White Rabbit
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 just stop smiling { Chaton <3}

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MessageSujet: just stop smiling { Chaton <3}   just stop smiling { Chaton <3} I_icon_minitimeMar 31 Mar - 22:02

    « Que le vent qui gémit, le roseau qui soupire,
    Que les parfums légers de ton air embaumé,
    Que tout ce qu’on entend, l’on voit ou l’on respire,
    Tout dise : Ils ont aimé ! »


    Les beaux mots de Lamartine n’avaient alors aucun effet romantique ou quoi que ce soit d’autre sur Heath à ce moment-là. La clairière avait beau être l’endroit le plus romantique du Pays des Merveilles, Mademoiselle Paradis n’y trouvait là aucun attrait à la romance. De toute façon, ce n’était pas son genre. Le lyrisme, il n’aimait pas. Il trouvait ça cul-cul la praline à n’en plus pouvoir et terrible long et redondant. Mais après tout, si ces chers Lamartine, Hugo et autres Eluard aimaient le romantisme, il n’allait pas leur en tenir rigueur. D’ailleurs, pour quelqu’un qui n’aimait pas le romantisme, il y pensait beaucoup. Et bien oui, car malgré tout, la beauté des lieux y faisait forcément penser. Alors, assis dans l’herbe au bord de l’eau, il battait des jambes, chantonnant une chanson dans sa tête. Ses chaussures posées à côté de lui, les chaussettes dedans, le pantalon retroussé. Il avait les mains posées derrière lui et s’appuyait tranquillement dessus. Ses yeux parcouraient un paysage qu’il connaissait par cœur, ne cessant pas d’être en activité. Grands ouverts. Siffler aurait été propice à l’environnement actuel. La cascade, le clair de lune – parce qu’il était minuit passé – le silence de la forêt, tout autour, tout cela appelait à l’amour. L’amouououour. Oui, c’est bien ça. Il se pencha encore un peu en arrière et sortit une sucette de sa poche. Il retira le papier rose et le fourra dans sa botte, prenant en bouche le bonbon, y passant la langue comme une actrice le ferait pour un film porno. Sauf que là, c’était inconsciemment. Et en cette nuit de fin mars, il faisait chaud. Il fit passer son t-shirt gris pâle par-dessus sa tête, laissant ses trois piercings rayonner au clair de lune.

    Mademoiselle Paradis cambra le dos pour plus de confort. Posé sur la veste qu’il avait mise là quelques heures plus tôt, un livre fort peu intéressant car il n’était qu’un livre de conte sans aucun intérêt. Une couverture en cuir marron et le titre gravé dans la peau. Un vrai pavé que Heath aimait à lire quand il s’ennuyait. Car quoi de mieux pour tuer l’ennui que l’ennui lui-même ? Bon, ça ne marchait pas à tous les coups et toutes les personnes. D’accord, ça ne marchait sûrement avec personne mais l’espoir fait vivre et Heath est assez tordu pour que ça réussisse chez lui. Nous sommes donc d’accord, cette maxime est tout à fait plausible pour lui. Mais là, il s’ennuyait tellement de l’ennui que ça donnait un truc phénoménal. Indicible. Il s’allongea alors dans l’herbe, croisant les bras sous sa tête. Il soupira, un petit sourire aux coins des lèvres. Partout, il voyait ce sourire effrayant et pourtant envoûtant. Non, ce n’était pas de l’envoûtement, c’était de l’hypnotisme, de l’ensorcellement. C’était de l’obsession carrément. Ce sourire le hantait partout. Dans ses rêves surtout. Mais là, il lui faisait vraiment peur. Il ferma les yeux. Toujours le sourire. Il se redressa soudainement, lâchement un petit cri de dégoût, frottant ses mains sur ses bras. S’il le rencontrait de nouveau, il le frappait le plus fort possible et partait en courant. En plus, non content d’être flippant, il était odieux. Enchainant vanne sur vanne sur son mutisme, il n’avait pas arrêté cinq minutes la dernière fois. Il n’aurait pas osé le frapper, mais là, qu’il arrive maintenant, qu’il lui fasse peur et qu’il fasse un commentaire quelconque sur son handicap ou quoi que ce soit d’autre, et il lui retirait à jamais la possibilité d’avoir des enfants.

    Il pouffa en silence à cette idée et imagina la scène. Le pire était qu’elle s’affichait parfaitement dans son esprit. C’était risible. Comment lui, sa petite taille et sa maladresse aurait-il pu lui faire quelque mal ? La seule chose qu’il ne pouvait lui reprocher, c’était d’être extrêmement attirant. Quoique si, il pouvait le lui reprocher. Ce n’était pas légal d’être si beau. Remarquez, ici, il n’y avait pas de légalité. Même pas de justice, ou bien elle était tordue. Comme lui et ce pays, comme ce chat et son sourire. Comme tout ici. En fin de compte, il n’aimait pas ce monde. Bien sûr, il pouvait y faire tout ce qu’il voulait, mais rien ne se passait correctement. Ce qu’ils faisaient partait toujours tout azimut. Il n’y avait jamais de rendement. Jamais rien ne marchait comme il le voulait. Et ce dans un monde comme dans l’autre. Il ferma les yeux, le dos légèrement courbé, les avant-bras posés sur ses cuisses.
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MessageSujet: Re: just stop smiling { Chaton <3}   just stop smiling { Chaton <3} I_icon_minitimeDim 5 Avr - 23:15

Recorded Butterflies in the Twilight

« Show me the life.
Show me all that you will feel
Even if they forbid it
And even in paradise »

    Une nuit comme les autres ou presque. Une nuit à prendre un peu trop de drogues dans les réserves de Lysandre, cette douce cheville au narguilé, une nuit à ne rien faire mise à part à trainer dans les bras d'une fille idiote, sans se rappeler ce qu'il fait là. Drôle de nuit n'est-ce pas, une nuit comme une autre mais différente à la fois. C’est bizarre comme les gens changent les nuits tout comme certaines situations. Bizarre et pourtant, c'était habituel. Ca n'arrivait pas toutes les nuits mais ça arrivait car ça devait arriver, alors dans le fond, on s'y faisait. Ou alors on faisait semblant de s'y faire. En tout cas la question ne se posait pas là. Dans un mélange de drogue et d'amour on oubliait parfois les véritables sentiments. Ici par exemple, le Chat du Cheshire avait joué à un jeu fort dangereux, et il s'était brûlé le poil, enfin ça ce n'est pas trop grave. Il avait passé une nuit d'amour, ou de baise plutôt dans les bras de celle qu'il appelait le deux de carreaux dans ce jeu de cartes des aristocrates qu'il avait perdu un jour dans le labyrinthe. Et il avait mal baisé. Si mal, et pourtant ce fut jouissif réconfortant, et déprimant à la fois. Une échappatoire à la réalité si dure. Mais l'échappatoire n'est que de courte durée car la réalité vous rattrape par le cou vous forçant à voir le résultat de vos actes. Assis dans des draps froids qui n'était pas les siens, jouant avec des mèches bouclés et blondes qui n'avait rien de doux, il fumait quelque chose de totalement illicite mais de totalement indispensable pour essayer de survivre une nuit de plus.

    Délaissant les bouts de tissus qui le recouvraient, il se leva enfilant par dessus son boxer son jeans qui trainait dans le coin, avant de se diriger vers la fenêtre qui était à l'occasion grande ouverte. Enfin à l'occasion qu'en savait-il, vu qu'il ne vivait pas ici à la résidence du valet de pique. Non il aurait du, mais il n'y vivait pas, préférant la tranquillité du bois, enfin tranquillité est un bien grand mot, disons qu'il préfère le bois pour ne pas avoir à supporter l'attitude snobinarde de tous ses aristo'. Enfin il disait cela, pourtant cela ne l'empêchait pas de se retrouver dans le lit d'une d'elles, et d'autres aussi. Ca ne l'empêchait pas de profiter de tous ses gens, de les tourner en bourrique, pourquoi se priver d'un quelconque amusement alors que celui-ci était à porté de main, et lui permettait de s'échapper à l'ennui. L'ennui, ce tendre ennui, ce tendre ennemi qui lui tendait toujours les bras, l'enserrait sans qu'il ne puisse rien y faire, sans qu'il ne puisse s'y échapper de ces bras. Bloqué par l'ennui, que pouvait-il faire ? Rien. Hélas toute sa vie semblait être confrontée à cette phase d'ennui. Hélas c'est qu'elle voulait rester là. Chaque jour elle pointait le bout de son nez, pire qu'une sangsue et l'on devait s'y faire, mais on ne s'y faisait jamais, c'était comme ça et pas autrement hélas. Et le pauvre Archibald en plein milieu de la nuit, installé sur le rebord de la fenêtre observant ce ciel trop plein d'étoiles ne s'y faisait pas. Il y faisait face à cet ennui, vu que le sommeil qu'il avait ardemment souhaité n'était pas venu.

    « Hum Archibald murmura alors une voix pâteuse depuis le lit qu'il avait quitté.
    - Ne m'appelle pas comme ça, Kallen soupira-t-il d'une voix excédé. Comme il haïssait son nom, comme il le détestait.
    - Ark' ... Viens te coucher, il est tard tu sais.
    - Kallen, tu ne devrais pas te soucier d'un pauvre chat errant, qui passe et s'en va sans aucun intérêt quelconque pour celui qui le nourrit.
    - Qu'est-ce que tu veux dire demanda-t-elle alors sa voix tremblotant un peu tandis que le Chat de Cheshire souriait. La jeune fille le trouvait beau à la lumière de la lune, et avouons-le notre ami le chat aurait pu trouver Kallen très belle dans ce genre de situation, mais il y avait un hic, c'est du chat de Cheshire que l'on parlait.
    - Rien Kallen, dors. Moi je sors un peu tu veux. » Répondit-il souriant de son sourire qui se voulait tendre, mais qui ne pouvait être que faux.

    Avec Kallen, il avait toujours eu une relation tout à fait ambiguë, il savait que cette fille l'aimait, et dans le fond, il savait bien que ce qu'il faisait la blessait. Comportement totalement Cheshirien vous direz-vous, pourtant il avait dirons-nous un petit pincement au cœur à lui faire ça. Enfin ce soir comme un autre, il savait que ça irait mieux plus tard, qu'elle lui pardonnerait toujours, et qu'il pourrait toujours revenir la voir, et partager ses draps si besoin était. C'était comme ça et ça leur allait, enfin il fallait y croire. Enfilant un long manteau rouge pourpre par dessus son jean noir, il passa de vieilles converses délavées à ses pieds, et s'apprêta à sortir, non sans avoir embrasser sans aucun sentiment pour la princesse dans les draps de soies qu'il quittait ce soir là. Sortant hors de la pièce il parcouru sans mal les couloirs de la résidence sans se faire prendre et sortit enfin à l'air libre. Dehors le ciel lui paraissait être devenu encore plus brillant encore, comme si l'on avait collé tout les diamants du monde sur un fond noir. Et c'était sans doute le cas, enfin dans son esprit. Be cherchait pas à comprendre, pour lui la physique, la métaphysique sont des notions totalement abstraites, alors laissez-le croire encore un moment que les étoiles peuvent être des diamants et qu'un jour il pourra aller en cueillir si il saute assez haut. Et encore il faudrait qu'il saute de haut, donc il devrait grimper à un arbre, et le plus haut de la forêt, ou peut être du haut de la cascade.

    Dans ses idées psychédéliques, après un regard pour la résidence et pour une certaine fenêtre où une jeune fille blonde cendrée devait l'observer immobile, il eut un simple sourire avant de sortir de son immobilité pour se diriger non pas vers le labyrinthe qui était un moyen comme autre de rejoindre les bois, mais vers la grande plaine, qu'il trouvait plus rapide à traverser, et surtout car il savait ou comment se diriger. Il avait tellement arpenté le pays des merveilles que celui-ci n'avait plus de secret, même ce labyrinthe que l'on prétendait changeant, il ne s'y perdait jamais, c'était tout bonnement impensable. Il lui fallut une bonne heure pour enfin arriver dans les bois, mais ce n'était pas dérangeant pour lui de marcher, non ça ne le dérangeait pas ça l'occupait. Dans le bois, les animaux nocturnes semblèrent le saluer, tandis qu'il marchait comme un prince à travers les arbres. Gauche, puis droite, puis de nouveau droite, il n'avait aucune hésitation dans ses gestes, dans sa démarche féline, jusqu'au moment où il arriva à la cascade. L’endroit était désert ou presque. Presque car il y avait ce garçon allongé dans l'herbe qui mangeait une sucette. Un sourire se dessina alors sur les lèvres du nouvel arrivant, tandis qu'il s'approchait, marchant alors sur le bord de l'eau, comme un funambule, les bras écartés, se donnant en spectacle. Il avait l'air ridicule a faire ça, mais il savait que ça énerverait celui allongé dans l'herbe, celui que l'on nommait Mademoiselle Paradis, alors qu'il n'était ni fille, ni créature de Dieu.

    « Et enfin après tant de calomnies, le garçon se transformera-t-il en fille ? Ou n'en portera-t-il que le nom à tout jamais ? »


Dernière édition par Archibald L. Hatwood le Lun 20 Avr - 22:36, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: just stop smiling { Chaton <3}   just stop smiling { Chaton <3} I_icon_minitimeLun 6 Avr - 19:39

    « I know we could cross over rainbows
    I wish that we could aim the sun again
    I know we could dream for tomorrow. »


    Un mouvement brusque ébranla le calme de l’eau lorsque Heath se tourna pour s’allonger sur le ventre. L’eau oscilla doucement pour s’apaiser lentement. Seul le bout de ses pieds l’effleurait à présent. Elle était froide, rafraîchissante. Il prit le livre et le posa dans l’herbe, devant lui, l’ouvrant à la première page. Il connaissait ce pavé par cœur mais c’était toujours mieux que rien. Il apposa son menton dans sa main, tournant les pages jusqu’à son conte favori. La princesse et les grues de papier. C’était l’histoire d’une belle princesse, héritière d’un roi généreux et aimé de ses sujets. La princesse, qui s’appelait Annette, était arrogante, cruelle et égoïste. A la mort de son père, elle héritait du royaume, comme prévu, et les catastrophes s’enchaînaient. Un soir, alors qu’elle se détendait au bord d’un lac, elle vit de petits objets rayonnants s’approcher d’elle. C’était des grues de papier de toutes les couleurs. Elles l’entourèrent et lui dirent que si elle ne faisait rien pour son peuple, elles l’emmèneraient avec elle à tout jamais. La princesse rit et ne tint pas compte de cet avertissement. Elle continua à ne penser qu’à elle et à martyriser son peuple. Quelques mois plus tard, alors qu’elle était de nouveau assise au bord du même lac, les grues revinrent la voir et lui dirent qu’elle n’avait pas fait d’effort pour ceux qui avaient confiance en elle et qu’elle serait puni. Du château, on pu voir une lumière vive venant du lac et un groupe de petits objets éclatants s’envola vers le ciel. Lorsque les gardes arrivèrent hors d’halène, ils ne trouvèrent que la robe de la princesse et un petit morceau de papier posé dessus.

    Revenant à la réalité, Heath se redressa légèrement. Parfois, les gens se demandaient ce qui arrivait aux personnages de conte une fois l’histoire terminée. Mais quelle importance ? Un conte n’était pas fait pour avoir une suite. C’était ça qui en faisait la magie. Qu’importait ce qui arrivait à la princesse devenue grue de papier. Disons qu’elle était tout simplement partie. La suite, on ne devait même pas essayer de l’imaginer. Cela aurait porté atteinte à la beauté de l’histoire. Bêtement, ses pieds faisaient des ronds dans l’eau tandis qu’il s’était tiré dans le sommaire pour savoir quel autre conte choisir en attendant d’avoir terminé sa sucette, d’avoir froid et de vouloir rentrer. Il en choisit une au hasard. La poupée de porcelaine et le chat. Il était une fois, dans une lointaine contrée, une jolie poupée de porcelaine qui appartenait à la fille d’un duc de la Cour. Cette poupée était souvent très seule car sa maîtresse n’avait plus l’âge de jouer avec elle. Alors elle attendait, assise dans un coin de la chambre, à espérer qu’on vienne la chercher. Un jour que la petite fille avait laissé la fenêtre ouverte, un grand chat roux s’y glissa. Il la trouva très jolie et réciproquement. Elle tomba amoureuse de ce grand chat roux et le pria de l’emmener avec tant de force et de volonté qu’à la veille du dix-huitième anniversaire de sa maîtresse, la poupée s’en alla sur le dos du chat. Ils n’eurent pas d’enfants mais vécurent heureux jusqu’à la fin de leurs jours. Fin. Retour à la réalité. Et là, bizarrement, en s’imaginant ce chat, il crut voir l’effrayant sourire du Chat. De leur Chat de Cheshire. Il frissonna et, dans un accès de colère, envoya le livre voir plus loin.

    C’était pas possible d’être autant obsédé par ce chat. Il y avait un truc, forcément. Il se tourna, s’allongea sur le dos comme avant et ferma les yeux, croisant ses bras sous sa tête. Bon, il fallait se le sortir de la tête. Il y avait ici des personnages – car même pas des personnes – bien plus bizarres que lui. Comme cette chenille et son narguilé ou la reine de cœur. Mais non, il avait fallu que ça tombe sur lui, le plus beau, effrayant, moqueur de tout le pays. On n’était pas dans la merde. Il soupira. Mais comment se l’enlever de l’esprit, celui-là ? Il donna un fort coup de pied dans l’eau. Les goutte giclèrent et atterrirent sur son visage. Il allait se percer le crâne et se l’ouvrir pour aller chercher à la source et trouver la partie du cerveau qui commandait la fonction « obsession ». Après, pour remettre tout en place, ça allait être chocolat. Mais ne pas se soucier de ça pour l’instant, l’important était extraire ce type de sa tête. Il ouvrit les yeux… Et crut mourir. Ou bien il s’était endormi et c’était un satané mauvais cauchemar et il se serait tapé la tête contre un arbre pour se réveiller. Ou bien il ne rêvait pas et c’était… Un très mauvais moment à passer. Il se redressa. La chose souriante le fixait, jouant au funambule au bord de l’eau. S’apprêtait-il à le saluer gentiment ? « Et enfin après tant de calomnies, le garçon se transformera-t-il en fille ? Ou n'en portera-t-il que le nom à tout jamais ? » Ou pas. Il fronça les sourcils, prenant un air perplexe. Ce n’était vraiment pas son jour. Et puis, une idée lui vint à l’esprit.

    D’un seul coup, et tout se passa très vite, il sortit ses jambes de l’eau et cisela celles du chat de sorte à ce qu’il bascule dans l’eau. Mais manque de chance, ce mouvement rapide le fit basculer lui aussi et il tomba dans l’eau, sur le côté. Heureusement que le petit lac au pied de la cascade n’était pas trop profond. Il but la tasse mais réussit à se redresser assez vite. Accoudé au bord, il recrachait toute l’eau avalée et s’étranglait à moitié dans le même temps. Mais quelle idée de vouloir lui faire un coup pareil quand on n’était pas foutu de tenir sur la terre ferme, même assis. Comme les chats, il détestait l’eau. Alors là, trempé et dégoulinant comme il l’était, il ne risquait plus de l’être sauf si le Chaton se montrait extrêmement attentionné pour se faire pardonner. Mais il pouvait toujours courir. Alors cette chose resterait dans l’eau tant qu’il n’aurait pas eu ce qu’il voulait. Et en plus il avait lâché sa sucette. Levant les bras vers le ciel, il remonta quelques centimètres plus hauts pour s’asseoir sur la berge. Il secoua la tête et une pluie de gouttelettes partit dans tous les sens. L’idiot, l’imbécile, le crétin, l’abruti, le… Peu importait ! Il se rua presque sur le livre qui gisait plus loin et revint sur le bord pour le jeter de toutes ses forces sur le chat, sans savoir s’il avait bien visé. Etait-il en colère ? Oui un peu. Le pire c’était qu’il ne pouvait pas lui dire combien il était méchant. Il s’assit alors par terre, ramenant ses genoux contre son torse et y enfoui son visage. Voilà, il boudait, comme un gosse.
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MessageSujet: Re: just stop smiling { Chaton <3}   just stop smiling { Chaton <3} I_icon_minitimeLun 18 Mai - 18:38

    L'autre membre étant supprimé, je verrouille le sujet. ;)
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MessageSujet: Re: just stop smiling { Chaton <3}   just stop smiling { Chaton <3} I_icon_minitime

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