Poussant la lourde porte de ses appartements personnel la jeune femme pénétra dans ceux-ci d'un pas pressé, elle semblait étrangement énervée chose surprenante chez elle, elle poussa l'étrange jusqu'au dernier moment claquant sa porte au visage de celui qui la suivait.
Ce maudit trois de pique était un crétin fini, d'une stupidité surprenante il semblait pourtant capable de mettre n'importe qui d'en l'embarras. Ce jour là n'importe qui c'était elle, Héliodora Timpleton, la charmante aristocrate s'était retrouvé la tête la première dans la fontaine du jardin de la Résidence Valet de Pique. Ce maudit idiot avait trouvé amusant l'idée de voir la jeune femme trempée alors que le soleil était au plus haut dans le ciel. La pauvre demoiselle lisait calmement un livre assise sur le bord de la fameuse fontaine, profitant d'un des rares moments ou la voix gardait le silence, s'était retrouvé en quelques secondes à patauger dans l'eau glacée.
Elle en était sortie rapidement sous le regard amusé des personnes présentes et avait surprit tout ce beau monde en giflant avec une violence qu'on ne lui connaissait pas le rigolo.
Héliodora: Quel sombre Imbécile! Mon bouquin est fichu, hurla t-elle sans retenue.
Hallucination: Hahaha, qu'elle bonne blague. Et dire que tu t'inquiète pour un bout de papier alors que tes vêtements sont aussi bons pour les ordures, se moqua t-elle.
Héliodora: Toi ne la ramène pas, dit-elle d'un ton rageur.
Aucune réponse ne fut donné dans sa petite caboche rouge de colère, toutefois elle se retourna machinalement en entendait un hoquet de surprise.
Il n'y avait pourtant personne dans sa chambre et le timbre de cette voix n'était pas celui de celle qu'elle seule entendait. Soupçonneuse la jeune femme eut un réflexe surprenant, puisqu'elle se laissa presque tomber sur le sol, elle poussa un hurlement de surprise en apercevant la jolie demoiselle allongée sous son lit qui rivait sur elle des yeux paniquées.
On lui avait certes déjà parler du goût de la jeune femme pour la traque aux ragots, mais elle n'aurait jamais crut retrouver la curieuse petite huitre sous son lit.
Domitille rampa hors de sa cachette et se redressa avec une expression misérable sur le visage, apparemment déçut et gênée de s'être fait prendre.
Héliodora la regardait et il était étonnant de remarquer la froideur de son regard alors qu'elle croisait les bras et tapait magistralement du pied sur le sol.
Héliodora: Pourrait-on savoir pourquoi vous vous trouviez sous mon lit?
Domitille: Et bien...marmonna t-elle.
Héliodora: N'essayez pas de me refiler une de vos excuses bidons, je n'accepterais pas que vous vous moquiez de moi une seconde de plus.
Domitille: Bien sûr... mais....
Héliodora: Sortez de ma chambre maintenant et vous pouvez être sur qu'une autre fouineuse entendra parler de cet événement.
Piteuse la belle jeune femme sortie sans demander de reste. En réalité même si elle avait rapidement été découverte, mais elle avait tout de même entendu la petite dispute entre Héliodora et son esprit torturé. Évidemment elle serait honteuse d'avoir été si peu discrète, il était pourtant certain qu'elle raconterait à qui veux l'entendre ce qu'elle avait réussit à récolter comme petits potins.
Soupirant la demoiselle fit glisser sa robe et l'abandonna sur la somptueuse moquette, se moquant bien de tremper celle-ci, il fallait avouer qu'elle n'avait pas de notion de nettoyage et que dans cet état d'agacement elle se fichait de la difficulté qu'aurait les domestique à laver l'endroit.
Héliodora s'allongea sur son lit, essayant de chasser toute la colère qu'elle avait pu éprouver aujourd'hui, ce fut sans grande surprise qu'elle s'assoupit en ce milieu d'après-midi.
Hallucination: Tu te prend pour Alice maintenant? Allez paresseuse réveille toi! Ohé tu m'entend?
Héliodora: Humpf... marmonna t-elle en s'étirant paresseusement.
Hallucination: Il fait nuit et si on allait se promener tranquillement dans le palais? J'ai besoin de bouger un peu, ça fait au moins cinq minute que j'essaye de te réveiller.
Héliodora: Jusqu'à preuve du contraire c'est moi qui bouge et pas toi, soupira t-elle.
Hallucination: Ne joue pas à ça avec moi, tu va perdre misérablement.
Héliodora: J'abandonne laisse-moi m'habiller.
Elle n'essayait plus d'avoir le dernier mot depuis qu'elle était arrivé ici, en réalité elle savait que l'autre n'abandonnerais pas sans avoir eu ce qu'elle voulait.
Il y avait des sujets évidements ou elle ne cherchait même pas à discuter et puis après tout il faisait déjà nuit. Elle avait du dormir un sacré moment et cela ne lui ferait certainement pas de mal de se dégourdir les jambes.
Attrapant une somptueuse robe verte, qui lui allait à merveille et qu'elle ne portait que rarement, elle posa sur ses épaules un châle blanc et sortie de sa chambre, sans faire plus d'efforts.
Avançant dans les couloirs elle croisa Domitille, qui chuchota encore plus bas en l'apercevant.
Évidemment tout les aristocrates étaient déjà prévenus qu'elle était folle, mais elle n'aimait pas qu'on aborde ce sujet sans cesse.
Elle poussa la lourde porte d'entrée et descendant quelques marches elle s'immobilisa en levant les yeux vers les étoiles, le ciel était splendide ce soir et elle sentait que toute trace de colère avait disparue.
Narcisse: Et bien et bien! Qui voila? Une jeune femme d'on je n'ai pas eu la chance de faire la connaissance. A qui ais-je l'honneur?
Héliodora: Héliodora Timpleton et vous êtes? demanda t-elle surprise de se faire aborder si tardivement.
Hallucination: Non, mais regardé le faire le paon. Il est doué c'est incontestable.