White Rabbit
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 Un, deux, trois, nous irons au bois... | Héliodora

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Cassiopeia N. Baranovski
    Le loir

Cassiopeia N. Baranovski


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Date d'inscription : 29/03/2009
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MessageSujet: Un, deux, trois, nous irons au bois... | Héliodora   Un, deux, trois, nous irons au bois... | Héliodora I_icon_minitimeDim 3 Mai - 11:24

    Qu'il faisait beau aujourd'hui ! Un jour parfait pour aller se promener. Le petit Loir avait réussi, tant bien que mal, à se sortir de son lit si doux et si moelleux où elle aimait tant passer du temps. Quelques rayons du soleil qui brillait dehors étaient passés à travers les rayures de ses volets et l'avaient décidé à pointer le bout de son nez dehors. Il était déjà dix heures mais pour Cassiopeia qui avait plus l'habitude de se lever vers les coups des midi, cette heure était une heure plutôt matinale. Elle réunit toutes ses forces et s'extirpa de sa couche. Après avoir mis bien quarante minutes à se lever et à s'habiller, le petit Loir sortit de chez elle. Tout ce temps passé à se préparer n'était pas du à un soucis de coquetterie mais plus à une certaine lenteur de la jeune fille. Elle était plutôt molle en fait. Surtout le matin quand elle se levait, la vitesse de ses mouvements était divisée par deux, voir trois. Le Loir ferma la porte de sa petite maisonnette et prit la direction des bois, là où habitaient ses deux meilleurs amis : Le Lièvre de Mars et Le Chapelier Toqué. Elle considérait ses deux-là comme des personnes essentielles à sa vie et à son équilibre. Et puis, même s'ils étaient un peu fous, ils s'occupaient bien de Cassiopeia, un peu comme deux grands frères.

    UNE FLEUR - "Où vas-tu petit Loir ?"

    CASSIOPEIA - "Chez Le Lièvre de Mars et Le Chapelier Toqué."

    UNE FLEUR - "Chez ces deux vauriens ?! Ils ne t'apporteront que des malheurs."

    CASSIOPEIA - "Peut être, mais moi je les aime."

    UNE FLEUR - "Pff, tu n'es qu'une idiote ! Ne viens pas te plaindre quand tu auras des problèmes."

    CASSIOPEIA - "Ça risque pas ! Ils seront toujours là pour me protéger."


    Oui, Cassiopeia en était certaine, jamais il ne pourrait lui arriver quelque chose puisqu'ils étaient là. Elle avait une confiance aveugle en Zéphir et Elzear. Elle tourna le dos à la fleur et continue sur le petit chemin qui menait aux bois. Malheureusement, plongée dans ses pensées, elle ne vit pas le grand chêne qui se pointait devant elle et elle l'heurta de plein fouet et en tomba à la renverse. Légèrement sonnée, elle n'eut pas la force de se relever. C'est alors qu'elle entendit du bruit près d'elle. Elle pria de tout son cœur pour ce ne soit pas le Chat du Cheshir...

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MessageSujet: Re: Un, deux, trois, nous irons au bois... | Héliodora   Un, deux, trois, nous irons au bois... | Héliodora I_icon_minitimeJeu 25 Juin - 20:41

« .... 4, 5, 6 Cueillir des cerises.... »


Un rayon de soleil filtra à travers ses rideaux, illuminant exactement le coin de la chambre où se trouvait endormit la charmante Valet de Trèfle.
On l'avait nommée ainsi puisque la Reine de Cœur avait décidé de la garder à porté de mains et l'on prétendait que la voix qu'elle entendait la protégeait; ainsi cette enfant était devenue une personne chanceuse et populaire au dire de tous.
Qui aurait pu dire pourtant si la fameuse voix lui voulait réellement du bien, dans tout les cas une chose restait certaine pour tous elle ne la quittait jamais et cela faisait que la jeune aristocrate était parfaitement adapté à la vie au Pays des Merveilles.
Poussant un soupire lasse elle fit glisser la couette jusqu'à se que son visage soit visible, elle cligna plusieurs fois les yeux, éblouit par la lumière du soleil.
Décidément elle en pourrait pas se reposer aujourd'hui non plus, cela faisait plus d'une semaine que les journées défilaient, toutes plus interminables les unes que les autres.
Vaincue elle sortit de son lit à contre cœur et presque immédiatement le calme fut gâcher, violer par la voix dérangeante qui partageait avec elle ses pensées. Celle-ci semblait trouver adéquate de chanter un refrain niais, dont la mélodie était agaçante aux oreille d'Héliodora.

    Hallucination: 1, 2, 3 Nous irons au bois
    4, 5, 6 Cueillir des cerises
    7, 8, 9 Dans mon panier neuf
    10, 11, 12 Elles seront toutes rouges.

    Héliodora: Tu veux bien cesser cette mélodie insupportable, gronda la belle brune.
    Hallucination: Quelle trouble fête tu fais, répondit-elle railleuse.


La jeune femme l'ignora aussitôt, il fallait avouer qu'elle s'habituait au fur et à mesure à ce parasite et même si elle la traitait souvent grossièrement elle trouvait finalement en elle une amie de toujours; autant celle qui lui avait montrer que sa famille ne voyait en elle qu'une héritière gênante, que celle qui avait été la durant tout les moments difficile et qui les avait partagé bon gré mal gré.
Se dirigeant vers sa coiffeuse elle ne put s'empêcher de jeter un œil par la fenêtre et fut aussitôt déconcerté par la vue qu'elle avait. Elle avait complètement oublié que la fête organisé par la Reine hier soir les avaient conduit jusqu'aux bois et qu'elle avait finalement préféré rester dormir dans sa résidence secondaire. Aussi fut-elle prise de surprise en se rendant compte qu'elle se trouvait à plusieurs mètre de haut, finalement elle esquissa un léger sourire, ce n'était pas désagréable de se trouver en un endroit aussi paisible.
Elle observa son reflet et passa une vingtaine de fois le peigne dans son épaisse chevelure brune, enlevant avec difficulté les nombreux nœuds; elle souligna ses yeux de noir comme lui avait recommandé de le faire la Reine qui était une experte en ce domaine.
Elle posa sur sa tête un chapeau noir très chic et enfila rapidement une robe qui convenait à une personne de son rang, bien qu'en réalité elle répugnait toutes ces coquetteries.

    Hallucination: Plutôt jolie pour une folle.
    Héliodora: Venant de toi je prend cela pour un compliment, se moqua t-elle.
    Hallucination: A ta guise ma douce Héliodora, siffla t-elle sarcastique.


La jeune femme décida de se reposer un peu chez elle, profitant de cet instant de répit puisque la Reine ne l'avait pas convoquée malgré les événements récents.
Héliodora ouvrit la fenêtre et s'assit sur le rebord, la vue était sublime et une légère brise caressait agréablement sa nuque pourtant camouflé par ses boucles brunes.
Elle attrapa distraitement une tasse de thé qui lui servirait de petit déjeuné et en avala quelques gorgées, appréciant le fait que sa voix se tenait enfin un peu.
Un oiseau passa par la et elle remarqua presque immédiatement le plus grand volatile à sa poursuite, celui ci souhaitant l'enfermer dans la cage qui lui servait d'estomac, c'était chose courant en ces lieux et elle ne releva pas ce détail.
Le voisinage était étonnement inactif en cette matinée et elle était surprise qu'aucun joyeux fanfaron n'est décidé de réveiller tout le monde en soufflant dans une trompette, ou en inventant un jeu bruyant.
Le Pays des Merveilles était un endroit bien étrange bien qu'elle y ai grandit elle se demandait s'il existait des personnes totalement saines d'esprits, à son inverse tout du moins.

    Hallucination: On dirait que ton moment de repos est fini, pouffa t-elle.
    Héliodora: De quoi parle tu? questionna la brunette.
    Hallucination: De la blondinette qui vient de s'écraser contre ta porte évidemment, répondit-elle hilare.


Baissant les yeux elle remarqua alors qu'une jeune femme blonde se trouvait en effet le nez écrasé contre la porte d'entrée de sa résidence.
Elle poussa un soupire mi-exaspéré mi-inquiet et se précipita au bas des escaliers, qui étaient évidemment capricieux et dont les marches semblèrent toute s'affaisser alors qu'elle posait le pied dessus. La descente fut rapide et aurait pu être amusante si le toboggan ne finissait pas contre la porte.
Héliodora s'écrasa contre la massive entrée en bois et elle entendit le gémissement étouffé provenant de l'autre côté du tronc, frottant son visage rosit par le choc elle ouvrit.
Reconnaissant immédiatement l'illustre malchanceuse qui l'observait apparemment perdue,
le loir était connu dans le royaume pour être d'une paresse et d'une lenteur impressionnante, en rien une personne normale.
Esquissant un sourire elle tenta de la relever.

    Héliodora: Vous ne vous êtes pas fait trop mal? s'enquit-elle.
    Hallucination: J'espère que si. Quelle cruche! rouspéta la voix.


Citation :
Désolé du temps que j'ai mit et tout et tout, j'espère que tu acceptera de continuer/ commencer ce Rp avec moi cher petit loir.
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MessageSujet: Re: Un, deux, trois, nous irons au bois... | Héliodora   Un, deux, trois, nous irons au bois... | Héliodora I_icon_minitimeSam 4 Juil - 10:52

Citation :
Devenue inutile puisque je n'arrive plus a rien avec Héliodora et que je change donc. Je suis sincèrement désolé NOYADE
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MessageSujet: Re: Un, deux, trois, nous irons au bois... | Héliodora   Un, deux, trois, nous irons au bois... | Héliodora I_icon_minitime

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