White Rabbit
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 Un matin de mai Fleuri {Le Lièvre de Mars

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MessageSujet: Un matin de mai Fleuri {Le Lièvre de Mars   Un matin de mai Fleuri {Le Lièvre de Mars I_icon_minitimeSam 4 Juil - 18:14

« Un matin de mai fleuri.»


Un matin comme les autres, il fallait avouer qu'un matin comme les autres était un de ces matins ou quelqu'un entrait chez vous sans y être invité.
Ce matin la la personne à rentrer chez l'illustre Rose Rouge n'était nul autre que sa cadette, Jolene, qui s'était avancé vers elle d'un pas pressé. Zaïa avait été évidemment surprise d'une telle visite, puisque sa sœur ne lui adressait plus que la parole pour essayer de l'humilier ou de lui expliquer les choses extraordinaire qu'elle accomplissait.
Oui la relation qu'elles avaient eu autres fois n'était plus que ruine et il ne tenait qu'a un fil que tout se détruise à jamais, la tension était donc palpable entre les deux sublimes créatures.
D'un côté la jalousie de l'autre la méfiance. Cela faisait parler un peu d'avantage des Stymest et il fallait dire que l'ainée en ressortait haut la main grande favorite.

Jolene avait donc réveillé sa sœur en poussant un cri dont seules les cordes vocales de la Tulipe Jaune étaient capable, son visage furieux n'avait pas manqué de rendre la plus grande méfiante.
Zaïa avait attendu avec patience que sa sœur lui fasse remarquer à quel point elle avait été odieuse et horrible d'organiser un non-anniversaire juste après le sien.
La Rose rouge savait très bien que ce qui l'avait embêté en réalité c'était plutôt le fait que la fête qu'elle avait organisé avait renvoyé celle de sa cadette au rang inférieur.
Elle avait d'ailleurs simplement répondu que si cela pouvait l'arranger elle ne lui ferait plus parvenir d'invitation afin qu'elle ne voie pas qu'elle n'avait pas encore le niveau requis pour ce genre de soirée. La Tulipe Jaune avait lâché un grognement outré et s'était retiré en grande cérémonie.

Cela représentait en somme un matin habituel, la jeune femme s'était préparée en se demandant qu'elles frasques allait imaginer sa sœur pour la surpasser.
C'était bien ennuyeux que la petit soit à ce point obsédée par cette idée. Ne pouvait-elle donc pas se contenter d'être elle? Au lieu de cela elle se mettait tout le monde à dos avec sa langue de vipère et son caractère de lionne. Zaïa elle n'avait jamais eu besoin de faire quoi que ce soit pour devenir ainsi apprécié et être «nommée» la Reine des Fleurs; cela était arrivé tout naturellement grâce aux attentions dont elle faisait preuve envers chacun et sa façon de terrasser ceux qui ne lui voulait pas du bien.
La Rose Rouge avait finalement décidée que la journée deviendrait agréable si elle sortait un peu et elle s'éloigna donc de sa petite, mais très chic, maison souriant à la vue des nombreuses roses qui y poussaient. Il fallait dire qu'elle vivait au milieu des rosiers, endroit qu'on avait parait-il planté pour elle.

    Marguerite: Vous êtes une fois de plus de toute beauté très chère Zaïa.
    Zaïa: Et bien je vous remercie petite fleur, mais j'avoue vous jalouser quelque peu vos pétales..
    Marguerite: N'en faite rien, je donnerais beaucoup pour avoir des jambes et pouvoir me promener un peu partout dans ce magnifique pays.
    Zaïa: il est vrai que cela est agréable..
    Marguerite: C'est ce que l'on raconte, j'ai toujours rêver de vivre au bord de la rivière fleurie... Mais mes maudites racines m'ont emprisonnées au milieu de ces roses sublimes.
    Zaïa: Vous n'êtes peut-être pas à votre place, mais tout peu s'arranger petite marguerite..


Accompagnant ses paroles de geste elle se baissa pour déterrer la fleur blanche, celle-ci n'avait en effet rien à faire au milieu d'un immense parterre de roses.
De plus cette discussion lui avait donné l'idée d'aller se rafraichir et elle pouvait donc sans problème y déposer la plante.
La ballade en direction de la fameuse rivière du jardin des fleurs se fit donc dans la bonne humeur, il fallait dire que la petite marguerite se révélait être une grande bavarde et discuter avec elle était divertissant et même rafraichissant pour la célèbre demoiselle.
Elles croisèrent en route le Chapelier Toqué qui faisait un tour sur un vélo des plus étrange, il lui manquait en effet une roue, ce qui forçait le jeune homme à pédaler uniquement sur sa roue avant.
Bien qu'il n'était pas d'un naturel bavard il leur demanda tout de même si elles n'avaient pas vu le Lièvre de Mars; question à laquelle Zaïa répondit négativement alors que la marguerite acquiesçait, elle avait aperçut le fameux jeune fou dans les jardins ce matin à l'aube.

Après avoir dépasser un groupe de papillons briochés la Rose Rouge aperçut enfin la rivière.
Comme toujours celle-ci était d'une beauté aussi saisissante que le reste du jardin, on pouvait tout de même noter que le soleil faisait scintiller de façon plus appuyé que d'habitude la surface de l'eau.
La belle demoiselle déposa la petite fleur près de pâquerettes, après avoir enterré ses racines et lui souhaitait une bonne journée.
Laissant glisser sa fine robe rouge au sol elle avança en direction de la Rivière Fleurie, se laissant glisser dans l'eau agréablement fraiche. Elle disparut sous la surface et n'émergea que lorsqu'elle eut atteint l'autre rive; ses longs cheveux dorés flottaient autour d'elle alors qu'elle entendit la voix de la Marguerite qui riait de bon coeur.
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MessageSujet: Re: Un matin de mai Fleuri {Le Lièvre de Mars   Un matin de mai Fleuri {Le Lièvre de Mars I_icon_minitimeSam 4 Juil - 20:57

Quant à Zéphir, lui, il avait décidé le matin même de se lever très tôt pour aller chercher un cadeau de non-anniversaire original à son cher ami le Chapelier Toqué. A vrai dire, il fêtaient tellement de non-anniversaires que souvent, les cadeaux devenaient des objets plus ou moins inintéressants, déjà vus, ou déjà offerts quelques années auparavant. C'était cela, l'ennuyeux des rituels qui se répètent tout les jours pendant des années entière. Zéphir s'était également rendu compte, et c'était encore une des raisons pour lesquelles il avait faussé compagnie à son compagnon, que jamais, durant ces longues années, ils n'avaient fêté un vrai anniversaire. C'était peut être totalement abstrait et idiot comme concept, mais il avait envie d'essayer et de voir la différence entre un vrai et un 'faux' anniversaire. Il avait donc prit la roue arrière du vélo d'Elzear, et s'était mis en équilibre dessus, la faisant rouler sous ses pieds tel un parfait petit équilibriste. Il avait ainsi parcouru pas mal de chemin dans le Pays des Merveilles, faisant parfois attention à ce qu'il voyait, parfois non, ce qui lui valu de se retrouver parfois au sommets d'arbres. Il n'avait pas d'idées de cadeaux, c'était évident. Il essayait de se rappeler vaguement des derniers cadeaux qu'il lui avait offert: une petite huître, des mome raths, un chat cendrier et des pilules bleues. Evidement, d'ailleurs, la solution de facilité eut été de chercher des pilules rouges et un lapin, mais Zéphir avait comme toujours du temps à perdre, et envie de faire quelque chose de plus intéressant que ça. Et comme son agilité de lièvre lui permettait de parcourir des kilomètres sur sa roue sans se fatiguer ni tomber, il en profita pour passer devant le palais de la Reine se foutant complètement des regards effarés des Valets, passer dans la forêt du chat de Cheshire et saluer bien bas ses dents, pour arriver subitement, et sans qu'il s'en soit rendu compte, dans le jardin des fleurs. Il descendit finalement de sa roue, pour regarder autour de lui. Un parterre de pensées a trompettes, une grenouille-cymbale, et une chenille-bouteille de sirop paressaient tranquillement au soleil. Il fronça les sourcils, attrapa la chenille et la but toute entière, avant de murmurer un 'pardon' qui ressemblait plus à un grognement qu'à autre chose. En cinq secondes, il se retrouva avec les jambes de Gene Kelly, Frank Sinatra, bref, un danseur de claquettes, et fit tout le tour du parterre de pensées en sautillant dans une chorégraphie endiablée qui fit rire les petites fleurs.

Une fois sa frénésie dansante passée, il eut un petit rire presque poli comme pour remercier les fleurs, et reprit sa roue dans un long soupir. Ainsi, il était dans le jardin des fleurs. Humpf. Rien de bien passionnant, il n'allait pas se mettre a offrir des fleurs à son vieux camarade, ça faisait tendancieux, et puis, c'était franchement ennuyeux. Il poussa quelques longs soupir à fendre l'ame avant d'entendre un cri qui lui semblait familier. Il se cacha derrière un arbre pour espionner à souhait et vit la Tulipe Jaune, plus belle que jamais, s'énerver contre une autre personne qu'elle cachait de son corps. Il s'appuya un peu plus sur l'arbre pour pouvoir observer la scène à son aise, mais il s'avéra que l'arbre possédait des bras et un certain sens de la facétie. Il se mit à lui faire des chatouilles un peu partout, et le Lièvre, qui n'était pas conventionnel mais ne pouvait rester insensible à ce que lui disait son corps, se remit à sautiller dans tout les sens en éclatant cette fois d'un rire frénétique. Les pensées, croyant à un nouveau tour de claquettes, réveillèrent leurs amies marguerites pour qu'elle observent le spectacle également.

    -Ca n'a rien de drôle, je vous y verrai bien, moi!


Dit-il avant de se pencher sur celle qui dans sa tête était la chef pensée parce qu'elle était rouge, entreprenant de la chatouiller sur toute sa tige. La plante se secoua dans tout les sens avec un rire hystérique avant d'envoyer du pistil un peu n'importe où.

    -Dites donc, c'est pas tellement des manières de faire ce genre de choses devant tout le monde, je me trompe?


La fleur rougit, du moins plus qu'elle ne l'était déjà - enfin, c'est ce qu'il semblait à Zéphir- avant de tordre sa tige pour se retourner et bouder. Le jeune Lièvre de Mars, qui s'était perdu un instant dans la contemplation de ses camarades qui ne savaient pas s'il fallait se tourner aussi, rire, ou redouter une attaque de guillis du garçon, se releva d'un bond. Re-soupir. C'est pas possible de trouver aussi peu de choses intéressantes dans un lieu pareil. Il eut dans l'idée de faire malgré tout un tour dans le jardin des fleurs, et, après avoir pris des pilules rouges qu'un branche d'arbre lui tendait avec un sourire béat et être retourné sur ses pas pour ramasser le pistil de la pensée, à terre, il décida de cueillir du thé. Cela lui prit environ trois quart d'heure étant donné que ses jambes était toutes faibles du fait, en tout cas c'est ce qu'il soupçonnait, du sirop de la chenille qu'il avait bu plus tôt. Une fois qu'il eut cueillit ses feuilles de thé, il se rendit compte qu'il fallait nécessairement de l'eau pour faire ce genre de boissons, et se rappela que quelque part dans le jardin, il y avait une source. Se fut donc en chantonnant qu'il se remit sur sa roue, cherchant un peu partout le bruit de l'eau qui coule. Mais une fois qu'un bruit qui ressemblait à ça vint lui chatouiller les oreilles, ce fut également accompagné d'un rire minuscule, peut être celui d'une de ces marguerites qu'il avait vu plus tôt. Or, les marguerites poussant rarement près de l'eau, forcement quelqu'un l'y avait amenée. Il descendit de sa roue, soupçonneux, et poussa une branche d'arbre, ce qui mécontenta fortement son locataire, une araignée-trombone.

Le spectacle qui apparut devant lui n'était sûrement pas fait pour son regard; le pays des merveilles était un endroit superbe, mais qui exauçait rarement vos voeux à ce point-là, or la jeune femme a demie nue qu'il avait sous les yeux était splendide, et il se prit à la comparer à Diane Chasseresse. Mais Diane n'aurait jamais porté le genre de robe qui reposait sur la rive: trop voyant, pas assez pratique pour la chasse. La jeune femme là-bas dans l'eau était une fleur. Une fleur rouge. N'ayant jamais entendu parler d'une fleur rouge, tout naturellement, il enleva sa chemise, et, ayant la flemme d'enlever le reste, se laissa glisser dans l'eau à la suite de Zaïa. La marguerite s'était tue, et il ne savait pas pourquoi, d'ailleurs, il s'en foutait. Il évita de peu un poisson épilatoire qui en voulait absolument à sa jambe, refusant corps et âme de perdre sa virilité, et poursuivit sa route vers la belle, sans rien dire, simplement parce qu'il ne trouvait rien d'assez intéressant pour faire vibrer l'air.
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MessageSujet: Re: Un matin de mai Fleuri {Le Lièvre de Mars   Un matin de mai Fleuri {Le Lièvre de Mars I_icon_minitimeDim 5 Juil - 1:13

En s'approchant du bord de l'eau la jeune femme n'avait pu que remarquer la couleuvre accordéon qui passait par la, poussant des notes de musiques à chaque ondulation.
Il était par ailleurs suivit de près par un papillon trompette qui soufflait joyeusement, un vrai orchestre sauvage sous ses yeux en réalité.
Elle ne put que répertorier quelques un des autres étranges musiciens dont:
le scarabée tambour, l'oiseau violon, le chat harpe et la mouche maracas.
Néanmoins la marguerite qu'elle portait dans ses mains trépigna en les voyant passer, la belle n'eut aucune difficulté à deviner qu'avec une voix comme la sienne la fleur devait être une formidable chanteuse et elle la déposa au sol près du petit groupe.

    Marguerite: Vous êtes un ange, je raconterais autours de moi ce que vous avez fait.
    Zaïa: Amusez-vous cela me suffira.
    Marguerite: Comptez-sur moi Zaïa.


Hochant la tête avec un léger sourire la jeune femme laissa la fleur aux pétales blancs seules avec ses nouvelles connaissances. Elle même ne rencontrait que rarement des personnes qui ne la connaissait pas, pourtant Zaïa ne pouvait se vanter de connaître tout ces gens, elle se contentait de sourire et de discuter un peu lorsque certains le désirait.
Tant qu'on ne la dérangeait pas elle n'y voyait aucun inconvénient, cela aussi était connu, la Rose Rouge avait tendance à entrer dans des colères noirs bien plus surprenantes que les fréquentes crises de sa cadette.
Elle ne put s'empêcher de se saisir d'un malheureux papillon brioche, qui s'était éloigné du troupeau qu'elle avait croisé en arrivant à la Rivière Fleurie, croquant dedans avec appétit.
Depuis la scène avec sa sœur, soit depuis son réveil, elle n'avait rien avalé et se rendait compte maintenant seulement qu'elle avait faim.

Elle goba le restant des ailes briochés déposant le reste du papillon sur une feuille, il n'en restait pas grand chose mais au pays des merveilles c'était suffisant, la chenille rouspéta violemment contre cette malotrue qui avait trafiqué son horloge biologique en lui enlevant ses ailes.
La Rose Rouge ne réagit pas, c'était chose courante ici de manger ce qui était à sa porté et personne ne s'en offusquait à part celui qui se faisait croquer.
D'ailleurs la chenille grignotait déjà la feuille sur laquelle on venait de la déposer alors que ses pattes arrières s'affairaient à tricoter un nouveau cocon, cocon en laine de mouton de grande qualité cela va sans dire.
Ici tout se faisait à l'envers et d'ailleurs les choses n'étaient à l'endroit que lorsqu'elles n'allaient pas dans le bon sens, loi universelle au Pays des Merveilles selon la savante Alice.

Approchant du bord de la rivière elle en effleura la surface du bout des doigts de pied et se rendit compte que celle-ci était trop chaude pour elle, cela suffit à ce que la température baisse.
La Rose Rouge laissa sa robe aussi rouge qui son nom dans l'herbe tendre.
Elle avait toujours aimé se baigner et il allait sas dire qu'elle ne louperait pas cette occasion, surtout que leur était encore bien matinale et qu'il ne semblait y avoir personne susceptible de se baigner aussi.
Elle plongea avec grâce dans l'eau cristalline et ne put qu'apprécier sa fraicheur, c'était une des capacités de cet endroit de s'adapter aux envies de ceux qui s'y mouvaient.
Elle avança en apnée jusqu'à l'autre rive, qui elle était agitée par une colonie de mome rath.
Ceux-ci frémirent en la voyant et un petit mome rath d'une couleur jaune fluorescente s'approcha d'elle pour lui arracher quelque grattouilles au sommet du crâne.

La belle blonde éclata d'un rire léger en voyant la créature rougir de plaisir puis déguerpir vers sa famille qui, il venait de s'en apercevoir, ne l'avait pas suivit.
L'eau lui sembla devenir un peu plus froide alors qu'elle perçut le tintement singulier de l'eau dans laquelle on patauge. Se retournant elle ne put qu'apercevoir le jeune homme qui s'approchait d'elle, bien qu'il fut encore à plusieurs mètres.
Il lui sembla l'avoir aperçut au non-anniversaire de sa sœur, mais elle n'en était plus certaine.
Néanmoins une certitude ne la quittait pas, celle qu'elle se trouvait presque nue dans l'eau.
Elle ne sembla pas plus gênée pour autant et se contenta de disparaître sous la surface une nouvelle fois, nageant jusqu'à un saule pleureur à quelques mètres de là.
Elle immergea sous les feuilles qui caressaient la rivière fleurie et ne pu que remarquer les lamentations de l'arbre.

    Saule: Mon Dieu pourquoi ai-je donc des branches si longues qu'elles m'empêchent de voir ce qui m'entoure, se désola t-il.
    Zaïa: Vous êtes un refuge superbe si je puis me permettre.
    Saule: Oh... mais qui êtes vous? Vous ne ressemblez pas aux poissons épilatoires qui passent habituellement entre mes feuilles.
    Zaïa: Je n'en suis pas effectivement.
    Saule: Une des fleurs que j'entends souvent chanter peut-être... Elles chantent si bien.
    Zaïa: Presque, on me nomme la Rose Rouge. Cela fait de moi une fleur en un sens.
    Saule: Chanté pour moi, je suis toujours si seul ici.


Zaïa sourit une fois de plus en se hissant sur la branche que l'arbre avait baissé en sa direction, elle s'y assise confortablement et celle-ci s'éleva d'environ deux mètres.
Alors pour satisfaire l'arbre malheureux elle commença à chanter, il était vrai qu'on lui prêtait une bien jolie voix, bien qu'elle ne la partageait pas souvent dans de telles circonstances.
Cela suffit à faire plaisir au Saule qui l'accompagnait en claquant l'eau de ses branches, en faisant frémir ses feuilles ou en craquant ses veilles branches.
La jeune femme n'en oubliait pas le Lièvre de Mars, mais lui n'avait peut-être pas réussit à la suivre jusqu'à son nouveau nichoir.


Dernière édition par Zaïa D. Stymest le Sam 18 Juil - 13:27, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Un matin de mai Fleuri {Le Lièvre de Mars   Un matin de mai Fleuri {Le Lièvre de Mars I_icon_minitimeLun 13 Juil - 19:38

Ce n'est pas pour rien qu'on appelait Zéphir le Lièvre de Mars. Il était agile, puissant et avait une vision très puissante quand il le voulait. Son corps, malgré le fait qu'il ne fasse guère d'autres sports que s'asseoir sur une chaise pour fêter des non-anniversaires a profusion en buvant du thé, était fort, musclé et dur. Il n'en était ni fier ni mécontant, il s'en fichait, tout simplement, et l'exploitait quand véritablement il en avait besoin, et cela était fort rare. Mais cette fois, être un athlète refoulé aux yeux d'aigle lui servit: il vit la jeune femme superbe se hisser de dos sur une branche, aussi rapidement qu'un éclair blond magnifique semblable aux nymphes que lui contait Louise quand il est tout petit, minuscule, et qu'il n'était pas encore rentré au Pays des Merveilles. Autant dire, il y a des millénaires. Il laissa la jeune femme s'installer, écouta le plus discrètement possible sa discussion avec le vieux saule, et ferma les yeux avec un petit sourire quand il l'entendit se mettre a chanter. C'était, sans mauvaises interpretations, un vrai plaisir, et il se laissa porter un petit temps par l'eau pour écouter le récital, et c'était en effet bien un récital étant donné que Zaïa était accompagnée d'un coeur de créatures marines. Puis il se rendit compte au bout d'un moment - mais, après réflexion, est-ce qu'un fou pareil peu se rendre compte de quelque chose?- bref, il se rendit compte que s'il restait la des heures a écouter la jeune femme finirait par arriver un moment ou elle arrêterait de chanter et ca, il le savait, il ne le remarquerait pas. Il leva donc ses yeux vers la branche d'arbre, réuni ses deux omoplates pour prendre son élan et nager rapidement jusqu'a en dessous de l'arbre. Quand il leva les yeux, il eut une vision des pieds de Zaïa se balandant dans l'air, et ca le fit sourire. Ses pieds très doux, de blonde presque rousse lui rappelaient ceux de Jolene, ce qui était étrange car il jugeait que personne ne pouvait avoir quoi que ce soit en commun, ou même qui s'approchait un minimum du physique de Jolene. Jolene était unique et innimitable, elle était la princesse de tout les contes de fées a la fois. Pour éviter que sa position ne devienne douteuse, car rappelez vous, il était en dessous de la branche, et on pourrait croire a un point de vue sur quelque chose de moins élégant et innocent que des pieds, point de vue qui bien sur n'interessait pas notre jeune fou: on peu aimer les femmes a la folie et ne pas être obsédé par le sexe, en tout cas c'est le cas au Pays des Merveilles étant donné que Zéphir existe, bref, pour éviter tout pleins de quiproquos, et éviter les coups de monstres marins un peu trop bien pensants, il attrapa une écorce de l'arbre qui dépassait dans l'intention de se hisser vers la jeune Rose. Mais, comme au Pays des Merveilles il est rare de pouvoir faire ce qu'il veut sans devoir offrir une argumentation sans queue ni tête a un stupide individu tellement absurde qu'on ne devrait même pas avoir a leur expliquer notre vie, il fallu forcement qu'il se prit les pieds dans une couleuvre accordéon qui, l'air mécontent, commenca sans qu'on lui ai rien demandé, a lui faire la lecon.

    -Jeune homme, comptiez-vous rejoindre cette magnifique plante et la déranger dans sa mélopée?
    -Peut ètre, qui sait. En quoi donc cela vous regarde-t-il?
    -Et si cette jeune personne était ma nièce, que me répondriez-vous?
    -Rien. Que vous êtes un oncle, c'est merveilleux. Voulez-vous que l'on fête votre non-anniversaire?
    -Quelle idée barbare. Pourquoi faire?
    -Parce que vous posez trop de questions. Vous n'avez pas le choix, ici, saviez vous? Je suis fou, vous êtes fou, la demoiselle la-haut est sans doute folle également.
    -Vous ne monterez pas.
    -Oh, si. Si ca peut vous rassurer, je ne l'interromperait pas. Je ne ferai que la regarder, et l'embrasser.


Fatigué de devoir expliquer des choses évidentes, Zéphir attrapa la couleuvre et la tendit au chat harpe qui avait l'air de mourir de faim, et l'ingurgita en trente secondes. Le jeune homme regarda le chat d'un air circonspect quelques instant, ayant peur que le fait d'avoir mangé la couleuvre le fasse également dire 'oh, mon petit jeune homme, ce n'est pas bien!', mais au contraire, le chat le regarda d'un air on ne peut plus heureux sur terre, et entonna la Marseillaise. Zéphir, qui savait que chez les chats-harpes, certaines chansons veulent dire des choses précises dans un langage obscur, ne se creusa pas la tête et considéra comme acquis que la Marseilllaise signifiait merci. Il se mit a grimper a l'arbre, lentement, comme un fauve, jusqu'a arriver a la branche de Zaïa. Comme il l'avait en fait dit a la regrettée (ou pas) couleuvre, il ne fit que s'asseoir, et la regarder. Certes, elle était d'une beauté époustouflante, et réaliser la deuxième partie de ce qu'il avait dit au serpent musical était tentant. Mais le visage provocant de Jolene s'afficha soudainement dans son esprit, et au lieu de faire quoi que ce soit, il eut un sourire niais. Cette jeune femme devant lui, il ne la connaissait pas, mais il voulait absolument lui parler, chanter avec elle, n'importe quoi, mais ne pas s'en aller. Il alla pour parler, mais décida de réaliser la dernière volonté du mort mangé apparement pour la gloire francaise, il ne le fit pas, écoutant la jeune Rose chanter. Bien sur, ce devait être une fleur. Mais quelle fleur? Il se demanda tout a coup s'il n'était pas face a la beauté légendaire de la Reine, et eut peur d'être la, a moitié nu, face a une femme qui coupait les têtes a chaque petite crise d'hystérie. Il n'était pas une femme, mais il se doutait que ce genre de situation, a part si on aime vivre de surprise, de rebondissement dignes d'un roman, ca cause de l'hystérie. De toute manière, les filles qui n'aimaient pas vivre d'aventure, il n'aimait pas ca.
N'ayant pas d'idee pour pouvoir se mettre en contact avec la jeune femme sans l'interrompre, il se mit a chanter avec elle, remplacant la couleuvre; la derniere fois qu'il avait chanté, il devait avoir dix ans. Il découvrit soudainement qu'il avait une voix superbe. Chaude, profonde. Youpi!

(je suis désolé, mon post est minuscule et misérable mais je ferai mieux la prochaine fois, je voulais juste que tu reste pas trop longtemps sans réponse. si tu veux que je refasse un autre post pour faire mieux, dis-le, je ne me vexerai pas :))
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MessageSujet: Re: Un matin de mai Fleuri {Le Lièvre de Mars   Un matin de mai Fleuri {Le Lièvre de Mars I_icon_minitimeDim 19 Juil - 20:57

La jeune femme se hissait donc sur la branche qu'avait abaissé le saule pleureur,
aussitôt fut-elle installé qu'il l'éleva afin de l'éloigner de la surface de l'eau.
Se pouvait-il que l'arbre ai vu le Lièvre de Mars qui semblait avoir tenté de la suivre?
Surement après tout malgré son humeur déplorable, cette veille branche n'en était pas pour le moins idiote et il fallait dire qu'a son âge il devait avoir vécut beaucoup de chose.
Il sourit ce qui rida considérablement son visage d'écorce, il devait avoir des siècles et des siècles et la solitude était surement pesante. Il fallait dire que Zaïa n'était elle-même jamais seule, étant la reine des fleurs elle avait tendance à avoir un effet attractif sur les gens.
Aussi n'avait t-elle pas refusé de rester un peu en sa compagnie, ça et le fait qu'un certain jeune homme avait tenté de l'approcher alors qu'elle était quasiment nue.
Elle était habitué a ce que certains hommes se montrent entreprenant, mais à ce point cela frôlait la stupidité. De plus que rare étaient les baigneurs qui ne venaient pas directement du Jardin des fleurs.
Mais celui-ci devait pouvoir se faire confondre avec facilité, il était certes d'une beauté non contestable et si elle n'avait pas connue chaque plante du jardin elle aurait pu le prendre pour un d'entre eux.
Le saule lâcha un léger soupire et lui adressant un sourire, elle commença a chanter.

Au Jardin des Fleurs chacun savait chanter à sa manière, cela faisait parti des aptitudes obligatoires, qui aurait voulut d'une charmante personne avec une voix de crécerelle?
C'était impensable dans cet endroit où les apparences étaient reines, ainsi il n'était pas étonnant que la voix de Zaïa soit d'une douceur sans égale et d'une justesse irréprochable.
Alors qu'elle chantait elle entendit les animaux aquatiques qui remontaient à la surface pour l'écouter, la plupart finissait par se joindre à elle inconsciemment et certains se voyaient contraint d'arrêter par leur voisins qui n'appréciaient pas les fausses notes.
Elle eut d'ailleurs du mal à continuer à chanter lorsque le saule fouetta avec force et rapidité une pie, qui s'était posée sur une de ses branches et avait commencé à piailler d'une voix stridente, l'envoyant valdinguer à plusieurs mètres pour finalement la laisser disparaître sous la surface de l'eau assommée.
Ce monde était réellement implacable et ceux qui ne savaient pas plaire devaient savoir s'abstenir de se faire remarquer, dommage pour le volatil qui ne devait pas connaître cette règle élémentaire.

Une voix s'éleva bientôt assez côtés, alors que son regard était plongé sur la surface de l'eau d'un bleu parfait, elle redressa vivement la tête mais le mouvement de ses cheveux suffit à donner à ce regard surprit une grâce involontaire.
Ainsi il l'avait suivit, il chantait pourtant bien et cela excusait donc le fait qu'il s'imposait à la légendaire fleur à moitié nue. Elle détourna le regard mais un sourire amusé étira ses lèvres rouges alors qu'elle terminait sa chanson. Ne voulant pas froisser l'arbre pour des histoires qui ne l'intéresseraient pas et surtout ne voulant pas stopper le jeune homme qui semblait à présent se prêter au jeu avec plaisir, c'était étrange comme sa voix ressemblait à celle du Dodo lorsqu'il chantait; chose rare malheureusement.
Une voix grave et profonde qui faisait vibrer les feuilles du saule alors qu'il frémissait déjà de la douceur du chant de la belle.
Finalement la chanson prit fin et le Lièvre de Mars sembla prendre quelques secondes supplémentaires à s'en rendre compte. Elle le regardait moqueuse alors qu'il semblait à nouveau curieux.

    Zaïa: Ainsi on ne m'avait pas prévenu que des chanteurs se cachaient en dehors du Jardin des Fleurs? demanda t-elle comme à elle-même.
    Et bien vous ne vous présentez donc pas? Il est bien impoli de se hisser ainsi prêt d'une jeune femme aussi peu vêtue, le saviez vous? dit-elle avec malice.


Se redressant sur la branche elle continua à le regarder et la soudaine différence de taille, prodiguait une impression de grandeur et de majesté à sa personne.
Elle lui offrit un petit sourire avant de plonger d'en l'eau, réapparaissant à la surface quelques secondes plus tard, cette fois elle ne s'enfuit pas et continua à regarder le beau brun qui la surplombait cette fois de plusieurs mètres. Elle rit lorsque le saule pleureur commença à effleurer la peau du jeune homme, observant son anatomie et semblant fort intrigué.
Il émit un claquement sec avant de marmonner quelques paroles incohérentes, puis observant la jeune femme il la questionna consterné de sa propre surprise.

    Saule: Je n'avais jamais entendu de fleurs avec une voix aussi rauque. Douce demoiselle pourriez-vous m'éclairer, je dois perdre la tête.
    Zaïa: Pas du tout, il ne s'agit tout simplement pas d'une fleur.Saule: Quittez donc ma branche vermine, dit-il en le secouant avec violence le faisant tomber à l'eau accompagné de l'éclat de rire de la Rose Rouge.
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MessageSujet: Re: Un matin de mai Fleuri {Le Lièvre de Mars   Un matin de mai Fleuri {Le Lièvre de Mars I_icon_minitimeLun 20 Juil - 22:03

Zephir, qui avait fini par prendre plaisir a la melopee que lui et la jeune fleur offraient a qui voulait bien ecouter, mit un certain temps a se rendre compte que sa voix soudain n'etait plus accompagnee de celle de Zaia, et qu'il se devait donc d'arreter - pas chanteur pour un sou au depart, il n'allait pas en plus s'improviser solliste! Ce fut donc a la voix de la jeune princesse, sa voix parlee non plus chantee, qu'il se reveilla de son songe idyllique. Il se tourna vers elle, examinant a nouveau son visage, car regarder le reste ne l'interessait pas plus que ca. Elle lui demandait de se presenter. Pour la troisieme fois en moins d'une heure, il eut envie de ne rien repondre et de l'embrasser. Ses levres rouges, assez luisantes pour sembler douces, appelaient au vice, et meme le Lievre de Mars se demandait comment l'on pouvait y resister. C'est la que lui vint en tete l'image de Jolene. Connaissait-elle Jolene, cette beaute a toute epreuve? Et Jolene, savait-elle que des specimens aussi beaux existaient au Pays des Merveilles? Il commenca a se demander pourquoi il se fatiguait tant a attirer l'attention de Jolene si les choses allaient de soi avec des femmes aussi belles que cette demoiselle. Puis, et simplement parce qu'elle lui avait pose une question, il se mit a reflechir. Malheureusement, ce fut a ce moment la que le vieux saule gateux sur lequel ils etaient assis decida que si Zephir n'etait pas une fleur il ne meritait pas de s'asseoir sur ses augustes branches. Saut perilleux, rencontre violente avec l'eau, et le lievre de Mars etait au fin fond de la riviere fleuri, en tete a tete avec une etoile de mer parasol courrouce qui croyait voir en cette nouvelle presence brusque une menace pour ses enfants. Zephir tenta de lui expliquer qu'il n'en avait que faire de sa progeniture, histoire de ne pas se faire piquer le visage, mais il ne sorti que des bulles de sa bouche, et il dut esquiver l'attaque temeraire de la maman crustace. N'ayant pas tellement envie de se faire assassiner par une branche de l'arbre vengeur qui portait toujours la belle, au dehors, il resta sous l'eau, essayant d'ellaborer un plan. De sa pseudo cachette, il pouvait entendre le rire de Zaia, et au lieu de le complexer, il ne lui donnait qu'envie de ressortir, et de continuer a lui parler. La verite, c'etait que ce petit bout de femme presque floral l'intriguait fortement, et qu'il avait envie de jouer avec elle comme jouent des enfants. N'oublions pas en effet qu'on parle de Zephir, et qu'il sera fort ardu de lui faire faire des jeux adultes, meme sous la torture. Avec Jolene, c'etait a voir. Quand on est un enfant, c'est dur de rentrer dans le monde adulte, mais quand on est un enfant qui ne veut pas rentrer dans le monde adulte...Enfin, je vous laisse deviner la suite. Il sorti tout doucement de l'eau. D'abord, le haut du crane, ensuite, le front, puis les yeux. Il ne sortit pas la bouche, mais tendit le bras vers le tronc de l'arbre, jusqu'a poser sa main, adoucie par des annees de the, sur l'ecorce. Le saule, qui gromelait jusqu'a present des paroles sans sens, d'un air tres irrite, eut un soudain frisson de plaisir et fixa le jeune homme a moitie nu et trempe qu'etait Zephir, ce qu'il n'avait pas encore evidement fait. Il fronca, autant qu'il est possible a un arbre de le faire, les sourcils.

    Mais enfin, je ne comprend pas. Vous avez la douceur et la beaute d'une fleur, cependant vous n'en etes pas une. Qu'etes vous donc, pas mes branches les plus hautes?
    Mais, votre majeste l'arbre, je suis un garcon! On m'a donne bien des noms. Fou, idiot, idealiste et reveur, mais on m'appelle aussi le Lievre de Mars.


Zephir, tout fou qu'il etait, avait bien calcule son coup, et sous tout les plans. L'arbre, qui aurait ete offusque de sa phrase en tant normal, avait ete attire par l'appellation que le lievre avait habilement glisse dans sa reponse: votre majeste. Qu'il est facile d'endormir la mefiance d'un arbre du jardin des fleurs en caressant son ego surdimmensionne! Le saule se mit a ronronner, en faisant a present totalement abstraction des bassesses qui pouvait occuper Zephir, pauvre ame rien qu'humaine. Puis ce dernier se rendit compte qu'il n'y avait plus personne sur la branche du vieil arbre. Il chercha tout autour, pensant d'abord a une fuite de la jeune fleur, profitant de la discussion qui liait la faune a la flore. Puis il se rendit compte qu'il y avait un poids de plus dans la riviere, et il se tourna, distinguant les contours d'une fleur trempee. Il nagea vers elle tout doucement, et l'attrapa par le bras. Il eut un sourire. La jeune fleur etait tres belle, meme trempee et dans une situation un peu humiliante. Comme elle avait rit auparavant de la chute du jeune homme, il se mit a rire egalement, un de ces rires d'enfant-adulte dont il avait le secret.

    Je crois bien que vous avez besoin d'un the de non-anniversaire, demoiselle. Ce n'est pas votre jour, ni le mien. J'ai quelques pilules, et il m'a semble voir sur le chemin des champignons multicolore.


Ca y etait. Le jeu etait mis en place. Zephir jouait a un jeu comme il le faisait toujours sans meme se rendre compte que ce jeu dans lequel il venait de se lancer etait celui de la seduction. Quel enfant! Enfin...Quel homme...!

(encore une fois, meme option, c'est tout petit. dis moi si tu veux que je change, l'Espagne ne me reussit pas dans les longueurs...)
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MessageSujet: Re: Un matin de mai Fleuri {Le Lièvre de Mars   Un matin de mai Fleuri {Le Lièvre de Mars I_icon_minitimeMar 21 Juil - 13:45

Zaïa riait aux éclats, mais son rire était une cascade sonore des plus plaisantes, elle savait bien que le jeune homme n'avait pu se faire mal en tombant.
Il ne restait donc que le comique de la chute et le visage surprit d'une jeune homme alors qu'il se retrouvait à nouveau dans l'eau de la Rivière Fleurie. Il était surprenant de voir l'attitude du vieil arbre qui aurait du être d'une sagesse sans limite, au lieu de cela il n'acceptait que de porter les plus belles fleurs du pays et savoir que le jeune homme n'était pas une fleur l'avait fait réagir excessivement. C'était stupide, mais la réaction tait adaptée à la perfection à cette endroit, après tout la Rivière était réputée pour manger tout ceux qu'elle ne trouvait pas digne de profiter de sa fraicheur. L'arbre lui même faisait descendre de ses branches confortables tout ceux qui n'étaient pas du Jardin des Fleurs. C'était un choix intéressant et la belle Rose Rouge ne pouvait que s'amuser de la surprise que la chute avait provoqué chez le jeune homme.
Celui-ci ayant par ailleurs disparut sous la surface et malgré la clarté et la pureté de l'eau, la profondeur de ce courant ne permettait pas de voir sa silhouette évoluer en nageant.
Ainsi ce qu'il se passa pour lui pendant qu'il était en apnée ne pouvait être connu par la jeune femme.

Le jeune émergea enfin de l'eau alors que le rire de la belle fleur s'était éteint, laissant pour tout souvenir un ravissant sourire sur ses lèvres rouges pincées. Étonnement il devait posséder des branchies pour ne pas avoir besoin de respirer depuis si longtemps, avait-il était un poisson lièvre de mars dans une vie antérieur? Cela n'aurait pas été étonnant, le jeune homme s'approcha donc à la nage du tronc de l'arbre. Gardant le nez sous l'eau ce qui devait l'empêcher de respirer l'oxygène qui l'entourait et que la belle inspirait tranquillement.
Le beau brun posa sa main sur l'écorce, et Zaïa sentit l'arbre frissonner avant de porter un regard incrédule sur la non-fleur.
Tout deux entamèrent donc une discussion sur l'identité de l'étrange créature, qui ressemblait temps aux êtres chéris par le saule pleureur.
La jeune femme décida de réintégrer les flots et plongea gracieusement dans l'eau, elle ne dut pas émettre de bruit puisque ni l'homme, ni l'arbre ne remarquèrent qu'elle n'était plus sur les branchages de ce dernier.

La jeune femme nagea quelque peu, offrant un léger geste de la main à l'arbre, qui fut par ailleurs le seul à la remarquer et il lui sembla même qu'il faisait un effort pour ne pas dévoiler au jeune homme sa fuite. Très efficacement il se mit à ronronner, un ronronnement d'arbre ressemblant plus à l'horrible craquement d'écorce trop ancienne et poussiéreuse.
Cela n'avait aucune importance la jeune femme s'éloigna en nageant, abandonnant le charmant chanteur, elle était en fait bien décidée à retrouver sa robe et ce fut donc en direction de la rive qu'elle se dirigea. Elle approchait avec rapidité et grâce entendant déjà la voix de la Marguerite qu'elle avait abandonné sur la berge auparavant.
Un bras plus puissant que le sien l'arrêta, elle tourna la tête vers celui qui la retenait et il se trouvait que finalement le chanteur avait remarqué son absence.
Il éclata de rire, sans qu'elle sache vraiment pourquoi, mais elle lui adressa un sourire, nullement vexée de le voir s'amuser puisqu'elle s'était auparavant largement moqué de lui.

    Zéphir: Je crois bien que vous avez besoin d'un thé de non-anniversaire, demoiselle. Ce n'est pas votre jour, ni le mien. J'ai quelques pilules, et il m'a semble voir sur le chemin des champignons multicolore.
    Zaïa: Et bien mon cher, vous faite donc preuve de politesse en plus de chanter délicieusement bien?
    Une tasse de thé est toujours agréable, mais j'avoue avoir du mal a boire en nageant. Sortons déjà de la rivière si cela vous paraît envisageable.


Elle le regarda un instant, il fallait dire que son visage lui rappelait très certainement quelque chose et d'ailleurs il n'aurait pas été étonnant qu'elle l'ai déjà vu. Seulement il semblait ne pas savoir qui elle était et cela était bien plus intéressant. Soit pourquoi ne pas prendre une tasse de thé, après tout sa curiosité avait été titillé et elle voulait des réponses si cela était possible.
Ils atteignirent la berge en quelques secondes, étant deux excellents nageurs de toute évidence, Zaïa se hissa dans l'herbe fraiche et retrouva presque immédiatement sa robe.
Ignorant le jeune homme qui posait également pied à terre elle enfila le tissus vaporeux et se retourna enfin, ses longs cheveux blonds mouillés cascadaient autour de son visage fin et délicat.
Celui-ci avait également récupéré les affaires qu'il avait laissé avant de plonger, elle s'approcha de lui et saisissant son bras lui sourit légèrement.
Il l'avait invité a boire du thé, qu'il l'accompagne donc là ou il désirait.
Il était vraiment étrange, son regard était enfantin alors que son physique étant loin d'être celui d'un gamin, surprenant et intéressant cela suffisait à intéresser la belle. Elle était même sur qu'il devait avoir un franc succès auprès de la gente féminine, peut-être aurait-elle du le présenter à Callisto puisqu'elle semblait s'ennuyer.

    Zaïa: Je viens de me rappeler que vous ne vous êtes pas présenté, croyez-moi je suis curieuse de savoir d'où vous venez baigneur.





Citation :
{Alors le je m'excuse bien bas j'ai vraiment pas fait bouger les choses moi.
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