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| | | une vodka, une pilule, un amant... [for you my mad-hatter] |  |
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Domitille U. MacLeod
Messages : 501
Date d'inscription : 18/04/2009
Localisation : peut-être derrière vous en train d'espionner alors méfiez-vous...
![une vodka, une pilule, un amant... [for you my mad-hatter] Empty](https://2img.net/i/empty.gif) |  Sujet: une vodka, une pilule, un amant... [for you my mad-hatter] ![une vodka, une pilule, un amant... [for you my mad-hatter] I_icon_minitime](https://2img.net/s/t/10/84/46/i_icon_minitime.gif) Lun 24 Aoû - 14:49 | |
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d o m i t i l l e . - « une aut'... siou... plait »
La petite huître, presque entièrement avachie sur le comptoir: cela faisait longtemps qu'elle ne comptait plus le nombre de verres de vodka aromatisée qu'elle s'était enfilés. L'alcool lui réchauffait la gorge et les arômes de banane, de nuage et de shtroumphe lui titillaient les papilles.
La taverne du Y était décidemment le meilleur endroit pour finir la journée sur une petite touche de beuverie. Petite, ou grosse d'ailleurs. En guise de gâteaux apéritifs, les traditionnels petits gateaux "mangez-moi" et les pilules aux diverses propriétés hallucinogènes remplaçaient les bretzels et les cacahuètes.
Ce soir, Domitille était seule au bar, petite créature ivre et désarmée. Désarmée ? Non ! Pas pour un sou. La consommation d'alcool était tellement courante au pays des merveilles que la petite huître le supportait à présent assez bien. Elle savait garder un tout petit peu de lucidité dans un coin de sa tête pour les moment où c'était nécéssaire. Ainsi pouvait-elle à présent se laisser aller à rêver avec son alcool. De sa place au comptoir, elle avisa une tulipe assise au fond de la salle dans un coin sombre. Elle alla vers elle, titubant, son verre de vodka à la main. Elle se sentait prise d'un élan de sociabilité. Une fois assise aux côtés de sa jaune connaissance elle commença à débiter un discours sans queue ni tête qui n'en finissait pas. Au bout d'une demi-heure la fleur était partie et Domitille continuait de parler dans le vide:
d o m i t i l l e . - « il aurait fallu qu'il enlève sa main en fait. Ouais si il avait enlevé sa main c'aurait été tout de suite mieux... je crois. Tiens à propos quand je regarde ma main, ce doigt là, il s'appelle le pouce et pourtant, je ne l'ai jamais vu pousser. C'est quand même bizarre non ? En parlant de pousser, je me demande pourquoi en Chine, les pousse-pousse s'appellent comme ça, pourtant les ne poussent pas, ils tirent. Ils doivent être complètement fous là-bas pour donner aux objets des noms qui n'ont rien à voir avec l'objet en question. On devrait appeler cela des tire-tire. Voilà. A partir d'aujourd'hui je nomerait ces petites charettes, des tire-tire... Ca me fait penser, j'ai surpris l'autre jour le deux de coeur et une joncquille tirer un petit coup dans un bosquet. Heureusement ils ne m'ont pas vue. La colère des tulipes est légendaire et... »
i n c o n n u . - « hmm... très interressant tout ceci. »
Domitille leva la tête. Son "amie" la tupile avait disparu, elle ne s'en rendait compte que maintenant, laissant ainsi sa place à un beau jeune homme que Domitille ne tarda pas à reconnaître. Ses cheveux en bataille, son visage mutin. Il était accoudé à la table, juste en face d'elle et ses grands yeux la scrutaient avec tendresse.
Elzear était une des personnes que Domitille avait su attirer vers elle. Ils s'étaient rencontrés lors d'un des gouters organisés par le Lièvre de Mars. En effet, celui-ci était sans conteste le meilleur amie du Chapelier et de plus, il ne manquait jamais d'inviter Domitille avec qui il était très ami. C'était donc ici qu'ils s'étaient rencontrés et... et ben on devine la suite.
Domitille n'était pas surprise de le voir ici, à la taverne du Y, un brownie dans la main. Ce qui l'intriguait plus, c'était le fait qu'il y soit seul. Elle sourit.
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|  | | Elzear J. Sorensen
Le Chapelier Toqué
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Date d'inscription : 12/08/2009
Age : 34
Localisation : Perdu Dans Ses Tasses En Ebulition
| | Sujet: Re: une vodka, une pilule, un amant... [for you my mad-hatter] Mar 25 Aoû - 0:10 | |
| Totalement déjà sous l'effet de quelques petits champignons hallucinogène offert par les grand soin de sa maîtresse préféré la Chenille. Elzear survolé peu à peu les cieux avec ses jambes. Il pensait être sur un doux et tendre nuages blanc, ressemblant à une belle crème chantilly, lui, il était la cerise sur le gâteau. En réalité, il ne faisait que marcher dans la rue tout simplement. Hors, Elzear dit le Chapelier Fou était tout les jours dans des états seconds et jamais proche de la réalité. Se la jouant cosmonaute, il donner l'impression d'être en totale apesanteur. Son chapeau à la main, les bras en l'air, il titubé le long des rues en sautant la plupart du temps à cloche pied. Par un total fruit du hasard, il tomba sur un des endroit les plus fourbe et le plus dingue du coin, l'endroit idéale pour une personne de son espèce : le Y, un très bon bar où nous pouvons y retrouver, tout les plus grands dingues de se monde. Les promeneurs des bois y ont logés résidence. Chaque soirs, toujours la même rengaine : mine décalé par l'alcool et esprit froissé par la drogue. Les plus grands dealer de ce bled avaient sans aucuns doutes, du fric pleins les poches.
Il fit une entrée fracassante, oui, c'était le bon mot, il c'était jeté par terre. Écraser sur le sol à moiter mort, mentalement parlant bien sur, physiquement ? Il ne s'était pas sentie aussi léger depuis, deux jours pour être précis. Il avait décidé de se faire une santé en jouant "l'homme au coeur solitaire". Comme si cela était possible pour un type comme lui, au bout de seulement deux minutes, il aurait besoin d'avoir une femme avec lui, sous peine de fondre en larmes et de hurler ô combien les femmes sont des bijoux rare et précieux, que Dieu est offert à l'espèce masculine ! Remis de ses émotions soudain, il fit un petit signe au barman, qui lui concocta sa boisson favorite : un petit Thé au whisky. Le Chapelier ne pouvait boire que du thé et uniquement du thé, tout alcool, devait être forcement mélanger avec du thé. Ce qui rend un goût aux papilles des plus délicieux. Bien-sûr, il doit être le seule sur terre à adorer ce genre de liquide écœurant. Il prit la peine de s'installer un peu plus loin, dans un coin bien tranquille à siroté son thé. Gouteux, délicieux, merveilleux. Elzear atteint presque le nirvana maintenant.
Elzear à moitié dans le coma, entendit la voix d'une femme. Voix familière, quelques chose de très doux. Une femme ivre, une proie facile à glisser dans son lit. Tout en penchant sa tête sur le côté, il aperçue de très belles jambes, il en bavé presque. A force de trop se pencher, il en tomba de son siège. Il s'agit de la petit huître. Une ravissante jeune femme remplie de curiosité débordante. Elle était craquant, succulente et appétissante. Il se souvient de la première fois où il amadoua cette dernière, c'était dans ce bar même. Elzear ne résiste pas au femmes. Il n'est jamais indifférent de leur charme. Soudainement, la petite Domitille dit l'huître, aperçue avec ses yeux baignant dans l'ivresse, le petit minois de notre cher et tendre fou. Lui, tranquillement installé la regardant attentivement de ses grands yeux verts coquins, elle, cette belle femme avait le sourire aux lèvres. Le Chapelier joua l'indifférence durant quelques seconde, il savait bien que Domitlle l'avait remarqué et décida de se levé vers elle comme si de rien était. Il gigoté comme un poisson dans l'eau tout en se rapprochant d'elle, puis, il la prit d'un coup part la taille en la faisant tourner dans les airs.
-'DOMITILLE ! Toi ?! Ici ?! Je ne t'avais même pas vue ! Je vraiment heureux de te voir ici !"
Il en profita pour l'embrasse tendrement la joue. Elzear était certes un amateur de femmes mais, il savait s'y prendre avec tact et précaution même pendant sa folie. Qu'il est intelligent ce petit ! Il la tenait dans ses bras et lui dévora le regard. Elzear avait un don naturel de troubler tout le monde. A la fois avec sa joie de vivre mais, aussi avec son regard vert tellement prenant et envoutant. Il avait un physique plutôt à son avantage. Ce soir, il avait opté pour une belle petite chemise à carreau rouge et noire légèrement entrouverte, un pantalon gris foncé et son fameux et fidèle chapeau sur la tête. | |
| | | | Domitille U. MacLeod
Messages : 501
Date d'inscription : 18/04/2009
Localisation : peut-être derrière vous en train d'espionner alors méfiez-vous...
| | Sujet: Re: une vodka, une pilule, un amant... [for you my mad-hatter] Mar 25 Aoû - 11:28 | |
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Une seconde. En une seconde, Domitille s'était retrouvée en train de voler dans les airs, soutenue par les bras du Chapelier le plus fou du pays. Elle ressentit un léger malaise qui était du au fait qu'elle venait d'ingérer une dose phénoménale d'alcool et que, se faisant, elle venait d'être litteralement balançée dans les airs. Elle ne le montra pas. De toute façon, Elzear cessa bien vite de la faire tournicoter, la reposa et la cala dans ses grands bras. Il en profita pour déposer sur sa joue un baiser tendre et à la fois assez sensuel. Elle sourit une fois de plus. Il la fixait à présent dans les yeux. Ses grands yeux verts émeraude qui faisait fondre la plupart des jeunes filles aux alentours et qui l'auraient certainement aidé à amadouer toute la gente féminine qui se trouvait dans ce bar. Domitille leva légerement les yeux pour observer son chapeau. C'était en quelque sorte, la marque de fabrique du Chapelier. Son chapeau haut de forme que personne ne pouvait ignorer et que tout le monde connaissait. Elle redescendit son regard et se retrouva une deuxième fois, plongé dans l'immensité d'un océan vert émeraude. Son ébriété avançé l'aurait bien forcé à se noyer dedans mais le petit peu de lucidité dont nous parlions tout à l'heure était sortit de sa cachette et lui ordonnait de se montrer le plus polie qu'elle pouvait l'être dans cet état et de répondre à Elzear. Ce qu'elle fit.
d o m i t i l l e . - « hé oui, moi ici. Mais est-ce si surprenant que.. hip... que ça ? C'est vous voir seul ici qui m'intrigue mon cher ami. A moins que vous ne soyez venu dans l'intention bien précise de trouver de la compagnie, dans ce cas il se peut que je sois en mesure de vous aider. »
Son ton s'était révélé assez clair, elle avait été intelligible. Cependant, un ou deux petits hoquets étaient venus se glisser dans son discours comme des mulets se seraient glissés dans un pot de confiture. Ou pas, après tout, peut-être que les mulets n'aiment pas la confiture. Ce qui est en revanche sûr, c'est que Domitille rendit son baiser au Chapelier. Elle voulait l'embrasser sur la joue mais un léger mouvement de la part de son interlocuteur et le peu de réflexes que Domitille avait en ce moment là, firent que ses lèvres à elle vinrent se poser à la comisure de ses lèvres à lui. Chose extremement gênante. Mais la petite huître pensait que son ami n'allait pas s'en formalisait et comprendrait la chose en prenant compte de son taux d'alcoolémie. Elle s'écarta un chouillat, forçant ainsi Elzear à desserer quelque peu son étreinte. C'était maintenant à son tour de le fixer. Elle commença par ses yeux mais s'en détacha bien vite de peur de ne plus pouvoir s'en détacher. C'était quand même incroyable ce que ce type pouvait être envoûtant quand il le voulait. Mais Domitille ne voulait pas sombrer si vite, elle ne connaissait que trop bien la technique du Chapelier en matière de séduction pour avoir tant de fois essuyer ses avances et pour avoir recueilli un nombre incalculable d'informations de la part des personnes qu'il avait charmé. Domitille pouvait se vanter de connaitre le fourbe comme sa poche et elle savait qu'il vallait mieux le laisser languir un peu avant que de céder. Elle revint sur le nez, rien de bien interressant, c'était un nez voilà tout. Pas de quoi en faire une montagne, un roc ou une péninsule, un nez était un nez et on allait pas s'y attarder. Elle passa donc à la bouche. Une bouche qui avait du en voir passer... des bouches.
Elle se demandait à quoi pouvait bien penser Elzear pendant tout ce temps où elle le scrutait. A vrai dire, elle n'aurait absolument pas su déterminer pendant combien de temps elle l'avait observer. Si c'était pendant une seconde ou bien une journée. Mais elle se dit que, vu qu'il faisait encore nuit dehors, la journée était à exclure. Donc, une seconde ? Une minute peut-être ? Pas une heure en tous cas, pas une heure pour passer des yeux à la bouche, noon. Elle s'accorda elle-même sur "quelques secondes". Ceci ne révolvait toujours pas son problème de "à quoi il pense celui-là ?". Il souriait et elle n'arrivait pas à savoir qu'elle était la cause de ce sourire. Etait-ce qu'il était heureux de la voir, heureux à l'idée de la perdre, heureux d'être dans ce bar, heureux de porter une chemise rayée, heureux par l'alcool, heureux qu'elle l'ai embrassé sur la bouche à la place de la joue, heureux à l'idée que quand le jour se lèverai il irait manger un gâteaux ? Tout ça et tant d'autres idées s'entrechoquaient dans l'esprit de la belle. Elel espérait qu'il allait enfin faire ou dire quelque chose qui la mettrait sur la voie...
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