White Rabbit
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 Oublie ce qui te fait souffrir {Callisto

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MessageSujet: Oublie ce qui te fait souffrir {Callisto   Oublie ce qui te fait souffrir {Callisto I_icon_minitimeDim 5 Juil - 16:45

A ecouter en lisant.


La chanson ne quittait pas son esprit, elle était dans sa tête et y tournait en boucle joyeusement et désespérément. Qui avait eu l'idée idiote d'inventer une telle chanson pour les non-anniversaires? Ceux de la forêt surement, c'était eux qui avaient les idées les plus folles; les aristocrates eux étaient bien trop fascinés par le pouvoir, ceux du jardin des fleurs par leur nombrils... Les autres étaient inclassables, mais de toute façon les coupables étaient désignés.
Elle se plaignait maintenant parce que la mélodie était devenue agaçant, mais ce matin encore quand elle la chantait elle lui paraissait tout a fait amusante. Ravalant cet excès de colère inutile elle se focalisa plutôt sur ce qui était important. Soit la personne qu'elle cherchait depuis près de deux heures sans la trouver.
Elle avait remarqué la disparition de celle-ci à sa fête de non-anniversaire et se demandait bien où elle pouvait être partie. C'est vrai après tout la fête était pour elle et elle avait préféré déguerpir.
Elle savait que son amie la discrète Rose Blanche avait besoin d'une certaine solitude, chose qu'elle ne comprenait pas, mais il lui était difficile d'imaginer qu'elle en eu besoin alors qu'il lui restait tout ses cadeaux à déballer.
Zaïa cherchait donc la fragile blonde dans le jardin; alors que quelques minutes encore elle se trouvait avec Apollon, qui s'était porté volontaire pour retrouver Callisto; elle était à présent seul puisque le beau jeune homme avait eu l'idée que se séparer agrandirait la zone de recherche.

C'était ennuyeux puisqu'elle n'aimait que peu être toute seule, enfin bon il ne fallait pas se plaindre non plus. Le temps était superbe et le Jardin des Fleurs suffisamment peuplé pour qu'elle ne soit pas vraiment seule. Un petit troupeau de mome rath d'ailleurs la suivait, elle aimait particulièrement ces bestioles qui habituellement préféraient aider les promeneurs perdus dans les bois.
Un peu plus loin un essaim d'abeilles à ressort sautillait de fleurs en fleurs, elles ne pouvaient certes pas voler, mais elles étaient les meilleurs pour faire du miel.
La belle se courba un instant pour cueillir une tasse thé et en avala une gorgée.
Continuant tout de même ses ennuyeuses recherche elle ne perdait pas espoir que son amie face son apparition d'une seconde à l'autre en la voyant. Callisto était après tout pleine de surprise puisque peu bavarde.
La belle fit un détour par la Rivière Fleurie, c'était un endroit que les deux jeunes femmes appréciait après tout, il était donc possible de l'y trouver. Mais pourquoi avait-elle donc fuit la fête, elle avait eu l'air d'apprécier en arrivant; elles avaient rigolé et mangées du gâteau en forme de chenille chien tenant dans sa bouche une chenille chat. Elles avaient salué les invités et ensuite Zaïa avait accueilli Apollon qui était venu en retard, c'était surement vers la que son amie avait disparue.
Elle ne comprenait pas trop pourquoi celle-ci semblait s'assombrir en la présence du bel homme, ils s'entendaient pourtant parfaitement bien.

Apparemment il n'y avait personne à la Rivière, où du moins pas la personne qu'elle voulait y trouver.
Il lui sembla bien voir une jeune femme particulièrement banale se baigner, mais lorsqu'elle regarda à nouveau il n'y avait que des bulles à la surface. Les algues carnivores avaient aussi besoin de se nourrir occasionnellement et elles ne croquaient que les jeunes gens qu'elles ne jugeaient pas assez beau pour se baigner dans leur eau.
Ces plantes étaient impartiales et il était arrivées aux fleurs de les utiliser pour choisir de nouveaux habitants pour le Jardin. C'était une méthode assez rudimentaire mais très efficace et nul doute que jamais ces coquines n'auraient oser manger la belle demoiselle Harvey, qui on le disait ici rivalisait presque de beauté avec la Reine.
Elle changea de direction et bientôt ses narines furent chatouillées par des volutes de fumées multicolores, agréable odeur qui avait tôt fait de faire tourner la tête à ceux qui la respirait.
Les habitués prenaient plus de temps pour en ressentir les effets et Zaïa les respiraient depuis son plus jeune âge puisqu'elles se trouvaient particulièrement à la Taverne du Y.

    Dealeur: Et bah! Dit donc ma jolie tu ne veux pas des pilules, lança l'homme particulièrement shooté avec un petit sifflement admiratif.
    Zaïa: Je n'ai pas le temps d'en prendre. Je suis bien trop pressée.
    Dealeur: Une belle demoiselle pressée ça sent la romance.
    Zaïa: Pas du tout, je suis à la recherche de ma meilleure amie.
    Dealeur: Tout aussi belle?
    Zaïa: Vous n'imaginez pas.
    Dealeur: On peut savoir ton nom? Tu m'amuse.
    Zaïa: On m'appelle la Rose Rouge et ce qui vous amuse à mon avis c'est les pilules que vous avalez monsieur.
    Dealeur: Oh, désolé majesté je ne vous avait pas reconnu. Acceptez ce paquet de pilules comme excuse, dit-il en lui balançant un petit sac.
    Zaïa: Ce n'est pas un crime, je ne suis pas reine. Merci pour le paquet, ajouta t-elle en l'attrapant en vole.
    Dealeur: Vous êtes comme tel ici, passez mes salutations à la Rose Blanche.
    Zaïa: Comptez-sur moi.


Des rencontres comme cela elle en faisait des tonnes, même si les personnes n'étaient pas toutes des petits dealeurs de pilules magiques.
Tenant son paquet serré dans sa main elle s'éloigna à grand pas, après tout elle cherchait vraiment sa chère amie et elle devenait impatiente de la retrouver.
Les buissons laissèrent bientôt la place aux rosiers et les papillons chevaux à bascules entourèrent la jeune femme en hennissant de plaisir. Ces bestioles aimaient particulièrement les jolies choses et se montraient, lorsqu'elles en trouvaient, des plus affectueuses et collantes.
Zaïa en laissa une se poser sur son épaule, mais continua ses recherches sans s'arrêter. Habituellement elle aurait un peu joué avec, puisque ces papillons étaient très joueurs, mais bon sa priorité l'en empêchait.

    Zaïa: Sur la feuille on voit ramper le mille-pattes aventureux
    Et la blanche pâquerette rêve d'un papillon ... sé-ri-i-eux
    Nos pensées sont quelque fois très profondes
    Il est bon d'entendre nos avis
    Car nous sommes la beauté du monde
    En ce matin de mai fleuri.


Dernière édition par Zaïa D. Stymest le Mer 8 Juil - 15:32, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Oublie ce qui te fait souffrir {Callisto   Oublie ce qui te fait souffrir {Callisto I_icon_minitimeDim 5 Juil - 21:24

"Il arrive quelquefois qu'une femme cache à un homme toute la passion qu'elle sent pour lui, pendant que de son côté il feint pour elle toute celle qu'il ne sent pas."



    Leurs yeux se posèrent alors sur un banc de pierre, où se trouvait une assiette avec une part de gâteau à moitié mangée. Une fourchette se trouvait dans l’herbe au pied du banc, comme abandonnée précipitamment.


*****


    Une course folle à travers les hautes herbes, une respiration haletante, une larme sur une joue.

    « Elle court vite dis donc. »
    « Oh oui, Rose Blanche semble fuir quelque chose. »

    Les murmures des divers habitants accompagnaient la fuite et la folle cadence de Callisto. Une larme coulait sur sa joue couleur de porcelaine, une larme qu’elle n’avait pu retenir une minute de plus.
    Oui, la jeune femme fuyait, elle fuyait la vision d’un bonheur auquel elle n’aurait jamais accès. Elle fuyait une idylle qu’elle ne pourra jamais vivre qu’en rêve. Elle fuyait, comme on fuie une pièce de scène que nous ne pouvons qu’observer. Qu’il est frustrant de ne pas pouvoir agir !

    Ses pas ralentirent jusqu’à s’arrêter totalement. Elle avait couru au hasard de ses pas, sans se soucier le moins du monde du chemin qu’elle prenait. On ne pouvait jamais se perdre totalement dans le jardin des fleurs de toute façon. Enfin ça, c’était pour les habitués comme la Rose Blanche, qui connaissait cet endroit comme sa propre poche.
    Inspirant de grandes bouffées d’air, la jeune femme s’appuya sur ses genoux afin de récupérer. Ces courses avaient un petit quelque chose de salvateur pour la demoiselle qui aimait autant la solitude et le silence que la compagnie et le bruit. Etrange, certains disent. Oui et bien zut.

    Callisto continua son chemin en marchant lentement. Son esprit fourmillait de toutes sortes de pensées qu’il fallait qu’elle évacue d’une manière ou d’une autre. Il lui vint l’idée d’aller à la Rivière Fleurie, endroit que Zaïa et elle affectionnaient particulièrement. Mais cette idée fut vite rayée de son esprit, c’en était une très mauvaise pour tout dire, elle savait parfaitement que ce serait le premier endroit où la Rose Rouge viendrait la chercher. Oui, elle le savait aussi que lorsque que son amie se rendrait compte de son absence, elle s’en ira la chercher. Peut être avec quelques comparses, histoire de rendre la tâche plus facile. Callisto connaissait sa meilleure amie par cœur et savait comment elle réagissait. Voila pourquoi elle la savait à sa recherche et ne voulait pas être retrouvée. Du moins pas tout de suite.

    Alors la jolie Rose continua son chemin, jusqu’à arriver aux rosiers. L’endroit était dense et peuplé de toutes sortes de créatures. Tout comme le reste du jardin d’ailleurs. C’est dans cette partie du Pays des Merveilles que l’on pouvait voir les créatures les plus étranges, comme ces chevaux à bascule ailés par exemple. Callisto les aimait beaucoup ces bestioles, elle les trouvait très rigolotes.
    La jeune femme trouva une petite clairière, petit cercle lumineux où seul pénétrait les rayons de soleil. La Rose Blanche s’assit au milieu, sa peau de porcelaine ainsi baignée par les pâles rayons de l’astre du jour. Ne penser à rien, surtout ne penser à rien. Trop tard. Fermant les yeux, la jeune femme ne pu toutefois pas retenir un énième larme, qui traçait son lent sillon sur la joue de la jolie Rose.

    Elle en était là de ses pensées, lorsque qu’une vois et une chanson vinrent briser le silence ambiant ainsi que la tranquillité de Callisto. Fronçant les sourcils, cette dernière ne rouvrit pas les yeux. Pas besoin, elle avait tout de suite reconnue la voix, ne la connaissant que trop bien. Zaïa, bien sur, qui d’autre ? La Rose Blanche soupira profondément. Elle ne pourrait pas toujours la fuir, il fallait qu’elle l’affronte tôt ou tard. Alors ouvrant les yeux, essuyant les quelques larmes qui restaient sur ses joues, elle appela son amie, de sa voix claire et cristalline.

    « Je suis là Zaïa »

    Son amie fit son entrée dans le rond de lumière et Callisto lui offrit un sourire des plus convainquant.
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MessageSujet: Re: Oublie ce qui te fait souffrir {Callisto   Oublie ce qui te fait souffrir {Callisto I_icon_minitimeMer 8 Juil - 21:15

Flash Back:


    Apollon: Ma Reine. Dit-il en lui déposant un baisé sur la main.
    Zaïa: Arrête donc tes bêtises, dit-elle en riant.
    Apollon: Très bien, très bien. Je me plierais a ta volonté, souffla t-il affichant un faux air résigné.


La jeune femme lui sauta au coup en riant joyeusement, ce garçon avait le dont de l'amuser.
Peut-être était-ce parce qu'il venait d'un autres univers que le sien; mais il semblait si différent d'eux, si différent d'elle.
Pourtant elle avait été rapidement charmée par son physique, plus que plaisant, son charisme incroyable et son humour hors du commun. Il était loin d'être atteint de la folie commune au pays des merveilles, même s'il était évidemment qu'il était fait pour vivre ici.
Du moins était ce les pensées de la belle, autant que son désir, en effet il n'avait pas fallut longtemps à Apollon pour la séduire presque autant qu'il l'avait été lui-même.
C'était peut-être ce sentiment, nouveau pour elle, qui l'empêchait de remarquer ceux de sa meilleure amie. La douce Rose blanche avait en effet succombé elle aussi au charme de cet étranger et bien qu'elle tentait de le cacher à la Rose Rouge tout le pays s'en était rendu compte.
Ce n'était surement plus qu'une histoire de temps pour que l'autre le remarque aussi, une chose était sur personne ne savait comment les choses allaient ensuite changer, mais elle changeraient obligatoirement.
Apollon fit tourner la femme qui l'envoutait dans les airs puis la déposa en souriant légèrement.
Aucun des deux ne semblait plus réellement faire attention à ce qui les entouraient et c'était bien navrant, puisqu'ils auraient pu voir le regard de la douce Callisto qui à cet instant perdait de son énigmatique innocence.

    Apollon: Tu es... très en beauté aujourd'hui.
    Zaïa: Vraiment? Mais attend de voir Callisto elle est a croquer.
    Apollon: Et où est-elle?
    Zaïa: Sur le banc derrière, tu connais son faible pour les friandises.


Se tournant vers le banc qu'avait désigné le belle Rose Rouge ils durent tout deux remarquer que celle dont on fêtait le non-anniversaire n'était de toute évidence plus là.
Pourtant c'était bien son banc: l'assiette, la cuillère et une partie de gâteau reposait sur l'herbe tendre. Les deux jeunes gens se regardèrent un instant, surpris, Zaïa ne l'avait pas trouvé malade ce matin quel pouvait donc être le mal qui l'avait forcée à partir sans les prévenir.
Il ne fut pas nécessaire à la Reine des Fleurs de parler pour être comprise, tout deux s'éloignèrent à grandes enjambées jetant des regards autour d'eux pour retrouver la charmante blonde qui leur avait faussée compagnie.
Cela faisait déjà presque deux heures qu'ils retournaient le pays des merveilles en tout sens lorsque l'homme de deux femmes eut une idée ingénieuse, divisé pour mieux régner.
Ainsi Zaïa parti du côté de la Rivière Fleurie alors qu'Apollon lui allait aux Jardins des Roses.


Fin du Flash Back.


Le cheval posé sur son épaule la ramené à la réalité, un cheval? Je parlais évidemment d'un papillon-cheval, insecte comme vous le savez très comment au pays de la charmante Alice.
Zaïa regarda la petite bestiole en lui adressant un sourire résigné, il y avait peu de chance qu'elle réussisse à trouver Callisto si celle-ci avait décidé de se cacher.
Mais il était de son devoir d'amie de faire de son maximum pour la retrouver, même si cela voulait dire passer des heures ennuyeuses à hurler son prénom.
Il fallait avouer cela à Zaïa, même si elle faisait preuve de beaucoup de patience avec les gens, elle ne supportait pas de s'ennuyer. C'était bien la chose qui l'horripilait et la rendait ronchonne, vous l'aurez comprit on ne pouvait pas dire que marcher seule entre les rosiers était une activité amusante.
Le petit cheval, qui avait du capter le début de mauvais humeur, commença à hennir et bien vite la Rose Rouge reconnut le rythme de cette chanson: Un matin de mai fleuri. Une chanson très apprécié au Jardin des Fleurs et il fallait dire que l'entendre lui redonnait un semblant d'enthousiasme. Aussi la magnifique demoiselle commença t-elle à chanter accompagnée par les faibles hennissements du papillon-cheval à bascule.

    Callisto: Je suis là Zaïa,
    l'appela t-elle.


Enfin le son de la voix de sa chère amie troublait le silence, imaginaire, qui entourait la belle.
Un large sourire se dessina sur ses lèvres et aussitôt le fameux papillon-cheval à bascule s'envola.
La Rose Rouge n'eut pas besoin de longtemps pour comprendre que sa douce confidente se reposait enfaite dans une «clairière» au milieu des rosiers.
Elle se rendit compte près de celui d'où était sortie la jolie voix et rapidement fit son entrer dans la cachette de la Rose Blanche.
Celle-ci lui adressait un sourire qui se voulait des plus convaincant, mais sa joue semblait encore humide, hésitante Zaïa lui rendit son sourire et s'installa à ses côtés.
Il fallait bien qu'elle comprenne le pourquoi du comment et ce devait être une longue et dure histoire étant donné que la demoiselle Harvey le cachait jalousement.

    Zaïa: Alors les paquets n'étaient pas assez nombreux à ton goût?
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Callisto E. Harvey
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MessageSujet: Re: Oublie ce qui te fait souffrir {Callisto   Oublie ce qui te fait souffrir {Callisto I_icon_minitimeMer 8 Juil - 23:24

    Il est parfois difficile pour certaines personnes de convaincre les autres que tout va bien. Avoir un regard et des traits qui reflètent automatiquement la moindre de vos émotions, même la plus infime, peut parfois être un avantage. A ce moment précis, c'était plutôt une tare pour Callisto.

    Elle avait bien vu que malgré ses efforts, son amie n'avait pas semblée convaincue par son sourire. Et ce n'était pas faute d'y avoir mit tout son coeur. Oui mais justement, à l'heure actuelle, le coeur de la pauvre Rose Blanche n'exprimait que peines et rancoeur, alors forcément, on repassera pour le sourire joyeux qui était devenu sa marque de fabrique. Tout en rentrant dans le cercle de lumière où Callisto s'était vainement cachée, Zaïa rendit son sourire à cette dernière avant de s'installer à ses côtés. Et Callisto baissa les yeux lorsque que la voix de son amie résonna dans le silence des rosiers.

    La Rose Blanche se mit à fixer sa petite robe bleue, qu'elle avait revêtue à l'occasion de son non-anniversaire. A ce moment, elle faisait penser à une petite fille qui aurait une bêtise: elle était assise là, par terre, les jambes tendues devant elle, sa petite robe bleue légèrement remontée, les mains croisées qui trituraient ses ongles. Et un regard perdu dans un abîme de perplexité.
    A la question que lui avait posé son amie, Callisto avait bien comprit que la Rose Rouge savait que quelque chose clochait. Elle aurait d'ailleurs mit sa main au feu que tout le monde au Pays des Merveilles savait ce qui se tramait. Ici, les secrets n'étaient pas vraiment en sécurité, c'était le moins que l'on puisse dire. Et cela agaçait prodigieusement la jolie blonde. Et bien quoi, on ne pouvait donc pas tomber amoureuse de qui que ce soit sans cela parvienne aux oreilles de tout un chacun dans l'instant qui suit? Un comble tout de même! C'était frustrant pour la jolie rose qui avait tout fait pour que personne ne soupçonne rien. Mais c'était plus fort qu'elle, dès qu'elle les voyait ensemble ça lui mettait les nerfs en pelote... D'ailleurs rien que d'y penser, ça l'énervait. Elle fronça rapidement les sourcils avant de se reprendre.

    Devait-elle tout avouer à son amie la Rose Rouge? Le pouvait-elle? Non, bien sur que non. Ce n'était pas de la faute de son amie si c'était elle qui avait obtenue les faveurs d'Apollon. Elle devrait même se réjouir pour elle, vu qu'il était évident que l'attirance était réciproque. Mais bon, il ne fallait pas lui demander l'impossible non plus à cette petite rose. Se dire que son amie n'y est pour rien est déjà un grand chemin à parcourir pour elle, alors pour les réjouissances, on verra ça plus tard.

    Cela faisait un moment que la question avait été posée, que Callisto regardait d'un air absent ses ongles. Elle retourna alors la tête vers son amie, le regard le plus pétillant possible, un grand sourire communicatif comme elle savait si bien les faire, aux lèvres.

    "Oui dis donc vous ne vous vous êtes pas foulés hein! La dernière fois y en avait 10, là il y en avait que 8! Et ne nie pas, j'ai compté!"

    Callisto partit alors dans un grand éclat de rire, qu'elle voulait réel. Elle ne voulait pas que son amie s'imagine quoi que ce soit, ni quelle fasse le lien entre son étrange comportement et l'amour naissant qui éxistait entre ses deux amis.
    Car oui Apollon était un ami après tout, rien qu'un simple ami...
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MessageSujet: Re: Oublie ce qui te fait souffrir {Callisto   Oublie ce qui te fait souffrir {Callisto I_icon_minitimeMar 14 Juil - 0:17

A peine sa voix avait-elle résonné dans l'air que le visage de sa douce amie s'était renfermé.
En quelques secondes elle avait commencé à fixer ses vêtements, Zaïa savait que cette robe avait été choisie et confectionné exprès à l'occasion de ce non-anniversaire. Pourquoi donc ne pas se montrer plus coquette et arborer avec fierté ce tissus bleuté devant les invités?
Il était vrai que Callisto n'était pas une personne a faire preuve d'une extrême coquetterie, mais cela n'avait aucune importance dans ce genre d'évènement. Elle-même portait une robe superbe qu'elle arborait avec fierté et grâce; certes la Rose Blanche était gracieuse ainsi vêtue, mais à aucun instant on ne voyait dans ses yeux la lumière vive et éblouissante de la fierté. C'était même le parfait contraire qui se reflétait dans ses yeux pâle, la honte et le regret, reflet qu'aucun sourire aussi éblouissant soit-il ne pouvait masquer.
Non a aucun instant elle ne fut dupe à ce sourire, tout simplement parce que l'attitude de son amie était trop contradictoire avec celui-ci et parce qu'elle avait remarqué depuis quelque temps que quelque chose la tracassait. Le problème pour Zaïa était qu'elle était personnellement touchée par ce désespoir et ce mal-être tout à fait nouveau chez la douce Callisto.
Alors qu'elle calquait habituellement sa propre bonne humeur la petite blonde semblait à présent arborer à regret un nouveau masque qui n'appartenait à ce moment là à elle et à elle seule et que Zaïa ne pouvait pas comprendre.

Un froncement de sourcil assombrit le court d'une seconde le visage si lumineux de la belle et fragile demoiselle, expression qui était aussi surprenante et désagréable à observer pour son amie qui semblait vouloir respecter son silence et sa réflexion.
Après tout il était vrai que sa question était totalement extérieur à l'état actuel des choses et qu'elle ne devait que permettre d'instaurer un contact entre les deux belles plantes.
Évidemment si la Rose Blanche n'attrapait pas cette occasion son amie devait attendre qu'on lui on offre une a son tour, chose qu'elle dut s'obliger a attendre puisque l'autre s'était enfoncé dans son esprit et ne semblait pas vouloir en partager les tourments.
C'était bien dommage, elles avaient toujours été très proches toutes les deux et il n'y avait encore eu pareil malaise dans leur relation. C'était troublant et dérangeant, en aucun cas cette nouveauté n'avait été souhaité et la belle Rose Rouge cherchait tant bien que mal de ne pas se laisser toucher par cette ambiance sombre, pensant que sa bonne humeur naturelle permettrait de regagner un semblant de fraicheur et de bonheur à la relation qui lui filait entre les doigts sans l'ombre d'un doute.

Zaïa elle-même commença a se questionner sur les possibles causes de ce mal aise et peu à peu son attention fut perdue pour un tout autre sujet. Il fallait avouer que celui-ci était d'autant plus enivrant et agréable, déroutant même puisqu'elle ne se rappelait pas avoir connue tel faiblesse. Pourtant qu'il lui semblait doux d'être ainsi vulnérable face a cet homme, qu'il était agréable de se perdre dans l'éclat de ses yeux, la splendeur de son visage, la perfection de son corps.
Elle le savait nombres d'autres femmes devaient au pays des merveilles vouer une certaine admiration à cette perfection étrangère, pourtant elle le savait, elle le voulait il ne serait qu'à elle et aucune autre n'aurait le droit et le pouvoir de le posséder comme elle.
Car il fallait le dire la Rose Rouge avait sentit l'éclat qui brillait dans les yeux du bel Apollon lorsqu'il se perdait à contempler celle qu'il se plaisait à appeler taquinement sa Reine, s'il avait su comme c'était vrai et comme elle était à lui.
Mais le sujet n'était pas là et il ne fallait pas s'égarer dans ce genre de divertissement, de fantasme dirais-je presque.

D'ailleurs même si elle ne l'avait pas souhaité elle aurait été tiré de ses rêveries en effet un mouvement imperceptible capta son attention.
Le visage de la Rose Blanche était à présent tourné vers elle et ses lèvres étirées dans un sourire faux montrait qu'elle lui accordait son attention. Son pardon peut-être, mais pourquoi dans ce cas, elle n'en avait pas la moindre idée.
Le regard de la blonde se voulait pétillant alors que celui de Zaïa était curieux, elle esquissa un léger sourire pour montrer qu'elle même était toute oui et du retenir un hoquet de surprise devant l'énormité que lui annonçait son amie. Une annonce qui ne lui ressemblait absolument pas et qui déroutait complètement la pétillante Rose Rouge.

    Callisto: Oui dis donc vous ne vous vous êtes pas foulés hein! La dernière fois y en avait 10, là il y en avait que 8! Et ne nie pas, j'ai compté!
    Zaïa: Certes je te le concède, mais ils font également le double de la taille des précédents. Et ce n'est pas ton genre de critiquer des cadeaux, surtout si tu ne les a pas vus.
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Callisto E. Harvey
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MessageSujet: Re: Oublie ce qui te fait souffrir {Callisto   Oublie ce qui te fait souffrir {Callisto I_icon_minitimeMer 15 Juil - 0:18

    L’excuse n’avait donc pas prit. C’était la regrettable constatation que pouvait faire Callisto, alors que son amie retenait un hoquet de surprise en entendant la réponse que cette dernière lui faisait. Non, ça n’avait pas prit du tout.

    En même temps, n’importe qui connaissant un temps soit peu la rose blanche savait qu’elle ne pensait rien de tout cela. La jolie rose se contre fichait terriblement des cadeau car dans son esprit, l’essentiel d’un non anniversaire n’était pas là. Mais plutôt dans la réunion de ses amis, des gens qu’elle aimait, tout autour d’elle. Même si elle finissait toujours par se faire chiper l’attention par un convive plus exubérant qu’elle, elle aimait partager du peu avec ses amis et c’était finalement la seule chose qui lui importait.
    Elle n’avait bien sur jamais compté ses cadeaux, ni ceux de ce non anniversaire, ni ceux de l’avant dernier. Ni ceux de celui encore avant. Elle n’avait pas non plus fait attention à la taille des présents. Pour tout dire, elle n’avait fait que jeter un coup d’œil rapide sur le coin cadeau, alors qu’elle parcourait l’assemblée pour vérifier si tous ses convives s’amusaient. Elle avait posé son regard cinq petites secondes tout au plus. C’était dire l’importance que la jolie blondinette importait à ce côté-là de la fête.

    Le regard curieux de son amie lui fit comprendre que rien ne pouvait la duper. Comment a-t-elle pu, ne serait-ce qu’imaginer qu’elle le puisse d’ailleurs ? Elles se connaissaient à présent beaucoup trop pour ne pas voir lorsque l’une ou l’autre était tracassée par quelque chose. Ou quelqu’un en l’occurrence. Elle ne pourrait pas lui cacher éternellement se qui se tramait dans sa petite tête. D’ailleurs, Callisto était presque convaincue que Zaïa savait la cause de son mal être, ou tout du moins, elle devait forcément avoir quelques soupçons.
    La rose blanche pourrait-elle garder son secret encore longtemps ? Rien n’était moins sur.

    Alors, la jolie rose laissa sa tête tomber en arrière un instant. Elle ferma les yeux et se mit à réfléchir. Quel bobard pourrait-elle inventer ? Elle pensait dire la vérité à son amie, du moins à demi mot. Mais Zaïa comprendrait vite de qui il s’agirait. Elle était loin d’être bête.
    Redressant la tête, elle rouvrit les yeux et replongea son regard dans celui de la rose rouge, qui attendait patiemment que la rose blanche daigne répondre.
    D’une voix lasse, elle s’entendit répondre :

    « Ca n’a aucune espèce d’importance Zaïa. Je suis navrée d’avoir planté cette merveilleuse fête et de l’avoir gâché par ma mauvaise humeur passagère. J’avais juste besoin d’un peu de solitude, tu sais combien cela m’est parfois nécessaire. Je suis désolée, vraiment. »

    Les mots étaient sortis de sa bouche, pourtant, Callisto avait l’impression d’assister à la scène au travers des yeux d’un spectateur externe, comme on assiste, lasser, à un mauvais film, avec de mauvais acteurs.
    La rose blanche offrit un sourire à sa meilleure amie. Un vrai sourire cette fois-ci, elle y mit du cœur et ce chenapan qui aimait a lui jouer des tours, en profita pour faire naître des larmes à la lisière des yeux de la jolie rose. Larmes qu’elle ravala discrètement avant de s’adresser à nouveau à son amie.

    « Raconte moi plutôt où en sont les choses avec Apollon. Je vous ai vu si proches tout à l’heure. Aurait-il réussit là où nombre d’entre autres ont échoués ? »

    Faire diversion. Là était la technique de la petite rose. Faire oublier à Zaïa que quelque chose la tourmentait, la faire parler d’elle, la faire oublier.
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MessageSujet: Re: Oublie ce qui te fait souffrir {Callisto   Oublie ce qui te fait souffrir {Callisto I_icon_minitimeVen 24 Juil - 14:33

Zaïa observait toujours son amie, appréciant comme toujours le calme et le bien être qui se propageait autour d'elle. Même lorsqu'elle allait mal sa présence était réconfortante et agréable, il fallait lui avouer un charme tout particulier à cette demoiselle.
Bien qu'elles furent toutes les deux blondes aux yeux bleus, on ne pouvait pas leur trouver autre ressemblance. Zaïa était plus grande et plus élancée, alors que la petite Callisto était toute en délicatesse; La Rose Blanche avait un visage presque poupin alors que celui de son ami dégageait la confiance en soit.
Deux beautés très différentes, mais qui semblaient se compléter en réalité, on n'aurait pu les imaginer l'une sans l'autre sans trouver le portrait étrange. C'était une de leur capacité attirer d'autant plus le regard lorsqu'elles étaient l'une auprès de l'autre.
La Rose Rouge savait très bien que sa vie perdrait beaucoup de sa valeur si elle venait à perdre son amie et c'était pour cela qu'elle voulait absolument éviter un tel désastre. Après tout sa confidente savait tout d'elle sans effort et il en était de même pour elle, pourquoi gâcher une telle empathie alors? Enfin cette question n'était pas à l'ordre du jour bien qu'elle ressente la gêne qu'éprouvait sa moitié, oui en un sens elles était chacune la moitié de l'autre. Leur caractère se complétant à la perfection.
La Rose Rouge respecta le silence de son amie, préférant la laisser réfléchir à ses propres sentiments que la brusquer, car la demoiselle faisait habituellement preuve d'une grande maturité et arrivé à adopter des attitudes adapté plutôt que de s'énerver sans raison.
Le nombre de personne que la Rose Rouge n'aimait pas était d'ailleurs considérablement supérieur à celui de la Blanche.

    Callisto: Ça n’a aucune espèce d’importance Zaïa. Je suis navrée d’avoir planté cette merveilleuse fête et de l’avoir gâché par ma mauvaise humeur passagère. J’avais juste besoin d’un peu de solitude, tu sais combien cela m’est parfois nécessaire. Je suis désolée, vraiment.
    Zaïa: Ce n'est pas grave Callisto, je me suis habitué à tes besoins d'isolement.
    C'est simplement que j'ai l'impression que tu me cache quelque chose et ça je n'en est pas l'habitude. C'est... assez frustrant en vérité,
    lui avoua t-elle confuse.


Elle sourit gênée à sa meilleure amie, malgré leur relation elle avait toujours du mal à accepter ses propres faiblesses et tenir de tels propos étaient un gros effort de sa part.
Mais il fallait bien la connaître pour sans rendre compte, ce qui devait être le cas de Callisto.
Celle-ci lui rendit son sourire et ses yeux semblèrent plus brillants pendant quelques secondes.
Zaïa préféra ne pas faire remarquer ce détail, elle ne voulait pas la mettre d'avantage mal à l'aise saurait été idiot de sa part.
De plus elle ressentait bien l'étrange distance qui dorénavant les séparait quelque peu, ce n'était pas insurmontable mais tout de même il faudrait faire des efforts.
Chose difficile à faire lorsqu'on ne connait pas soit même le sujet de discorde, le point sensible, le sujet à éclaircir. Elle ne put pas réfléchir d'avantage puisque la Rose Blanche semblait vouloir elle aussi détruire ce mal aise.
Elle la regarda sachant très bien qu'elle allait briser le silence gêné de sa voix claire et chantante.

    Callisto: Raconte moi plutôt où en sont les choses avec Apollon. Je vous ai vu si proches tout à l’heure. Aurait-il réussit là où nombre d’entre autres ont échoués ?
    Zaïa: Je ne sais pas Callisto, j'avoue que face à lui je me sens idiote. Peut-on appeler ça une victoire? Il me plait c'est certain, mais à qui ne plait-il pas? Ce ne serait pas un détail qui rendrait notre relation exceptionnelle n'est-ce pas? Et lui... Enfin je ne sais pas.


Elle regarda elle aussi le ciel un instant, il était vrai que ses sentiments pour Apollon était tout sauf désintéressés, mais qu'en était-il pour lui? Cela semblait s'évertuer à rester un mystère et la Rose Rouge supportait mal de ne pas savoir à quoi s'en tenir.
Elle baissa un visage finalement surprit sur Callisto, ce n'était pas le genre de sujet qu'elle abordait avec elle habituellement. Il semblait être ce qui la mettait mal à l'aise alors pourquoi voulait-elle parler de lui? N'était-elle pas celle qui évitait d'être en même temps en présence d'Apollon et de Zaïa? La belle blonde ne réussissait pas à comprendre les intentions et sentiments de celle qui s'entourait à présent de mystères.
Elle resta un moment pensive entre les rosiers, appréciant à peine l'odeur que dégageait ces fleurs et la douceur du soleil qui chauffait sa peau.
Finalement elle se redressa adressant un sourire à son amie elle lui tendit la main pour l'inviter à se redresser aussi.
Elle ne comptait pas rester toute la journée ici à déprimer ou se morfondre de choses dont elle ne savait rien. Autant profiter de cette sublime journée et du fait qu'elles se retrouvaient seules. Ou peut-être l'amener ouvrir ses cadeaux finalement.

    Zaïa: Alors tu veux faire quelque chose de spécial? Où on va voir tes cadeaux et manger un bout de gâteau?. Par contre j'imagine qu'Apollon ne sera pas là, il te cherche aussi.
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