White Rabbit
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 mademoisellePARADIS; heath fate von paradis ( L)

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MessageSujet: mademoisellePARADIS; heath fate von paradis ( L)   mademoisellePARADIS; heath fate von paradis ( L) I_icon_minitimeSam 28 Mar - 0:00

    mademoisellePARADIS; heath fate von paradis ( L) Jpctjl
    HYDE
      HEATH FATE VON PARADIS

      dit MADEMOISELLE PARADIS.

      « Evil is relative…You can’t hang a sign on it. You can’t touch it or taste it or cut it with a sword. Evil depends on where you are standing, pointing your indicting finger. »
      -- Glen Cook, The Black Company




      2) Vous voilà bien attrapé ! Vous avez tardé à rentrer et vous voilà maintenant perdu au beau milieu du labyrinthe dans l'obscurité, faiblement éclairé par le croissant de lune. Comment allez-vous vous sortir de cette situation cauchemardesque ? Qui allez-vous rencontrer ?

      3) Racontez-nous votre arrivée au pays des merveilles. S'est-elle déroulée sans encombres ? Êtes-vous tombé sur des personnages étranges ? Qu'avez-vous vu, entendu ? Bref on veut tout savoir.


    Spoiler:


Dernière édition par Heath F. Von Paradis le Sam 28 Mar - 14:35, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: mademoisellePARADIS; heath fate von paradis ( L)   mademoisellePARADIS; heath fate von paradis ( L) I_icon_minitimeSam 28 Mar - 1:12

    mademoisellePARADIS; heath fate von paradis ( L) Dzuivn
    « For once, imagine
    that you will spend
    the most incredible
    night of your life. »


    Avouons-le, Mademoiselle Paradis est perdue. Elle est partie il y a une heure de chez elle parce qu’elle voulait sortir s’amuser. Elle avait allumé sa Pink Elephant avec son briquet-pendentif Vivienne Westwood en édition limitée. Elle porte un long manteau en fausse fourrure motif léopard, des Rocking Shoes, un jean délavé, trois débardeur empilés les uns sur les autres, des lunettes Vivienne aussi et beaucoup, mais alors beaucoup trop d’eye liner. Elle a une main dans sa poche, l’autre inconsciemment toujours près de ses lèvres. Elle a l’air camée, mais elle est plutôt perdue. Elle est arrêtée au beau milieu d’une allée, regardant tout autour d’elle, l’air de chercher quelque chose. Oui, son chemin. Finalement, elle décide de prendre l’allée la plus sombre, se disant que par syllogisme, c’est par les chemins les plus sinueux qu’on trouve les meilleures sorties. Elle marche tranquillement, malgré son agitation intérieure. Elle ne sait pas où elle est. Rien ne ressemble au Pays des Merveille qu’elle connaît. Il n’y a pas de couleurs, ni de formes psychédéliques. Il n’y a pas d’amusement. Rien. Juste le noir et cette satanée allée qui n’en finissait pas. Elle s’arrête de nouveau. Et se retourne, un frisson courant le long de son échine. Quelqu’un la suit, c’est certain. Elle regarde le chemin qu’elle a parcouru mais il n’y a personne. Haussant les épaules, elle se retourne.

    C’est étrange cette impression d’être suivi, sans pour autant entendre des pas. Elle sent un regard sur sa nuque où les cheveux chocolat bouclent légèrement. Elle n’accélère pas le pas. Elle ne veut pas faire voir qu’au fond, elle a un peu peur. Elle se brûle les doigts avec sa cigarette et la jette plus loin. Elle s’en rallume une. Pour se détendre. Elle se souvient, quand elle était petit, de ce monsieur qui la suivait souvent de son école jusqu’à chez elle. Elle avait les cheveux très longs, elle était très mignonne, à l’époque. Maintenant, elle est belle. Ses joues lui semblent douces au toucher, son nez droit et un peu arrondi sur les bords, sa bouche charnue, ses lèvres craquelées à force qu’elle les mordille puis qu’elle tente en vain d’en apaiser le feu d’un coup de langue. Elle est fière de ses yeux marrons en amande qui semblent un brasier, surtout quand elle fixe quelqu’un. Elle a toujours un air un peu au-dessus de tout, comme si les autres n’étaient que des bêtes comparés à elle. L’impression qu’on la suit est toujours présente. De plus en plus, même. Au détour d’une rue, elle compte jusqu’à trois et se retourne. Personne. Ça en devient effrayant. Elle ne peut retenir un nouveau frisson. En se retournant, elle sursaute. Aucun son ne sort de sa bouche mais ses épaules tressautent. Un ange tout de blanc vêtu se tient devant elle. Ou peut-être est-ce un chat. Elle ne voit pas bien, il est trop lumineux. C’est sûrement du à cet unique lampadaire qui éclaire le garçon. La chose. Mademoiselle Paradis incline la tête.

    Un pas en avant, un pas en arrière. Deux pas en avant, deux pas en arrière. Ils poursuivent ce petit manège un petit peu jusqu’à ce qu’elle en ait assez. Elle s’approche de manière déterminée du garçon. Il s’écarte au moment même où elle va l’attraper par la manche. Il fait preuve d’une aisance hors du commun. Elle veut l’appeler, en vain. De toute façon, comment l’aurait-elle appelé ? Monsieur l’Ange ? Remarquez, ils auraient formé un beau couple. Elle, Mademoiselle Paradis et lui, Monsieur l’Ange. D’ailleurs, ce dernier lui sourit. Ce n’est pas un sourire amical, amusé ou même mauvais. C’est un sourire sans expression adjacente. Il lui fait froid dans le dos. Elle interrompt son geste. Pourquoi lui sourit-il ainsi ? Il s’éloigne. Non ! Qu’il ne parte pas. Qu’il reste ! Qu’il l’aide ! Les mains croisées dans le dos, un air espiègle au visage et ce sourire inanimé, il s’éloigne au petit trot, jetant de fréquents coups d’œil par-dessus son épaule pour voir si elle suit. Mademoiselle Paradis s’exécute et lui court après. Il est étrange ce garçon, il lui fait peur, et pourtant elle ne peut s’empêcher de le suivre, car ses pas la mène automatiquement à lui. Elle court pendant longtemps, elle qui d’habitude, n’a pas de souffle. Au bout d’un moment, elle a l’impression qu’on est en train de lui extraire les poumons par la gorge. Que ses sinus vont exploser et qu’elle va mourir dans d’atroces souffrances. Elle essaye de l’appeler. Toujours aucun son mais elle entend son souffle chaud et saccadé. Elle ne s’arrête pas. Elle continue à courir, à le suivre. Elle tourne au coin d’une rue qui lui semble plus claire. Et s’arrête. Le garçon à disparu. Ne reste plus que cet étrange sourire qui flotte dans la mémoire de Mademoiselle Paradis. Elle reste là, comme une conne, les bras ballants. Soudain, elle remarque qu’elle est revenue chez elle. Etrange. Mais ce garçon était la providence. Il l’avait ramené à la maison. Soupirant, Mademoiselle Paradis pousse la porte et entre.

    Ce que l’on ne vous a pas précisé, dans cette étrange histoire, c’est que Mademoiselle Paradis s’appelle en réalité Heath Fate Von Paradis, qu’il est nippo-allemand, qu’il est un garçon et qu’il est irrémédiablement muet.
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MessageSujet: Re: mademoisellePARADIS; heath fate von paradis ( L)   mademoisellePARADIS; heath fate von paradis ( L) I_icon_minitimeSam 28 Mar - 1:14

    mademoisellePARADIS; heath fate von paradis ( L) 15cg9av


    « If you see the
    magic in a fairy tale,
    you can face the future. »

    ~ Danielle Steel


    Ce matin, Heath Fate Von Paradis peste. Les travaux en bas de chez lui l’insupportent. Quelle idée sotte que de commencer à six heures du matin un chantier où l’on utilise perceuses, et nombres d’objets bruyants dont Heath ne connaît pas les noms. Et puis, six heures c’est l’heure à laquelle il se couche d’habitude. Personne n’a de considération pour les gens dont l’horloge interne est déraillée. De toute façon, hors de question qu’il aille dormir avec un bruit pareil. Il rentre à peine d’une petite promenade qui s’est terminée chez une très belle personne, il est crevé, il a mal partout et surtout à la tête. Il se laisse tomber sur son canapé en cuir et se relève aussitôt, tellement la douleur est insupportable. La prochaine fois, le lubrifiant serait de mise. Il gémit et se dirige vers sa salle de bain où il avale un cachet d’aspirine. La douleur passerait. Elle passerait. Evidemment que non, elle ne passerait pas, cette foutue douleur ! Elle ne passerait pas car ces gens en bas n’était pas fichus de taire le bruit des outils. Et non. Il ne prend même pas la peine de remettre son manteau alors que le temps le conseille, il sort en trombe, bien décidé à aller se faire entendre. Entendre était un bien grand mot. Mais il allait leur faire comprendre qu’ils devaient arrêter tout dans l’instant.

    Dans sa précipitation, il trébuche dans les escaliers, vacille sur une, deux, trois puis quatre marches et se rattrape comme il peut à la rambarde. Il était moins une. Une fois dehors, il s’avance à grands pas vers le chantier. C’est un énorme pilonne qui creuse des trous dans la terre et les pierres. La machinerie est en bas, mais il y a beaucoup trop de boutons. Bon, ce n’est pas difficile. Il suffit de trouver un bouton rouge. Il y en a quatre. Machinalement, il appuie sur les quatre et l’engin s’arrête dans un bruit sinistre.

    « Eh ! Qu’est-ce que vous faites ?! » Oups. Repéré. Heath se retourne d’un coup et montre la machine, pose une main sur ses oreilles. Il ne parle pas la langue des signes. Jamais apprise. Enfin si, il parle sa propre langue des signes. Le gros travailleur l’attrape par le col et le soulève littéralement. Il manque d’air là. Heureusement, la chemise est à pression. D’un geste de la main, il la déboutonne et part en courant, laissant le tissu dans la main de l’homme abasourdi. Sauf qu’il court dans la mauvaise direction et rapidement, un autre homme l’attrape. Il se débat fort, très fort et enfin, lui refile un coup de pied là où ça fait mal. Le dinosaure le lâche. Heath fait un, deux, trois pas et… POUF. Droit dans un trou. Mais pourquoi est-il ici, celui-là ? Il se relève. Trop haut pour qu’il puisse sortir et il ne grimperait pas. Pas assez doué. Tiens, un tunnel. Heath, par curiosité et aussi par instinct de survie suit ce tunnel qui se fait de plus en plus rectiligne, de plus en plus propre. La terre est remplacée par du carrelage, le sol devient plane. Il arrive devant trois portes. Que doit-il faire à présent ? Rebrousser chemin ou prendre celle qui lui paraissait la plus à même de le faire sortir ? Il ouvre une porte, du moins essaye, car elle reste fermée. La deuxième aussi. Pareille pour la troisième, dans laquelle il donne un coup de pied phénoménale. Manquant de sortir de ses gonds, elle s’ouvre sur…

    Une prairie ? Intrigué, Heath fait deux pas en avant. Non, ça ne pouvait pas être vrai. Il était dans un tunnel, en plein centre ville. Il referme doucement la porte et la rouvre. La prairie est toujours là. Il avait sûrement abusé sur l’héro hier soir. C’était le contrecoup. Oui, oui, oui. Il s’avance et une odeur délicieuse lui envahit les narines. Ça sent le thé et le gâteau au chocolat. Il passe sa langue sur ses lèvres et sourit. Les couleurs sont vives ici, l’herbe est vert fluo, le ciel bleu roi aussi beau qu’un ciel d’été voire plus, les arbres ont des feuilles… Rouges ? Des arbres à feuilles rouges ? Oui, il avait décidemment abusé sur la came, la veille. Il secoue la tête en voyant un grand homme approcher. Et se retourna. God damn. Closed. Avec une grimace, il se retourne pour faire face à la personne. Un chapeau. Violet. Il était face à un chapeau violet. Il recule pour voir l’homme en entier. Il est grand, a un sourire peu rassurant et retire son chapeau. Il s’incline légèrement.

    « Bienvenue, Monsieur… » Il était perdu. C’était un rêve. Forcément.


Dernière édition par Heath F. Von Paradis le Sam 28 Mar - 14:34, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: mademoisellePARADIS; heath fate von paradis ( L)   mademoisellePARADIS; heath fate von paradis ( L) I_icon_minitimeSam 28 Mar - 1:26

    Bienvenue Mademoiselle Paradis !
    Quel choix de pseudonyme parfait en ces circonstances. (:

    Bonne chance pour la suite de ta fiche !
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MessageSujet: Re: mademoisellePARADIS; heath fate von paradis ( L)   mademoisellePARADIS; heath fate von paradis ( L) I_icon_minitimeSam 28 Mar - 14:37

    Merci Majesté =)

    J'ai terminé ( L) Avouons-le, je ne suis pas satisfaite. Mais passons xD
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MessageSujet: Re: mademoisellePARADIS; heath fate von paradis ( L)   mademoisellePARADIS; heath fate von paradis ( L) I_icon_minitimeSam 28 Mar - 15:39

    Wahou alors là je suis carrément fan, ton style d'écriture, ton personnage qui a l'air si complexe ...
    Tu es donc bien entendu validé, et je t'envoie directement rejoindre ces chers êtres des bois. (:
    Tu peux dès maintenant faire tes demandes de liens etc ..

    Et une dernière chose, c'est qui sur ton avatar ? (:
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MessageSujet: Re: mademoisellePARADIS; heath fate von paradis ( L)   mademoisellePARADIS; heath fate von paradis ( L) I_icon_minitimeSam 28 Mar - 15:55

    C'est très gentil !!! Merci beaucoup ( L)

    C'est HYDE =) Chanteur de L'Arc~en~Ciel et de VAMPS <3 Ils étaient à Paris. Mwahaha <3 *out*
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MessageSujet: Re: mademoisellePARADIS; heath fate von paradis ( L)   mademoisellePARADIS; heath fate von paradis ( L) I_icon_minitime

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