perdait dans les brumes agressantes d’un inconnu dangereux. D’un piège dissimulé sous de jolies traits. Les sien. Prit au piège par sa faute ? Oui, mais quelle faute ! Il avait osé lui révéler ce qu’il s’était à jamais interdit de proclamer. Inspirant profondément, et redoutant de ne laisser filer une mimique traitresse. Elle l’avait repoussé. Peut être doucement. Mais elle l’avait fait. Serrant la mâchoire et laissant apercevoir toujours plus la forme de son divin visage. Etait t’elle donc d’une si grande inconscience ? N’avait t’elle donc aucun sentiment ? Il n’était qu’un jouet de plus. Une marionnette dont l’orgueil de la belle, poussait à manipuler. Soudain rageur, il ne souhaitait que partir avec la foule haletante, et se laisser enivrer de leurs chaires pécheresses. La faire ravaler son arrogance et surtout la faire souffrir de ce mal être qui le consumait. Ses lèvres pouvaient bien se poser sur sa peau, elle n’en brulerait que toujours plus l’épiderme. Douloureuse, lente et détestable agonie. Plaintes incessantes qu’il devait au plus vite faire taire dans son esprit. Se séparant encore plus de son corps désiré, Zaïa allait découvrir à quel point il était imprudent de le défier.

Esquissant un sourire odieux, qu’il était merveilleusement gouteux d’annihiler toutes sensations, toute humanité. Il allait répondre à son défis bien plus violemment qu’elle ne le prévoyait. Voilà que le chasseur réapparaissait. Plus cruel et sadique que jamais. Le minois angélique de sa rose piquante n’y ferait rien. Plus cette fois. Chimère d’enfant gâté, de bambin trop aimé, il ne pourrait rien y faire. Déjà, elle l’avait dompté. Sans en prendre garde, la nymphe venait charmer son âme. Son odeur, son aura. Apollon ne voulait qu’en fumer la moindre parcelle. Ne rien laisser derrière lui, de crainte qu’on ne puisse lui voler ce précieux raille de cocaïne. Maintenant, il avait compris. Elle était son héroïne. Aussi dangereuse qu’exaltante. Oh comme il la haïssait… Elle l’avait écouté, et finalement s’était détournée. Face à ce dos fin, à ses courbes excitantes, à cette tension permanente. Que cherchait t’elle, que voulait t’elle ? A la fois problème et solution. Elle avait le don de le faire défaillir, tantôt misérable, et aussitôt prince. Le bel adonis n’en pouvait plus en cette fraîche soirée. Il ne voulait que la dévorer.

Essayant d’ouvrir la bouche, sa mâchoire était soudée. Son organisme forçant le jeune homme à ne pas tout détruire d’un seul geste, d’une seule parole. Comme si déjà, il redoutait la fougue hargneuse dont il pouvait faire preuve. Passant la langue sur ses lèvres et tentant de se ressaisir. Apollon n’en pouvait plus, il allait sortir les griffes. Elle rompu le silence à temps. Elle voulait une preuve. Qu’il lui prouve qu’elle était unique, la seule. Mais les femmes ne pouvaient être seules, bien qu’elles soient chacune uniques dans la vie du charmeur. Passant une main dans sa tignasse, il fallait qu’il réfléchisse avant d’agir. Acte plus ardu qu’il n’y paraît face à pareille espèce, d’une rareté qui obligeait la malice à ne pas la laisser filer. Levant les yeux au ciel, c’est en quelque seconde furtive que l’équation finale incrusta sa cervelle redoutable.
    -« Zaïa, ce petit jeu est sournois. Tu cherches à mettre à l’épreuve ma vilaine personne. » Agrippant son bras avec rapidité et l’arrachant à son songe. Il voulait la forcer à venir auprès de lui. Il prit vigoureusement de l’autre main sa fragile nuque. Avec véhémence, il fit s’approcher le visage de la Reine. Susurrant de ses lèvres furieuses des mots qui fusèrent non loin de ses yeux. La maintenant fermement dans la position, le renard ne pouvait s’échapper.
    -« Si tu savais comme je te hais. » Apollon se mit à se mordre la lèvre, de peur de ne d’avantage l’horrifier. Son souffle se faisant court, presque étouffant au contact de cet être vénéneux.
    -« Je te déteste Zaïa. Je te deteste… » Presque sur le point de s’effondrer. La virulence qui jusque là marquait son visage s’estompa avec ravissement. Mettant presque à nu ce masque de faux semblants. Déesse de son cœur, harpie de sa vie.


Le jeune ingénu lâcha brutalement la blondinette. Trop de souffrances, immonde torture. Il ne pouvait plus, il n’en pouvait plus. Il s’écarta d’elle, la toisa d’un regard abrupt. Celui d’Apollon. Cet animal désenchanté et désemparé. Baissant ses yeux incandescents sur l’herbe chatouilleuse. La nature était en émoie, enfin, sa jalousie pouvait être contentée. Sur le point de s’éclipser, il semblait vouloir la laisser là. Seule, instable poupée qu’il souhaitait autant voir désarticulée que le cœur battant. Paradoxe pour le moins surprenant. Tant de questions venaient se bousculer dans son crâne endolorie. Il aurait pu l’embrasser, gouter à ses lèvres qu’il n’avait toujours pas violé. Forçant la belle à se soumettre à la force de ses doigts et non de ses sentiments. Si eut t’elle un instant ce genre de choses pour lui. Pareillement, Apollon ne savait plus où se situer. Comme perdant le nord. Le sud. L’est ou l’ouest. Le ciel devant sa terre, et la terre son enfer. L’oxygène un poison et la mort une libération. Furieux, il cracha un dernier sifflement d’entre ses dents, balançant sa main en l’air théâtralement. Déjà lui tournant à son tour le dos, c’est d’un pas chancelant qu’il tentait de s’enfuir. Luttant, en vain, contre cette douleur qui déchirait son cœur. Car cœur, il se découvrait.
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MessageSujet: Re: La rage fait naître les plus belles passions { Zaïa   La rage fait naître les plus belles passions { Zaïa I_icon_minitimeMar 21 Juil - 0:51

Elle avait dit ces mots égoïstement, remettant en doute l'amour d'Apollon.
Il lui disait qu'elle était la seule, mais ces gestes et son attitude ne lui donnait pas l'impression d'être unique. Hors c'était une chose bien connue que les femmes aiment se savoir ou du moins se croirent uniques, c'est un besoin primaire dont elles ne peuvent se détacher et Zaïa la première.
Au fil des années, des amours éphémères et des relations sans lendemain elle avait développé un petit orgueil à ce sujet; elle se savait belle et désirée et comme beaucoup de demoiselle elle se prédestinait à un amour unique, véritable et passionnant. Hors Apollon lui offrait certes l'amant idéal, beau à en mourir et qui faisait fondre presque toutes les demoiselles qu'il croisait, mais en aucun qu'a il ne lui donnait ce sentiment de sureté, cette certitude d'être vraiment aimée.
N'allez pas imaginer que cela était le cas de tout ceux qui avait partagés plus d'une nuit avec elle, elle avait eu de nombreuse histoires dont elle savait qu'elles n'avaient aucun avenir.
Comme avec le beau Isor, un sublime latino qui avait été un amant parfait et appréciable, mais qui aimait encore son ex petite amie. Elle l'avait su en décidant de s'amuser avec lui et cela ne lui avait que simplifié les choses, aucun des deux n'avaient attendu plus de l'autre qu'une relation charnelle parfaite et cela s'était terminé paisiblement sur une sorte d'amitié sarcastique.
Pour Apollon tout était différent, elle était tombé amoureuse de lui et la passion qui déchirait son cœur lorsqu'elle le voyait, lui parlait ou le sentait rendait cette incertitude insupportable.
Elle la plus belle fleur du Jardin était en proie a une jalousie excessive pour chaque demoiselle qui s'approchait de lui avec trop d'insistance. C'était insoutenable pour elle et elle voulait le savoir au moins aussi jaloux qu'elle.

Sa voix qui s'éteignaient à l'instant, laissant encore vibré l'air de ses sonorités exquises.
Elle avait une attitude moqueuse mais sa demande était des plus sérieuses, ce n'était en aucun cas un jeu, elle ne lui proposait pas elle exigeait.
Mettant volontairement en doute ces sentiments, espérant de tout cœur qu'il la rassure, lui dise combien il ne pouvait lui résister. Elle rêvait de le voir la prendre dans ses bras, l'embrasser enfin lui qui ne faisait que l'effleurer. Elle voulait de l'intensité autant que de la passion, elle voulait des sentiments autant que des actions. Elle s'était elle-même reculé pour mieux l'observer, ne louper aucun réactions de son corps tout saisir et essayer en même temps de prendre l'air le plus détaché possible. Feignant presque la simple curiosité alors que ses tempes étaient tambourinés par le sang qui affluait trop puissamment, sa tête raisonnait des battements de son propres cœur et sa respiration était saccadée autant qu'elle pouvait l'être. En regardant attentivement son visage on pouvait déceler au coin de ses lèvres le doutes, qui s'y reposait tranquillement alors que sa bouche tremblaient légèrement. Mouvement presque indécelable, mais tellement invivable.
Le sourire qui étira les lèvres de son beau chasseur, la fit ciller, très légèrement mais déjà elle redoutait le pire. Elle aurait presque du ravaler ses larmes si elle n'avait pas fait preuve d'un tel contrôle sur elle-même. C'était pour dire à quel point elle se sentait mal et prise au piège, elle l'avait dit comme un jeu et il l'avait prit comme tel, la perdant dans sa propre erreur.
Regrettable et douloureuse erreur, Ô comme elle se détestait, comme elle le détestait d'être si stupide de ne pas voir la vulnérable créature qu'il tenait entre ses griffes mortelles.

    Apollon: Zaïa, ce petit jeu est sournois. Tu cherches à mettre à l’épreuve ma vilaine personne.


Elle blêmit à ces paroles, la considérait-il comme un jouet? Il avait dit jeu et elle avait sentit son cœur rater un battement, douloureusement elle approcha sa main de sa poitrine, dans un geste vulnérable. Qui fut aussitôt coupé par la violence d'Apollon, celui-ci se saisit de son bras avec une fermeté implacable, que lui voulait-il donc voulait-il la briser physiquement en plus de la détruire moralement? Elle la forte et impétueuse Reine des Fleurs devait-elle se retrouver ainsi comme une vulgaire proie, un renard avec lequel le chasseur se serait amusé avant de préférer le détruire, elle aurait voulut le foudroyer du regard mais ses yeux se fixèrent au sol.
Il attrapa sa nuque avec autant de vigueur, la forçant à s'approcher, elle ne respirait même plus. Elle ne lui voulait à cet instant que du mal, une colère désespérée et encore une fois ses yeux n'exprimaient que détresse là ou il y avait eu de la moquerie.
Ainsi la taquinerie n'avait pas eu l'effet escompter, il n'avait pas comprit la difficulté qu'elle ressentait à se montrer fragile, se sentir fragile était déjà bien trop difficile pour elle, comment pouvait-elle en plus l'exposer? Elle l'avait toujours caché, toute sa vie la seule personne qui avait pu observer auparavant que sa force n'était pas infinie c'était Callisto. Sa tendre meilleure amie, elle voulait se jeter dans ses bras et pleurer toute ces larmes amères qu'elle sentait déjà remonter.

    Apollon: Si tu savais comme je te hais.
    Je te déteste Zaïa. Je te déteste…


Elle vacilla et il ne dut s'en rendre compte, mais si à cet instant il ne l'avait pas retenu si férocement elle se serait surement effondré, c'était donc cela d'être rejetée?
C'était donc ça le sentiment que l'on ressentait? Ressentait-on quelque chose d'ailleurs?
Une déchirure et un vide immense, puis rien que sa propre détresse. Le désespoir de perdre ce que l'on désire tellement, le désespoir d'être abandonné et de n'avoir enfaite été rien.
D'avoir ressentit tout cela pour rien et de savoir que cela n'avait pas été partagé, la haine voilà la passion qui l'animait lui, alors que l'amour la tuais lui il la détestait.
Il la lâcha brusquement et elle se maintint mollement sur ses fines jambes dorées, elle n'était qu'une marionnette dont les cordes lâchaient les unes après les autres.
Et lui terrible marionnettiste les coupaient avec délectation, quel vil créature pouvait prendre un tel plaisir à faire autant de mal? Car c'était bien du plaisir et du sadisme qui éclairait ce si charmant visage, ne gâchant en riant sa perfection, la modifiant simplement; la rendant plus déchirante.
Il eut un geste vers elle qu'elle ne comprit pas alors que toute expression quittait son visage, être ignorée était encore plus douloureux elle aurait aimé laissé éclater sa rage, mais face à l'absence de tout, seul le désespoir restait, terrible compagnon, plus charognard qu'ami.
Il se retourna, se détourna d'elle sans un geste de plus, s'éloignant déjà comme avec hâte.
Ainsi il était si difficile de rester avec elle pour lui, il préférait rejoindre les charmantes et joyeuse fleurs qui dansaient loin de la Rose Rouge.
En une seconde ses jambes cédèrent, n'étant retenues par aucune volonté, aucune force pour maintenir ce corps léger. Elle tomba sur l'herbe humide et le bourdonnement de ses oreilles l'empêchait de savoir si elle s'était écrasé en grand fracas ou sans un bruit.
Il ne la regardait plus alors son impuissance et sa tristesse éclatait triomphalement au grand jour, ou plutôt au pâle visage de l'astre lunaire.
Les larmes parsemèrent ses joues, coulant sans aucune retenues et enfin elle pleura.
Sa voie désespérée et cristalline éclatait entrecoupée et presque inaudible.

    Zaïa: Et moi je t'aime... Moi je t'aime Apollon, murmura t-elle.



Citation :
Te préviens tu la laisse comme ça jte démonte.
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MessageSujet: Re: La rage fait naître les plus belles passions { Zaïa   La rage fait naître les plus belles passions { Zaïa I_icon_minitimeVen 24 Juil - 16:36

La voix déchirante de sa belle éclata l’atmosphère. Comme si on venait de lui enfoncer une lame dans le dos, il resta figé. Paralysé par une douleur qui le dépasse. Était-ce vrai ? Tout cela n’avait aucun sens. Son esprit dégénéré lui jouait un tour. Zaïa n’avait pas de cœur. Jamais elle n’en aurait un. Les fleurs ne peuvent faire courber l’échine à un chasseur. Elles n’aiment que se sentir plus belles, plus parfaites. L’orgueil et la vanité guidant leurs pas. Et non un homme, et qui plus est, un sale enfoirée de jeune impertinent. Essayant en vain, de retrouver son souffle, d’aspirer l’air absent qui l’entour. Apollon avait entendu ces mots trop nombreuses fois, au coin d’un oreiller, sur le bord d’une bouche énamourée. Mais jamais, ils n’avaient été prononcé de la sorte. La Rose Rouge avait fait taire les chuchotis jaloux de la nature. Elle avait fait se stopper net les gestes narcissiques des papillons et des lucioles. Les étoiles, dominant inlassablement l’assemblée semblaient les uniques demoiselles à avoir déjà tout compris.

Serrant ses poings pour ne pas laisser échapper des paroles, qui en cet instant, il en était sure, seraient regrettées à la minute même. Le bel adonis ne savait pas, ou plus, que faire. Lui faire face, serait lui montrer qu’il avait cédé à la harpie. Ne pas le faire, le laisser sortir de cet affront grand vainqueur. Prenant finalement son visage d’ange entre ses mains, il fallait se contenir, ne jamais faillir. Dangereux dilemme quand on sait à quel point cette chère créature était un drogue pure pour son être. Plaie béante, laissant entrevoir toutes les entrailles de ce charmant chasseur. Et si pour une fois, une seule petite fois, ce n’était pas un jeu. Et si ce crie de détresse était une vérité, odieuse et traitresse, que sa Vénus ne pouvait plus dissimuler sous risques de le laisser s’échapper. Un tourbillon immonde de contradictions et de passions se mit à immerger sa raison aliénée. S’en était trop, tant pis, il était de toutes manières finis sans elle. Quitte à souffrir, ne valait t’il pas mieux que ce soit sous extase et illusions sublimes?

Détournant son corps de la trajectoire présente, observant d’un œil agar le petit corps fragile tombé sur le sol. Douloureux supplice que de voir pareille scène. La figure sculpturale d’Apollon se décomposa littéralement. Était t’il donc à ce point manipulateur et violent ? Était t’il donc ce monstre assassin qui détruisait tout sur son chemin ? Jusque là, il ne l’avait jamais cru. Aujourd’hui, il en était désormais sûre et certain. Ravalant son arrogance, les bras pendouillant sur ses côtés et les jambes tremblantes. C’est à peine si il réalisait que rien de ce manège n’avait été prémédité. Ce qui unissait ces deux sordides personnages, c’était un amour incompréhensible, destructeur. Une relation houleuse mais diaboliquement fusionnelle. La rencontre avait déclenché chez eux, un nouveau sentiment inconnu et redouté, qui les poussaient vers une préservation de leur vie. Oui, mais une fois réunis, plus rien n’avait d’importance. Comme si, enfin, la rencontre de deux néants créait l’apparition d’une terre d’asile, d’un paradis nouveau.

Avançant vers elle, foulant l’herbe trop curieuse de ses pieds désespérés. C’est ses genoux qui heurtèrent violemment la terre agressée. Ne sachant comment s’y prendre, il était face à elle, le torse courbé, les mains posées à plat sur le sol qui trop rapidement se mettait à tourner. Son regard incandescent venant lécher les courbes de sa dulcinée. Brutalement, c’est l’instinct qui frappa son organisme, qui le brisa pour qu’il se réveille et agisse. Sans en subir d’avantage, ne pipant mot, il avança au plus proche d’elle et la serra immédiatement dans ses bras. Les battements de son cœur berçant les sanglots de sa reine. Penchant son visage à sn oreille, c’est une voix blessée, entrecoupée, qui doucement finit par se faire entendre.

    « Je suis désolé. Je… Je suis désolé. »
    Essayant d’enlever les goutes d’eau déposées sur le minois de son aimée. Ses yeux n’étaient plus haineux et rageurs, mais inquiets et emplies de douleur.
    « Je t’aime Zaïa. Tu es la seule qui ai depuis le premier jour, comptait pour moi. »
    Lui caressant ses cheveux ébouriffés, ce n’était là que pour mieux la regarder.
    « J’agis comme un sale chien parce que… Parce que… Oh tu ne comprendrais même pas pourquoi. » marquant une pause en esquissant un léger sourire pour la consoler.
    « Promets moi de ne jamais plus pleurer à cause de moi. Je suis un abruti. Il n‘y a pas d‘autre adjectif. Je crains tellement ce que je suis, que je préfère te séparer de moi. Mais c‘est impossible. » Tournant la tête de droite à gauche, comme pris de panique. Il réussit à se stabiliser en prenant entre ses mains le visage de Zaïa et enfonçant sn regard droit dans le sien.
    « Tu es une drogue, tu comprends ça ? Tu es ma drogue. Je n’ai pas besoin de pilules, de fumettes débiles ! C’est toi qu’il me faut. Juste toi. Tu ne te rends même pas compte à quel point il t‘es facile de me détruire. En un mot, un regard, un geste…»


Son cœur s’emballe, il semble vouloir fracasser la cage thoracique de l’idiot enfant. Ils sont seuls, dénudés de tous faux semblants. Les masques tombent quand la souffrance se fait trop forte. Personne ne peut endurer pareil supplice, telle agonie ! Tout cela devrait être interdit. Pour la première et unique fois de sa vie, Apollon avait dit et penser en même temps, aimer quelqu’un. Était t’il donc tombé dans les travers de ses vices ? Avait t’il donc cédé à ce dangereux sentiment qui est capable de faire faire les pires choses pour l’autre ? Il n’en doutait pas, et son instinct se mit à hurler qu’il devait fuir. Approchant son visage encore plus près, toujours plus et à jamais, de ce péché qui était le sien. Le jeune ingénu gouta au fruit défendu. Déposant le baiser sur ses lèvres brulantes, scellant son destin, suite d’une existence déchirante.
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MessageSujet: Re: La rage fait naître les plus belles passions { Zaïa   La rage fait naître les plus belles passions { Zaïa I_icon_minitimeSam 25 Juil - 16:37

Les mots avaient celés sa voix, sa gorge était serrée et elle ne trouvait en elle qu'une seule force.
La force de pleurer, de laisser enfin tout ces sentiments contradictoires qu'elle ressentait en la présence de son Apollon sortir, elle ne se trouvait que la force d'enfin laisser s'exprimer l'amour insupportable qu'elle se découvrait lentement et douloureusement pour le bel étranger.
Elle ne réussit pas à supporter de regarder sa silhouette s'éloigner dans la pénombre, ses mains rabattues sur son visage elle pleurait à chaudes larmes. Son corps à genoux n'était que secoué par les spasmes provoqués par ses pleurs.
Comment avait-il pu se jouer ainsi d'elle? La faire crever de jalousie en voyant toutes ces demoiselles qui lui tournaient autour, la faire espérer à de quelconque sentiments, tout cela pour finalement l'abandonner en lui disant qu'il la détestait. Il se réjouissait peut-être du spectacle, car elle n'avait décelé dans ses yeux aucune pitié lorsqu'il lui avait dit ces mots rageurs.
Elle la Rose Rouge, la fleur la plus célèbre du Jardin, si à cet instant son univers s'effondrait il pourrait être sur que lorsqu'elle se relèverait enfin se serait par la force de la haine.
Et la haine de cette créature pouvait être encore bien plus terrible que celle de n'importe qui, si par malheur pour lui elle reportait sa colère sur son être il pouvait être sur de devenir en peu de temps le fantôme de ce qu'il était. Elle le détruirait petit à petit, happant morceau par morceau avec férocité, elle le détruirait de ses mots, elle le détruirait de ses gestes; car tel était ses épines.

Cependant pour le moment les épines avaient été limées et elle ne pouvait ressentir que l'irrésistible désespoir, il serait le premier et le seul à la rejeter, car plus jamais elle ne voudrait ressentir tel sentiment. Elle renierait l'amour et rejetterait sa propre faiblesse.
Car tel était sa force, pouvoir contrôler et reporter sur un sentiment une colère qu'elle ne comprenait pas et ne pouvait maitriser.
Le bruit de chaque pas du beau jeune homme la déchirait un peu d'avantage à chaque fois qu'ils raisonnaient, comme il était cruel de la torturer ainsi. Elle qui à cet instant était si faible, seule face à l'inconnu, telle une enfant face à une maladie incurable. Oui il était sa maladie, celle qui la détruisait un peu plus chaque secondes et finalement la tuerait.
Et pourtant il gardait en lui le seul antidote de ce mal étrange, il était le poison et le le traitement qui la sauverait, le mal et le bien, le détestable et l'irrésistible.
Apollon était tout ce qu'il lui fallait pour vivre, mais lui ne le désirait pas et préférait partir sans finir le travail, laisser le corps à l'agonie se noyer dans son propre sang; car son sang était ses larmes et qu'il ne pouvait s'arrêter de couler.

Le bruit devint de plus en plus insupportable et lorsqu'elle aperçut au travers de ses sanglots, les pieds de celui qui devait être entrain de la quitter elle crut qu'elle était devenue folle.
Qu'elle l'aimait tant qu'elle l'imaginait finalement face à lui, pourrait-elle seulement le détester finalement? Cet être tant désiré, elle le rêvait même dans ses cauchemars.
Un bruit sec et il se tenait à genoux devant elle, il semblait aussi torturer qu'elle, quel terrible supplice lui infligeait son esprit? Elle n'en savait rien, mais préférait s'abandonner dans cette douce folie que se battre et rester dans l'insupportable réalité.
Ici il restait avec elle et c'était tout ce qu'elle désirait, s'il l'aimait un peu seulement elle s'en contenterait.
Sa joue fut écraser avec une délicieuse violence contre son torse, elle inspirait son odeur et essayait de l'encrer dans sa mémoire, ne pas oublier ces délicieux moment qu'elle imaginait.
Profiter un peu avant de revenir à la situation présente. Elle pleurait encore, mais c'était plus de bonheur que de désespoir, sa main attrapa le vêtement d'Apollon, s'y cramponnant avec force.

    Apollon: Je suis désolé. Je… Je suis désolé.
    Je t’aime Zaïa. Tu es la seule qui ai depuis le premier jour, comptée pour moi.
    J’agis comme un sale chien parce que… Parce que… Oh tu ne comprendrais même pas pourquoi.
    Promets moi de ne jamais plus pleurer à cause de moi. Je suis un abruti. Il n‘y a pas d‘autre adjectif. Je crains tellement ce que je suis, que je préfère te séparer de moi. Mais c‘est impossible.
    Tu es une drogue, tu comprends ça ? Tu es ma drogue. Je n’ai pas besoin de pilules, de fumettes débiles ! C’est toi qu’il me faut. Juste toi. Tu ne te rends même pas compte à quel point il t‘es facile de me détruire. En un mot, un regard, un geste…

    Zaïa: Tu es un imbécile.
    S'il m'est facile de te détruire Apollon, je ne pourrais pas le faire sans me détruire moi-même
    Et toi-même tu me détruit à chaque regard que tu offre à une autre, à chaque sourire qui ne m'est pas destiné.... Ne me laisse plus jamais, ne me déteste pas,... Je veux que tu sois mien Apollon.
    Je ne pourrais pas te partager, tu comprend?


Elle ne pleurait plus mais son regard n'exprimait rien, elle n'osait rien espérer. Se rendant à peine compte du fait qu'il ne s'agissait en rien d'un rêve et que donc que cette relation était dangereuse.
Dangereuse pour elle et pour son bien-être, elle en dépendait totalement et se sentir sur la corde raide était très difficile pour cette belle femme habituée a toujours avoir ce qu'elle désirait.
Il caressait sa chevelure blonde habituellement soyeuse, qui se trouvait être dans un état pitoyablement ébouriffée. Son visage était marqué par les nombreuses larmes qui y avaient coulées, ses yeux bleus brillaient et son visage était figé dans un manque d'expression surprenant.
Pourquoi était-il revenu, pourquoi hurlait-il la feu et la glace?
Pourquoi tout entre eux n'était que contradiction, elle voulait le détruire pour qu'il n'appartienne à personne d'autres et en même temps ne pouvait vivre sans sa présence.
Il lui était vital et il semblait que pour lui aussi le sentiment était douloureux.
Apollon se pencha sur elle redressant son visage, il s'approcha avec une telle lenteur que si elle l'avait voulu elle aurait pu s'écarter aisément, peut-être était-ce d'ailleurs délibéré.
Elle ne bougea pas et enfin leur lèvres s'effleurèrent, ces lèvres brulantes qu'elle avait tant désirée étaient enfant sienne. Se mélangeant dans un baisé délicieux.
Pourtant cela restait toujours trop peu, elle ne voulait que plus et c'était bien ce qui était déchirant et déstabilisant. Elle n'avait jamais voulu quelqu'un à ce point là et avait toujours tout obtenu avec facilité, c'était totalement différent avec le beau jeune homme.

    Zaïa: M'aime tu Apollon? Ou n'est-ce là qu'un jeu terrible que tu invente?
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MessageSujet: Re: La rage fait naître les plus belles passions { Zaïa   La rage fait naître les plus belles passions { Zaïa I_icon_minitimeMer 12 Aoû - 21:49

    Cédé à la tentation la plus noble, voilà ce qu’il avait fait. Le chasseur était amoureux. Ou du moins, il le pensait. Etait-ce un crime dans ce pays de toutes les folies ? Après tout, il était à son tour devenu l’un des personnages dégénérés mais des plus ravissants, de cette existence désenchantée. Le contact était doux, presque trop. Il aurait voulu la prendre, la garder bien au chaud dans son être, à jamais. Capturant l’oiseau de son désir, dans son torse. Elle ne devrait partir, elle ne pourrait de toutes manières plus, car la déchirure serait trop violente. Il en était persuadé. Ses entrailles se serrant, voilà qu’un crie de détresse tentait de s’exalter dans l’amertume de cette soirée. Esquissant un léger sourire lorsque leur étreinte se rompis. Laissant ses bras pendant, les mains cependant fermement agrippées au sol. Il ne devait pas s’enfuir. Pourtant sa raison le lui hurlait à lui en faire exploser toute logique jusqu’alors inachevée. Partir, courir le plus loin possible de cette drogue immonde, dont il était l'un des plus féroces junkies. Inspirant profondément l’air alentour. Ce n’eut pour effet que de le ramener toujours plus à la réalité de l’instant. Plongeant son regard incandescent dans les yeux azurés de son ange. Tout ne lui semblait qu’être un joli rêve pour enfant gâté. Apollon n’avait pas été fichu de trouver chaussure à son pied dans le monde réel, mais dans celui-ci, la belle au bois dormant lui avait presque était donnée comme sympathique cadeau de bienvenue. La petite Alice était d’une délicieuse effronterie. Voulait-elle donc voir le chasseur tomber aux mains de sa victime ? Sale vermine que voilà. Zaïa, sa reine à lui, avait finalement rompu le silence en posant une question dangereuse. Fallait t’il qu’il y réponde aussi vite ? Etait t’il forcé de prononcer les mots fatidiques devant toutes une assemblée de curieux cachés dans ce que l’on appelle nature. Le vent, les étoiles, la lune. Un tas de jaloux, qui n’attendaient que la chute du prédateur pour allaient aussitôt colporter la nouvelle au gré des courants d’air malicieux.

    Un, deux, trois. Voilà que le temps s’écoule et que le bellâtre ne laisse rien entrevoir de sa réponse. Joue t’il encore une fois ? Echapper à la fatalité n’est pas une chose à faire lorsque l’être unique et aimé se situe juste en face de soi. Est t’il donc aussi cruel que cela, pour ne pas répondre avec un naturel presque romantique, à cette si tendre créature ? S’en est assez, il lui semble avoir passé une éternité. En réalité, cela ne fait même pas trente minuscule secondes qu’il rêvasse.

      Que veux-tu que je te dise ? Es-ce véritablement nécessaire de te laisser entendre cette vérité qui m’échappe encore ? Je me suis une fois de plus bien trop confié à tes oreilles avides de mes songes. »

    Baissant finalement son regard et se laissant tomber en arrière pour observer le ciel immense. Le seigneur Stevens paraît apprécier ce sombre tableau. Jamais il ne change, et pourtant, il est en constant mouvement. Roulette infâme et terriblement magique. Seule la lune, maîtresse de son cœur, lui offre ses rayons argentés, pour illuminer son esprit, et leur corps souffrant. Les herbes se remettent à rire, elles caressent sa peau et chatouillent ses sens. Joie détestée, il ne redoute que toujours plus de croiser le minois de sa vénus chancelante. Passant ses bras derrière sa nuque. Le bel adonis veut garder la tête haute, il veut montrer le faux. Il veut ouvrir un nouvel acte dans la pièce de théâtre. Ainsi, le masque réapparaît. Plus rien ne doit s’échapper de son âme étourdie.

      Laisse-moi encore un peu de temps Zaïa. »

    Son visage s’immerge dans la noirceur de la nuit. Se fondre, se confondre. Oublier les voix qui le supplient. Annihiler les sentiments qui le détruisent. Juste reposer paisiblement, comme un mort. Un mort froid et détaché de toutes vies. Personne, voilà ce qu’il désire devenir. Anonyme, fantôme. Tout ce qu’il vous plaira, tant qu’il puisse s’exalter juste pour une soirée tranquille.

      Viens auprès de moi. Et s’il te plaît ne m’en veux pas. »

    Mordillant sa lèvre inférieure, n’était-ce pas d’une stupidité sans nom que de demander pareille faveur à une Aphrodite torturée ? Peut être. Mais il n’en avait que faire en cet instant perdu. Il ne souhaitait que la sentir au plus proche de lui, sans pour autant l’y forcer. C’est étrange, mais depuis le début, elle était la seule à avoir eu cet effet sur ce jeune homme aliéné. Il redoutait de la pousser, ayant trop peur qu’elle ne disparaisse aussitôt lui aurait t’elle succombé. Mais pourquoi penser de la sorte ? Ce qu’ils s’étaient avoués n’étaient finalement pas suffisant ? Non. Lente agonie pour un cœur vide et aigrie. Aigrie de son existence et des fleurs qui ne cessaient de tomber à ses pieds sans jamais le faire plier. Le prédateur finit par extirper l’un de ses bras d’en dessous de son crâne d’écervelé et lui fit signe de s’approcher. Tendant sa main aux longs doigts osseux, invitation timide d’une âme en fuite.
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